
Le docteur Sharon Elrai Price, qui fut responsable des services de santé publique israéliens durant la période Corona, a intenté un procès pour diffamation contre une opposante aux vaccins qui l’a diffamée et a publié des calomnies contre elle sur les réseaux sociaux, et elle a gagné.
La juge du tribunal de première instance de Bat Yam, Ronit Ophir, a ordonné à l’opposante au vaccin Yospa Barak-Tamir de dédommager la responsable des services de Santé, le Dr Sharon Al-Rei Price, pour l’avoir diffamée et calomniée à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux. Le juge a déterminé que Barak Tamir dédommagera Al-Rei Price du montant maximum prévu par la loi.
Le juge écrit dans sa décision :
“Je vais le dire dès le début et clairement – les affirmations de la défenderesse disant que le fils mineur de Sharon Elrai Price n’était pas vacciné ont été prouvées comme étant des affirmations fausses qui n’ont aucun fondement.” Le juge a également écrit : “La plaignante [Elrai Price] a présenté au tribunal le certificat de vaccination Corona de C.”
Le juge a également déclaré dans son verdict :
“Il ne s’agit pas d’une critique des faits, mais de publications qui sont presque toutes dirigées contre la plaignante personnellement, tout en propageant de faux faits concernant la vaccination de ses enfants, en répandant des spéculations et des conspirations concernant la prétendue implication de la plaignante dans des conflits d’intérêts qui n’ont aucun fondement et la défenderesse ne s’est même pas donné la peine d’examiner si ses accusations reposaient sur des données factuelles existantes.”
Tout au long du verdict, la défenderesse a été sévèrement critiquée par le juge.
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Par exemple, le juge écrit :
“la défenderesse s’est donné pour but de combattre la demanderesse et ses actions en tant que responsable des services de Santé et sa lutte contre l’épidémie de Corona. La stratégie adoptée a été de détruire la crédibilité publique de la plaignante. Pour ce faire, la défenderesse a utilisé la tactique du “bombardement” de l’espace virtuel avec des publications accusatoires répétées sur la plaignante, qui se sont étalées sur des mois. Son arme était le clavier, sa langue aiguisée et son imagination fertile, qui ne passait pas les faits au crible et ne prenait pas la peine de les vérifier avant leur publication. Tout cela témoigne de l’absence de bonne foi dans les publications de la défenderesse.”
Franchement, ça me rappelle de nombreux commentaires obsessionnels sur Dreuz, venant de personnes qui répétaient inlassablement en boucle les mêmes accusations, ne cherchaient jamais à les vérifier, et ignoraient les éléments factuels que Dreuz publiait.
Le jugement indique :
“En ce qui concerne l’attribution d’une compensation, j’ai constaté que l’ensemble des circonstances de notre affaire exige l’attribution d’une compensation au niveau maximum établi par la loi en raison de l’intention de nuire à la plaignante”.
La juge Ronit Ofir explique que la position de la plaignante mérite une protection supplémentaire, soit l’inverse du droit américain, où les personnalités politiques ne bénéficient de presque aucune protection :
“Dans les circonstances de notre affaire, le fait que la plaignante soit une personnalité publique a, à mon avis, tendance à aggraver la situation de la défenderesse. Les fausses publications sur la plaignante occupant une position publique ont été faites avec l’intention claire de nuire à sa position et à sa réputation auprès du public.
Enfin, la juge Ronit Ofir fait ce rappel important qui mériterait d’être médité par les opposants au vaccin :
Même s’il existe un différend scientifique concernant l’efficacité des vaccins ou la politique du ministère de la Santé ; après tout, il est possible de mener ce différend de manière objective, sur la base de données réelles, d’études scientifiques et de conclusions découlant de ces données.
Mais il n’est pas possible de mener un quelconque conflit de fond sur la base de fausses données et sur la base de faux faits.
Dans toute société humaine qui désire la vie [donc pas les islamistes], il y a un intérêt public, et les personnes qui choisissent d’exercer une fonction publique et de supporter le fardeau public ne doivent pas être exposées à de fausses publicités diffusées un peu partout et sans contrôle, ce sont des armes non conventionnelles.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Rien à ajouter : le Droit a été appliqué. Point barre.
Oui, vous avez raison pour les petits filous de commentateurs. Dommage que vous ne puissiez pas demander de dédommagement 😉.