
Lorsque le FBI de Pittsburgh a informé le procureur du Delaware, qu’un document du FBI établissait un système de corruption impliquant le vice-président de l’époque, Joe Biden et son fils Hunter, les agents ont également confirmé qu’ils avaient déjà corroboré plusieurs détails et affirmations contenus dans le document.
Le formulaire FD-1023 du FBI décrit le stratagème suivant :
- Le PDG de Burisma, Mykola Zlochevsky, a engagé Hunter Biden au conseil d’administration de la société, ce dont Dreuz a été le seul média en français à parler à l’époque.
- Le but était d’obtenir le soutien de son père pour mettre fin à une enquête du procureur général ukrainien de l’époque, Viktor Shokin, qui enquêtait sur l’entreprise pour corruption.
- Zlochevsky aurait versé 5 millions de dollars à Joe Biden, et autant à Hunter.
- Joe Biden s’est d’ailleurs publiquement attribué le mérite d’avoir fait renvoyer Shokin.
- Donald Trump, alors président des Etats-Unis, a fait l’objet d’une tentative de destitution par une commission d’enquête du Congrès dirigée par le Démocrate Adam Schiff pour avoir demandé à l’Ukraine des informations sur cette affaire.
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Citant « une personne ayant connaissance du briefing », The Federalist rapporte que le bureau du FBI de Pittsburgh a validé comme étant vrai ce qui est affirmé dans le document, ajoutant à la gravité de l’affaire.
La source confidentielle du FBI a confirmé que l’individu cité dans le rapport s’était effectivement rendu dans les lieux décrits dans le document où les réunions ont eu lieu. En outre, l’employé du FBI en contact avec la source confidentielle aurait corroboré que ce dernier a rencontré Oleksandr Ostapenko, acteur clé de l’affaire Burisma.
- Le FBI aurait dit à M. Weiss qu’il avait corroboré ces détails au cours de la séance d’information, rapporte The Federalist.
- L’ancien ministre de la Justice de Donald Trump, William Barr, a confirmé que les autorités de Pennsylvanie ont examiné le document FD-1023, et l’ont envoyé au procureur du Delaware David Weiss, qui supervisait une enquête sur Hunter Biden.
Récapitulons
- La semaine dernière, Dreuz révélait – et nous étions encore une fois les seuls en langue française – que le sénateur Chuck Grassley a rendu publié le document FD-1023 d’une source humaine confidentielle du FBI selon lequel la compagnie pétrolière et gazière ukrainienne Burisma a versé à Hunter et Joe Biden chacun 5 millions de dollars de pots-de-vin pour que le vice-président de l’époque « protège » Burisma « de toutes sortes de problèmes ».
- Ces pots-de-vin s’ajoutaient aux plus de 4 millions de dollars versés à Hunter Biden et à son associé Devon Archer pour siéger au conseil d’administration de Burisma.
- Lundi, The Federalist a appris que le bureau du FBI de Pittsburgh avait confirmé l’authenticité de nombreux détails contenus dans le document FD-1023.
- Les agents du FBI de Pittsburgh ont déclaré que le document FD-1023 présentait des indices de crédibilité et qu’il demandait d’être examiné plus avant.
Le FBI n’est pas allé plus avant. Le département de la Justice n’a pas demandé une enquête. Il n’a pas, comme pour l’affaire d’accusation de collusion de Trump avec la Russie pour remporter l’élection, nommé d’enquêteur spécial, armé de moyens illimités, pour faire établir la vérité. Rien. Pas une enquête, pas même un commentaire.
Entrave à l’enquête et corruption
- Le bureau du procureur du Delaware a ignoré les accusations contenues dans le document FD-1023.
- Il a ignoré les preuves corroborantes accumulées par le bureau du FBI de Pittsburgh.
- Il a caché l’existence du document accusatoire aux dénonciateurs de l’IRS qui ont participé à cette affaire. Ils ont tous deux déclaré la semaine dernière qu’on ne leur avait jamais parlé de l’existence du document.
- Lesley Wolf, procureure adjointe du Delaware, a également exclu les agents du Fisc chargés de l’enquête sur Hunter Biden de la réunion où les agents du FBI ont révélé qu’il a encaissé 5 millions de dollars à l’étranger : pour une enquête fiscale, cette information était de la plus haute importance.
- Les dénonciateurs de l’IRS ont également témoigné que des parties de l’ordinateur portable de Hunter Biden leur avaient été cachées.
- Il leur a été explicitement interdit d’enquêter sur Joe Biden – ou d’interroger qui que ce soit en utilisant le nom de Joe Biden, ou « papa » ou « le grand homme », mots par lesquels Joe Biden est désigné dans les emails de Hunter Biden découverts sur l’ordinateur qu’il a oublié chez un réparateur.
- Les actions entreprises par Weiss pour donner suite à la réception des informations que le FBI a corroborées ne sont pas claires : il n’a rien fait.
La Maison-Blanche de Biden continue de prétendre que les accusations du document FD-1023 « ont été démenties depuis des années ». Comme les médias sont très occupés à protéger la réputation de Biden, ils ne demandent pas par qui et quand ces accusations ont été démenties : elles ne l’ont jamais été.
Conclusion
Sous la pression, le ministère de la Justice a accepté, ce lundi, que le procureur Weiss témoigne devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants, dirigée par les Républicains.
Mais même si le procureur du Delaware dit qu’il a enquêté sur le FD-1023, il l’a fait en cachant aux enquêteurs les documents qui leur permettaient de comprendre et exposer le système international de blanchiment d’argent, de corruption et de fraude fiscale qui accuse Joe Biden et son fils, et en leur interdisant d’interroger les témoins nécessaires.
Et le procureur n’affirme même pas avoir enquêté !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Et….”que va donc faire DREUZ dans cette galère ” cher JPG ? Vous nous permettez de conclure ,quelles que soient nos convictions à l’égard de la turbulence générée par cette affaire outre atlantique, qu’en tant que simples citoyens français, notre satisfaction réside dans la certitude d’avoir, d’ores et déjà ‘FAIT LE BON CHOIX’ en soutenant de nos voeux la candidature intègre d’un D. Trump.