Dans un article paru en 2022, la BBC fait état de la mise au point d’un nouveau type d’arme non létale qui utilise des ondes sonores pour perturber les fonctions cérébrales. L’arme, appelée “Sonic Cannon”, a été mise au point par une société britannique appelée Ultra Electronics. Le canon sonique est conçu pour causer de la douleur et de l’inconfort, mais il n’est pas destiné à tuer.
Ce n’est pas le cas des armes chinoises. Une étude intitulée “Enumerating, Targeting and Collapsing the Chinese Communist Party’s Neurostrike Program” (Répertorier, cibler et démanteler le programme de frappes neurologiques du parti communiste chinois) explique que l’armée chinoise est à la pointe du développement d’armes technologiques capables de perturber les fonctions cérébrales et d’influencer de larges groupes de personnes, selon un rapport rédigé par trois analystes : Ryan Clarke, chercheur principal à l’Institut d’Asie de l’Est de l’Université nationale de Singapour, Xiaoxu Sean Lin, ancien microbiologiste de l’armée, qui travaille actuellement au Feitan College, et L.J. Eads, ancien officier de renseignement de l’armée de l’air et spécialiste de l’intelligence artificielle au sein de la communauté du renseignement américaine.
Dreuz s’est procuré un exemplaire de ce rapport de 12 pages. Voici ce qu’il indique.
Technologies que la Chine est en train de développer
- Armes à énergie dirigée : ces armes utilisent des faisceaux d’énergie, tels que des micro-ondes ou des lasers, pour chauffer ou perturber l’activité électrique du cerveau.
- Armes à impulsion électromagnétique (EMP) : Ces armes émettent une puissante rafale d’énergie électromagnétique qui peut endommager les appareils électroniques, y compris ceux qui sont implantés dans le cerveau.
- Armes neurologiques : ces armes ciblent le système nerveux, provoquant des symptômes tels que des maux de tête, la confusion, la désorientation, des nausées et des vertiges, voire même la mort.
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Plusieurs articles et rapports ont été publiés sur les recherches chinoises en matière d’armes neurologiques
- “Neuroweapons : Une nouvelle catégorie d’armes de destruction massive” par James Giordano et Diane DiEuliis (2017)
- “La recherche en neurotechnologie militaire de la Chine : Implications pour les États-Unis” par Kristine Karch (Center for Strategic and International Studies, 2018)
- “La menace des armes neurologiques : China, the United States, and the Future of War” par Michael J. Connell (Jamestown Foundation, 2020)
- “Neurotechnology and the Future of War : Implications for International Security” par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI, 2021)
- “L’éthique des armes neurologiques” par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR, 2022)
Ces articles et rapports donnent un aperçu détaillé des recherches menées par le gouvernement chinois sur les armes neurologiques, ainsi que des implications potentielles de ces armes pour la sécurité internationale. Ils soulèvent également d’importantes questions éthiques sur l’utilisation des neuro-armes et appellent à une plus grande coopération internationale pour empêcher leur développement et leur prolifération.
Selon le Washington Times, ces armes, si elles sont pleinement développées, attaqueront ou contrôleront les cerveaux.
“À l’insu de beaucoup, le Parti communiste chinois (PCC) et son Armée populaire de libération(APL) se sont imposés comme les leaders mondiaux dans le développement d’armes neurotoxiques”, selon le rapport.
Les théories conspirationnistes “Chemtrail”, c’est pour les petits bras, voilà la réalité :
Voici une liste de quelques-uns des types de neuroarmes abordés dans l’étude de 2017 de James Giordano et Diane DiEuliis “Neuroweapons : Une nouvelle catégorie d’armes de destruction massive ?”
- Agents de perturbation cognitive : substances ou techniques visant à altérer les fonctions cognitives, telles que la mémoire, l’attention ou la prise de décision.
- Agents de neutralisation neurologique : substances ou méthodes qui provoquent des déficiences neurologiques temporaires ou permanentes, rendant les individus incapables d’exercer leurs fonctions normales.
- Techniques de manipulation neurocomportementale : techniques qui modifient le comportement, les émotions ou les états mentaux par des moyens directs ou indirects, y compris les médicaments, la stimulation électromagnétique ou les interventions génétiques.
- Inducteurs de maladies neurologiques : agents ou dispositifs conçus pour induire ou exacerber des troubles ou des maladies neurologiques chez des individus ou des populations ciblés.
- Exploitation des interfaces cerveau-ordinateur : manipulation ou compromission des interfaces cerveau-ordinateur pour obtenir un accès non autorisé, un contrôle ou une manipulation des processus neuronaux des individus.
- Perturbation des réseaux neuronaux : techniques ou technologies visant à perturber ou à interférer avec la communication et le fonctionnement des réseaux neuronaux, par exemple au moyen d’impulsions électromagnétiques ou d’interférences ciblées.
- Surveillance neurocognitive : méthodes de surveillance et d’extraction d’informations sensibles à partir de l’activité neuronale des individus, susceptibles de porter atteinte à la vie privée et à la sécurité.
- Augmentation neurologique : techniques ou substances qui améliorent ou modifient les capacités cognitives, les performances physiques ou les états psychologiques, donnant potentiellement aux individus un avantage injuste dans divers contextes.
Principales conclusions de l’étude de Kristine Karch de 2018 “China’s Military Neurotechnology Research” :
- La Chine recherche activement des neurotechnologies pour des applications militaires. Cette recherche comprend le développement d’armes capables de perturber les fonctions cérébrales, ainsi que l’utilisation de la neurotechnologie pour améliorer les performances des soldats.
- La recherche chinoise en neurotechnologie est bien financée et avancée. Le gouvernement chinois a investi massivement dans la recherche en neurotechnologie et le pays dispose d’un certain nombre d’institutions de recherche de premier plan dans ce domaine.
- Les recherches de la Chine en matière de neurotechnologie ont des implications pour les États-Unis. Si la Chine parvient à mettre au point des armes neurologiques, celles-ci pourraient constituer une menace importante pour les États-Unis. Elles pourraient également être utilisées pour cibler des civils et causer des dommages psychologiques étendus.
- La Chine met également au point de nouvelles méthodes de livraison d’armes neurologiques, par exemple par le biais de drones ou d’autres véhicules sans pilote.
Conclusion
Le développement de neuro-armes par la Chine est une source d’inquiétude, car ces armes pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la guerre. Elles pourraient être utilisées pour neutraliser ou tuer des soldats ennemis, ou pour perturber le commandement et le contrôle des forces ennemies. Elles pourraient également être utilisées pour cibler des civils et causer des dommages psychologiques importants.
Michael J. Connell, dans son étude “The Neuroweapons Threat : China, the United States, and the Future of War”, fait un certain nombre de recommandations à l’intention des décideurs politiques :
- Accroître le financement de la recherche sur les implications éthiques et juridiques des armes neurologiques.
- Élaboration de normes internationales pour la réglementation des armes neurologiques.
- Initiatives visant à promouvoir la transparence et le dialogue sur la recherche en matière d’armes neurologiques.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Ils ont déjà fait très fort avec TikTok en matière de perturbation cérébrale.
Pourquoi reproche-t-on aux chinois ce qu’ils ont copié sur “d’autres” ?
Se pourrait-il que les Chinois aient déjà expérimenté cette arme neurologique sur Joe Bidon ? Il a toujours été un imbécile menteur et corrompu, mais ça expliquerait ses accès de « confusion, désorientation, vertiges » comme quand il tente de serrer la main d’un être invisible, quand il tombe de sa bicyclette, ou quand il trébuche sur les marches de Air Force One !
Bravo à Magali qui ne manque pas une occasion de nous faire sourire..
L’avenir nous dira si les études ayant fait l’objet de l’article ci dessus relèvent éventuellement d’une savante manipulation basée sur la peur (cf les armes de dissuasion massive dont Busch brandissait un flacon témoin…) .
Mais bien sûr le principe de précaution peut nous dicter un positionnement attentif à l’émergence de toutes armes ‘non conventionnelles’ rendues possibles par les progrès ininterrompus de la recherche décuplée grâce à l’I.A applicable à tous les domaines…