
Lors d’une interview accordée au Wall Street Journal, le 6 juin dernier, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré qu’il s’inquiétait de la possible réélection de Donald Trump l’an prochain, disant qu’il ne sait pas exactement comment le dirigeant républicain aurait réagi si la Russie avait envahi le pays pendant sa présidence.
Ce désaveu ne lui a pas porté chance car lors du sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Vilnius, en Lituanie, les membres de l’OTAN, poussés par Joe Biden, ont décidé qu’ils n’étaient pas prêts à accorder à l’Ukraine une offre d’adhésion à part entière.
Mercredi (le 12 juillet), lors de sa rencontre avec le président Biden, ce dernier s’est perdu dans ses mots, appelant le président ukrainien “Vladimir”, le prénom de son ennemi russe, avant de se corriger. Si la prononciation erronée de deux noms de même racine peut sembler anodine, les Ukrainiens ont pris très au sérieux la nécessité de se différencier de leurs voisins russes depuis le début de l’invasion l’année dernière.
Finalement , après la photo de groupe des leaders du sommet de l’OTAN, le président Zelensky a dû guider Joe Biden vers la sortie.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Bonchie, paru sur le site de RedState, le 12 juillet.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
*******************
La guerre des mots entre la Maison Blanche et Zelensky s’intensifie
Comme RedState l’a rapporté mardi, le président ukrainien Volydymyr Zelensky s’est lancé dans une tirade contre l’OTAN, accusant l’alliance de faiblesse et d’aide à la Russie. Il réagissait au sommet de l’OTAN en Lituanie et au cours duquel les pays membres ont indiqué qu’ils ne fixeraient pas de date pour l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance:
(…) Il semble qu’il n’y ait aucune volonté de faire de l’Ukraine un membre de l’Alliance. Cela signifie qu’une fenêtre d’opportunité est ouverte pour négocier l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN lors de négociations avec la Russie. Et pour la Russie, cela signifie une motivation accrue de faire régner la terreur. Cette incertitude est synonyme de faiblesse.
Comme je l’ai expliqué dans un précédent article, les exigences de M. Zelensky ne sont tout simplement pas réalistes.
Si l’Ukraine devait être admise au sein de l’OTAN alors qu’elle est en guerre ouverte avec la Russie, toutes les nations de l’OTAN seraient soudainement entraînées dans une guerre ouverte en raison de l’Article 5 (qui est l’engagement à la défense mutuelle des États membres).
De manière quelque peu surprenante, la Maison Blanche elle-même se défend à présent contre M. Zelensky.
Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a lancé un avertissement à peine voilé à Kiev, un jour après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se soit lancé dans une tirade sur les réseaux sociaux à propos de ce qu’il a qualifié de retard “absurde” dans l’offre à son pays d’une voie vers l’adhésion à part entière à l’OTAN:
(…) Les États-Unis d’Amérique se sont mobilisés pour fournir une énorme capacité afin de s’assurer que les braves soldats ukrainiens disposent des munitions, de la défense aérienne, de l’infanterie, des véhicules de combat, de l’équipement de déminage et de bien d’autres choses encore pour pouvoir se défendre efficacement contre les assauts de la Russie et pour reprendre également des territoires.(…)
En fait. M. Sullivan a raison.
Le désespoir de M. Zelensky est compréhensible, mais cela ne change rien à la réalité sur le terrain.
La contre-offensive ukrainienne ne s’est pas déroulée comme prévu, avec peu de territoires regagnés et aucun signe indiquant que les Russes sont prêts à abandonner le combat.
L’OTAN ne peut pas se permettre d’entrer dans une guerre avec la Russie, et admettre l’Ukraine à ce stade le garantirait.
Je dirai que la colère de M. Zelensky est quelque peu justifiée, même si elle n’est pas réaliste.
Depuis un an et demi, Washington se sert de l’Ukraine comme d’un support de communication sur le plan intérieur et au niveau international.
Joe Biden n’a cessé de déclarer que la lutte contre ce pays était une lutte pour la “démocratie” elle-même.
Pendant tout ce temps, la Maison Blanche n’a rien fait pour tenter de négocier la paix, mais a activement cherché à enfoncer l’Ukraine dans le conflit afin d’affaiblir la Russie. Dans ces conditions, on peut imaginer ce que ressent le président Zelensky, qui a été amené à la porte pour constater qu’elle était fermée de l’intérieur.
Cela dit, est-ce que l’Administration Biden est sur le point de réévaluer sa position à l’égard de l’Ukraine et de la manière dont nous l’aidons dans sa guerre ?
Je doute sincèrement que cela se produise.
Cela représenterait un retour en arrière énorme de la part du président Biden par rapport à ses proclamations passées.
Je ne crois pas que Joe Biden et ses collaborateurs vont accepter de perdre la face de la sorte avant les élections de 2024.
En outre, seulement 46 milliards de dollars ont été dépensés sur les plus de 100 milliards de dollars alloués par le Congrès.
Cela signifie qu’il reste encore une tonne d’argent à dépenser légalement pour l’effort de guerre en Ukraine. Cela devrait permettre à M. Biden de gagner suffisamment de temps pour passer le cap des élections de 2024.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Red State
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Et bien sûr, tout le monde fait comme si l’état de Bidon était parfaitement normal et comme s’il était un réel interlocuteur. C’est sidérant !!!
Le message de BIDEN et de son Administration à l’égard de l’Ukraine est réaliste et rationnel (sinon totalement dépourvu d’une certaine dose de cynisme..!) tandis que Zélensky aurait forgé le rêve fou d’entrainer toute la planète dans l’affrontement avec la Russie ?? ou s’agit il d’une naiveté feinte de sa part ? Ce qui est certain en revanche c’est qu’il a manqué de perspicacité en soulevant la question de la position de l’ex (et peut être futur) Pdt Trump, car ce dernier a clairement indiqué “qu’il ne lui faudrait pas plus de 48 heures pour arriver à un accord avec Poutine”. Zélensky a encore beaucoup à apprendre de D. Trump !
Beaucoup à apprendre tout court…
Une chose m’interpelle ; un individu comme Biden qui de toute évidence est sénile et qui à le “feu nucléaire” à la portée de sa main ,soit encore à la tête des USA . Surtout que le monde entier sait très bien qu’il ne prend plus aucune décision . Quand à Zelensky ,quel charlot ! Zelensky le sbire qui veut entrainer l’europe dans SON conflit . Il est temps que TRUMP revienne pour remettre de l’ordre .
M. Zelinsky au milieux de tous les pays représentant les pays membre de l’Otan fait un peu voyou et déshonore sa fonction de Président, je constate qu’il a pris pour habitude vestimentaire de se presenter à ses interlocuteurs internationaux dans ses nombreux déplacement, toujours en Tee Shirt ou en Sweatshirt.
Ainsi, finalement, l’Ukraine voulaitêtre consacrée comme une démocratie florissante méritant d’entrer dans le “jardin” exclusif habité par les vertueux – l’OTAN et l’Union européenne. Cette effusion de respect pour un pays qui est un puits de corruption, où tous les partis politiques sauf ceux des dirigeants sont interdits, où une censure draconienne a liquidé tout semblant d’indépendance des médias (bien plus répressive que dans la Russie de Poutine), où le plus doux des dissidents est exilé ou emprisonné, où des statues sont érigées en l’honneur de Stepan Bandera, le chef assassin des SS ukrainiens qui étaient les partenaires des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
Guerre mondiale.
L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine, Bridget Brink, le 4 juillet à l’ambassade des États-Unis à Kiev. (Ambassade des États-Unis à Kiev, Ukraine, Flickr, domaine public)
Quelques-uns, les Victoria Nuland, savent peut-être ce qu’il en est mais ignorent cyniquement ces vérités gênantes alors qu’ils poursuivent sans relâche leur propre programme de contrôle hégémonique. Cependant, la plupart des membres de la classe politique du pays qui cultivent cette tromperie souffrent du fantasme collectif que le nihilisme américain favorise.
Biden n’est pas aux commandes ,ce n’est qu’un pantin ultime marionnette du marécage des néoconservateurs
Le désir de l’Ukraine de rejoindre l’OTAN est compréhensible. Il est tout à fait logique qu’un pays qui a été brimé et envahi par un voisin plus puissant cherche la protection d’une puissance extérieure. Toutefois, la stratégie est une question de choix, et les choix des États-Unis sont aujourd’hui très difficiles à faire. Pendant la majeure partie de la période de l’après-guerre froide, les États-Unis ont pu étendre leurs engagements internationaux à un coût et à un risque relativement faibles. Cette situation n’existe plus. Avec les pressions fiscales à l’intérieur du pays, un grave défi pour leur position en Asie, et la perspective d’une escalade et d’une érosion de la crédibilité vis-à-vis de Moscou, le maintien de l’Ukraine hors de l’OTAN reflète simplement les intérêts des États-Unis. Au lieu de faire une promesse douteuse qui présente de grands dangers mais qui ne rapporterait pas grand-chose en retour, les États-Unis devraient accepter qu’il est grand temps de fermer la porte