Publié par Magali Marc le 26 août 2023

N’en déplaise à ses ennemis tels que Chris Christie (qui a déclaré lors du débat de mercredi que Donald Trump ne devrait jamais redevenir président des États-Unis) et Nikki Haley (qui a prétendu sur Fox News qu’il est « …l’homme politique le plus détesté de toute l’Amérique »), il n’en reste pas moins que Donald Trump domine de loin les candidatures des primaires du GOP. Ses chances d’être réélu contre le tandem Biden/Harris sont difficiles à prévoir à ce stade-ci, mais cela n’a rien à voir avec les multiples inculpations qui le servent plus qu’elles ne lui nuisent et à tout à voir avec le fait qu’il est encore trop tôt pour prédire les résultats des élections de novembre 2024. Plusieurs analystes conservateurs pensent maintenant que Donald Trump a montré que c’est lui le chef du GOP.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Mark C. Ross, paru sur le site d’American Thinker, le 25 août.

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C’est le parti de Trump maintenant


Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, l’ancien Parti Républicain gît tranquillement dans le cimetière de l’histoire.

Les Doles et les McCains ont disparu.

Les Romney et les Murkowski les rejoindront bientôt.

La plus récente démonstration de cette nouvelle réalité s’est produite lorsque Chris Christie a été bruyamment hué lors de sa première présentation au récent débat républicain. Ce n’était pas la dernière fois qu’il était hué et, oui, il est lui aussi dans le bus express qui le conduira au cimetière.
Pour être clair, il ne s’agit pas particulièrement d’une question d’idéologie, mais d’une question d’attitude.

La force de Trump ne réside pas dans son “charme” ou dans le fait qu’il ait lu Milton Friedman ou l’économiste Ludwig von Mises. C’est sa nature combative.

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés n’ont rien à voir avec les nuances des politiques publiques.

Ceux qui assistent aux apparitions publiques de Donald Trump savent que le problème est l’expansion d’un gouvernement autoritaire. C’est tout.

Ils ne veulent pas qu’on leur parle de formes de conservatisme “plus gentilles et plus douces”.

Ils veulent garder la liberté que Dieu leur a donnée… et ils la voient leur être volée tous les jours.

La législature californienne est déjà saisie d’un projet de loi qui compromettrait gravement l’existence des pelouses décoratives devant les commerces.

Ils s’attaqueront ensuite à vos jardins résidentiels avant et arrière.

Une solution pragmatique aux pénuries d’eau le long de la côte pacifique consisterait à construire quelques nouvelles centrales nucléaires et à utiliser une partie de l’électricité produite pour alimenter les usines de dessalement.

Ce n’est rien d’autre que l’idéologie qui s’oppose à ce bon sens.

Un premier exemple de l’incapacité abjecte de l’Establishment républicain à reconnaître la détresse de ses électeurs s’est produit lors de la campagne présidentielle ratée de 1996.

Jack Kemp, ancienne vedette de la National Football League et membre du Congrès de New York, a participé à un débat télévisé sur la vice-présidence contre le Démocrate Al Gore [ NdT: Al Gore a été V-P de Bill Clinton de 1993 à 2001 et candidat présidentiel en 2000 ].

M. Kemp était le chouchou de l’Establishment républicain en raison de ses propositions très médiatisées visant à tendre la main aux quartiers défavorisés des villes grâce à des concepts de grande envergure tels que les “zones d’entreprise”.

À un moment donné, le modérateur a demandé à Al Gore et à Jack Kemp de discuter de la question des congés parentaux imposés par le gouvernement.

M. Gore s’est alors mis à parler de la profonde détresse des parents qui travaillent et de la nécessité de forcer les employeurs à accorder des privilèges spéciaux aux travailleurs qui ont des enfants.

Il lui était bien sûr interdit de mentionner que si les mères américaines devaient aller travailler, c’était en grande partie pour trouver l’argent nécessaire à l’augmentation des impôts que l’Establishment démocrate avait imposée.

Lorsque la caméra s’est tournée vers M. Kemp, il s’est laissé aller à ce que les libertariens appellent “la règle des 65%”. Il soutenait le concept de congé parental, mais pas dans la mesure extrême que M. Gore venait de préconiser.

Si Ronald Reagan avait été à la place de M. Kemp, il aurait tout simplement dit :

« Et c’est reparti. Vous nous dites que si le gouvernement ne s’occupait pas de la façon dont les gens sont traités au travail, ils n’auraient aucun moyen réaliste de former et d’élever des familles… alors que c’est ce qu’ils font depuis des milliers d’années ».

Donald Trump est fait de la même étoffe.

Et, maintenant que le moule a été brisé, d’autres adoptent certaines des mêmes caractéristiques.

Le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, revêt une importance particulière. En tant que carriériste républicain originaire de Californie, il s’est montré à la hauteur de la situation.

D’autres suivront.

La question récurrente est de savoir si Donald Trump jouit ou non d’une popularité similaire auprès de la population américaine en général et de ce qui est aujourd’hui son Parti Républicain.

Dans l’état actuel des choses, l’investiture lui revient même s’il est reconnu coupable d’avoir fait des déclarations controversées sur l’élection de 2020.

C’est un crime ? Vraiment ?

Pour les voyous de l’État profond en tout cas, c’est un crime – du moment que vous vous appelez Donald Trump.

Ses partisans savent que c’est de la foutaise.

Ce que l’on ne mentionne pas assez souvent, c’est que le scepticisme actuel quant à la légitimité de l’élection de 2020 n’est pas le résultat des déclarations de Donald Trump.

Il s’agit de la conclusion logique à laquelle nombre d’entre nous parviennent en raison de l’incompétence manifeste du tandem Biden-Harris.

Notre système électoral a rarement, voire jamais, choisi de telles médiocrités plutôt que des compétences avérées.

Comme nous tous, le Président Trump exprime ses doutes alors qu’il assiste à l’implosion continue de l’Administration Biden-Harris.

Si l’on ajoute à cela le scandale de la corruption de Joe, seuls les adeptes les plus dogmatiques et les plus dévoués resteront dans son camp.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source: https://www.americanthinker.com/blog/2023/08/its_trumps_party_now.html

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