
Prêtres, laïcs engagés, catéchistes, parents, nous sommes tous conscients de la difficulté de rencontrer les jeunes de 13 à 18 ans pour leur faire découvrir la bonne nouvelle de Jésus Christ. Même les familles chrétiennes les plus soucieuses de partager leurs convictions se heurtent à l’indifférence ou au refus de leur propres enfants. La transmission des valeurs de foi ne se fait plus.
La proposition de la foi chrétienne se confronte en effet depuis les années septante à la sécularisation de la société et à la médiatisation quotidienne de sentiments anti-chrétiens. La promotion de l’individu et de la consommation, les phénomènes de modes chez les jeunes, les nouveaux modèles de vie, beaucoup de marqueurs de notre époque tracent cruellement les limites d’une évangélisation de plus en plus à contre-courant.
Dans ce contexte, les jeunes sont inévitablement amenés à arrêter toute relation ecclésiale en cours de route. L’influence des copains, l’apparition de nouveaux centres d’intérêt, les remarques insidieuses de certains enseignants, l’impact des médias, c’est toute l’alchimie psychologique dans laquelle ils baignent qui vise à disqualifier l’option chrétienne.
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On doit aussi s’interroger sur ce qui est à l’origine des mentalités actuelles des jeunes et d’une telle dévalorisation de la foi. L’offre biblique est pourtant riche de chemins d’humanité. Cela engendre souvent un sentiment d’impuissance chez ceux et celles qui sont motivés pour faire entrevoir aux jeunes l’intérêt d’une relation vivante au Christ dans ce monde tel qu’il est. Il nous faut donc poursuivre la réflexion et approfondir le dialogue, faire modestement des propositions si nous voulons offrir des opportunités de cheminement aux jeunes scolarisés et en apprentissage.
Comment leur permettre de rencontrer un Christ présent autant dans leurs réalités quotidiennes que dans leurs projets de vie ? Car viser un futur ne garantit pas d’avoir un avenir.
Il s’agit donc de savoir les rejoindre, afin de leur offrir dans les opportunités comme dans les défis, une boussole spirituelle fiable pour la traversée de cette grande aventure qu’est la vie humaine, et où l’Eglise a toujours pour mission d’être un guide d’expérience millénaire.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Pas sur que la jeunesse d’aujourd’hui soit moins concernée par Dieux que celle du passé…!
C’est peut-être même le contraire puisque la bible via internet est accessible à tous.
Serte il y a un déficit parental depuis environ 50 ans dû en grande partie aux joyeusetés féministes libérées…
« Mais à son corps défendant chacun constate que l’homme nor-male fait de grands efforts pour se mettre au niveau de ce genre’ de femmes pour ne pas en dire plus… »
Cela empêche t’il Dieu d’agir en particulier sur les cœurs des jeunes ? Non
L’actualité récente française a démontré au monde entier la dangerosité de jeunes déboussolés car dépourvus de tout projet gratifiant au sein de la société. Certains Maires (dont celui de Valence dans la Drôme pour ne pas le nommer) ont proposé un ‘deal’ aux parents de délinquants : soit on leur supprime certaines allocations MUNICIPALES ou des avantages tels qu’un bail dans un logt HLM, soit ils acceptent que leur rejeton soit suivi par un ‘éducateur de prévention’ au cours de ses activités scolaires, sportives, ou péri scolaires..pdt 1 an . N’y aurait il pas là une occasion unique , dans les paroisses, de susciter des vocations d’animateurs culturels et cultuels, oeuvrant dans toute la commune car rétribués sur le budget de la Mairie… Outre l’Eglise, des formateurs issus du scoutisme pourraient aussi y contribuer utilement …(?)