Par David Nataf
Phnom Penh – Une mission internationale d’observation des élections a rendu un hommage unanime au Cambodge pour avoir organisé des élections générales exemplaires du 20 au 25 juillet 2023.
Conduites selon la Loi sur l’Élection des Membres de l’Assemblée Nationale (LEMNA) du pays et conformes à diverses normes internationales pour les élections démocratiques, ces élections ont permis aux électeurs de s’exprimer librement, sans discrimination et dans une atmosphère d’inclusivité.
Dès leur arrivée à Phnom Penh le 20 juillet, les observateurs internationaux ont été chaleureusement accueillis par le Comité National des Élections (CNE) et le Ministère des Affaires Étrangères, qui ont fourni des informations détaillées sur le collège électoral, les modalités d’inscription des électeurs simplifiées et un système d’information en ligne permettant aux électeurs de localiser leur bureau de vote et de consulter les candidats de leur circonscription.
Sous la bannière de la mission d’observation, composée notamment du Président de la transition en Guinée-Bissao Raimundo Pereira, de l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, mais aussi de représentants d’ONG et de partis politiques, les observateurs ont suivi de près la campagne électorale et rencontré des leaders de différents partis politiques. Le jour des élections, le 23 juillet, ils ont observé le processus de vote dans quatre bureaux de vote différents, dont Wat Koh High School, Chaktomuk College, Krapeu Ha Primary School et Hun Sen High School.
Lors du dépouillement, les observateurs ont témoigné de la transparence du processus, avec une présence de représentants d’ONG et de partis politiques pour assurer l’équité et la précision du comptage des votes. Le Japon a également joué un rôle crucial en fournissant les urnes électorales et un système informatisé pour compter les votes, garantissant ainsi l’exactitude des résultats. L’Inde, de son côté, a fourni l’encre indélébile pour empêcher le double vote, renforçant ainsi l’intégrité du processus électoral.
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Le processus électoral a été salué pour son inclusivité, offrant à tous les citoyens éligibles, indépendamment de leurs affiliations politiques, ethniques ou socio-économiques, la possibilité de participer pleinement. Des mesures d’accessibilité ont été mises en place pour les personnes âgées et les électeurs malvoyants, avec notamment des matériels en braille pour faciliter le vote indépendant des malvoyants.
Au total, 18 partis politiques étaient éligibles à ces élections générales, offrant aux électeurs un large éventail de choix pour exprimer leur volonté.
Bien que la mission ait constaté que les élections se sont déroulées dans une atmosphère de calme et avec une participation élevée des électeurs, certains observateurs ont regretté le rôle limité de la France dans ce processus électoral.
En conclusion, le Cambodge a été salué pour son engagement en faveur de principes démocratiques et d’élections authentiques. La mission d’observation continuera à suivre l’environnement post-électoral et à proposer des recommandations pour renforcer davantage encore le processus électoral dans le pays.
© David Nataf pour Dreuz.info
L’influence de la France continue de se perdre
L’on ne peut espérer que la France rayonne à l’étranger, sous la
gouvernance d’un Macron, l’imposteur dont l’un des buts est de
noyer le pays qui l’a vu naître.
Il mine la France.
Si notre pays n’est pas très présent aux élections au Cambodge,
comme le suggère cet article, du moins pouvons-nous nous
réjouir de la brillante présence de la France en Extrême-Orient.
En effet, l’Ecole Française d’Extrême-Orient, active depuis
plus d’un siècle au Cambodge (entre autres pays) continue à
participer aux découvertes et à l’entretien des merveilleux
temples khmers.
Je viens de terminer un livre passionnant du voyageur et
découvreur Henri Mouhot auquel nous devons une bonne
partie des découvertes dans la zone Cambodge/Laos, au
milieu du 19è s.
Effectivement, les Français ont été très actifs au Cambodge, avec un André Malraux qui monte une expédition pour piller Angkor. L’aventure tourne au fiasco, et le trafiquant d’oeuvres d’art se retrouvera en prison.
Ce tordu n’est pas la France.
Je viens de lire que la coopération bilatérale franco-cambodgienne
s’est renforcée cette année. Cela me ravit.
Certains observateurs ont regretté le rôle limité de la FRANCE ; tient donc !!! Quand on observe comment les élections se déroulent en FRANCE , il n’est nullement nécessaire que la FRANCE y mette son nez ! Avec les gougnafiers qui sont à la tête de l’état Français il y a vraiment de quoi se poser des questions . En FRANCE ce n’est pas sur un programme que ces cuistres sont élus ; MAIS comment ils détruisent et cherchent a détruire leurs rivaux , tout les moyens sont bons , même la bassesse fait partie de leurs “jeux” politiques . Avant de s’occuper des autres , il est important de balayer devant sa porte .