Publié par Christian Larnet le 29 juillet 2023

Brillants, les fonctionnaires du quai d’Orsay. Spectaculaire, le ministre français des Affaires étrangères : il peut donner des leçons de désastre programmé au monde entier.

Avec sa nouvelle constitution, le Mali a abandonné le français, qui était la langue officielle du pays depuis 1960. En vertu de la nouvelle constitution adoptée à une écrasante majorité (96,91 % des voix) lors du référendum du 18 juin 2023, le français n’est plus la langue officielle. Bien que le français soit la langue de travail, 13 autres langues nationales parlées dans le pays recevront le statut de langue officielle.

Le Mali compte environ 70 autres langues locales parlées dans le pays et certaines d’entre elles, dont le bambara, le bobo, le dogon et le minianka, se sont vu accorder le statut de langue nationale en vertu d’un décret de 1982.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







  • Le colonel Assimi Goita, chef de la junte malienne, a mis en vigueur la nouvelle constitution du pays, marquant ainsi le début de la quatrième république dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
  • Selon la présidence, l’armée malienne, depuis sa prise de pouvoir lors d’un coup d’État en août 2020, a soutenu que la constitution serait essentielle à la reconstruction du pays.
  • Le Mali a connu deux coups d’État au cours des dernières années, l’un en août 2020 et l’autre en mai 2021.
  • La junte avait initialement promis d’organiser des élections en février 2022, mais les a ensuite reportées à février 2024.

La décision du Mali d’abandonner le français intervient en réponse à une série d’erreurs, de choix malavisés et de décisions arrogantes prises par les responsables du ministère.

De plus, les sentiments anti-français se sont intensifiés suite à l’échec cuisant de leur intervention militaire contre les islamistes, qui a été menée sur la base d’une stratégie perdante. Ce mécontentement se répercute d’ailleurs à travers toute l’Afrique de l’Ouest, alimenté par une ingérence militaire déplorable et une politique française médiocre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous