
Les Etats-Unis vivent un moment crucial et tragique.
Joe Biden est complètement sénile, profondément corrompu, et les preuves de sa corruption, dévoilées par les commissions d’enquête de la Chambre des représentants, se font plus nombreuses et accablantes de jour en jour. Il montre, en supplément, sa totale absence de compassion. Il s’est rendu dans l’ile de Maui, dans l’archipel de Hawaï, après un incendie ravageur causé non pas par le « réchauffement global » (thèse débile et fausse), mais par la chute d’un arbre sur une ligne à haute tension, et aggravé par la restriction de l’usage d’eau par les pompiers dans l’ile, au nom de la protection de l’environnement (l’écologisme radical a encore frappé, et il y a plus de cent morts), et précisément, il s’est rendu dans l’ile de Maui après l’incendie : pendant l’incendie, il passait son temps à la plage, effondré et inerte sur un siège pliant, et quand on lui parlait de l’incendie il disait « pas de commentaires » ou « je suis en vacances ». Une fois à Maui, il a comparé un incendie dévastateur à un éclair qui a failli mettre le feu au garage de sa voiture dans le Delaware. Il a été hué par la population le long du parcours, a parlé trois minutes en lisant un téléprompteur, s’est fait guider vers sa table, et s’est endormi pendant le diner officiel. Il devrait être en prison, et n’aurait jamais dû devenir président : il a, comme il l’a dit lui-même un jour où la sénilité l’a fait parler bien plus qu’il n’aurait dû, bénéficié de la plus grande opération de fraude électorale jamais organisée.
En parallèle, Rudy Giuliani, un homme remarquable, l’un des plus grands maires qu’ait eu la ville de New York dans son histoire, l’ancien procureur qui a démantelé la mafia aux Etats-Unis, a dû se rendre à Atlanta pour se constituer prisonnier, verser une caution pour rester libre, et voir un shérif gauchiste, médiocre et arrogant le traiter comme un criminel. Son crime est d’avoir été l’avocat de Donald Trump, car aujourd’hui la gauche américaine considère comme un crime le fait d’être l’avocat de Donald Trump.
Rudy Giuliani a fait une déclaration dans laquelle il a dit que les procédés des Démocrates et de l’administration Biden sont iniques et crapuleux, car traiter comme des criminels des avocats qui font leur travail est digne d’un régime autoritaire. Peu de temps avant lui, John Eastman, professeur de droit, l’un des plus éminents juristes américains aujourd’hui, était lui aussi venu se constituer prisonnier, et avait fait des déclarations allant dans le même sens que Rudy Giuliani. Ce jeudi, Donald Trump viendra à son tour se constituer prisonnier. Dix-neuf personnes qui ne sont coupables d’aucun crime doivent s’être constituées prisonnières avant vendredi à midi. La procureur gauchiste rance Fani Willis piétine les lois et la Constitution, comme Jack Smith, Alvin Bragg, et Letitia James l’ont fait avant elle, et les grands médias applaudissent, et en France, des propagandistes qui salissent le métier de journaliste en mentant applaudissent aussi.
Dans la soirée de mercredi, un débat a eu lieu sur FoxNews entre les candidats républicains à l’élection primaire, et Donald Trump, qui domine de manière écrasante l’élection avait décidé d’être absent, et de faire diffuser sur X (ex-Twitter) à la même heure un entretien réalisé avec Tucker Carlson. L’un et l’autre ont de bonnes raisons d’en vouloir à FoxNews. Tucker Carlson a été renvoyé de FoxNews du jour au lendemain, et Trump sait que les fils Murdoch avaient choisi de soutenir la candidature de Ron DeSantis. L’entretien, que j’ai regardé, a attiré des millions de spectateurs, beaucoup plus que le débat. [NDLR l’entretien sur X a été regardé par 245 millions de personnes pour l’instant, car le nombre continue de progresser – contre environ 10 millions pour le débat de Fox News].
Trump a été brillant, remarquable, détendu, et le but de l’entretien était, je pense, essentiellement de le montrer sous ce jour, dans un contexte où il ne fait face à aucune agressivité et peut être vraiment lui-même. Il ne fait guère de doute qu’il sera le candidat républicain et aura, sauf si les fraudes sont à nouveau très importantes, toutes les chances de gagner et d’envoyer Joe Biden vers la retraite et la prison.
Principales phrases de Trump :
« Je pense que [Biden] est le président le plus corrompu que nous ayons jamais eu. Et il a aussi la particularité d’être le plus incompétent… Biden est compromis, car la Chine en sait beaucoup sur lui. Les Chinois savent d’où vient l’argent. Ils savent où il se trouve, qui l’a versé — c’est probablement eux qui l’ont versé… Il est le candidat de Mandchourie et il a peur. Il ne peut dire à la Russie de partir de Cuba. Il ne peut dire à la Chine de partir de Cuba ». (L’allusion au candidat de Mandchourie est une allusion a un film qui décrit la tentative d’une puissance communiste d’installer un candidat a sa solde a la Maison-Blanche).
Sur Biden encore :
« Vous le regardez, et on dirait qu’il marche sur des cure-dents — il est tellement raide. Et puis vous le voyez sur la plage, et il ne peut même pas soulever une chaise. Il ne peut pas marcher jusqu’à la chaise ».
Sur l’élection de 2020 :
« Je pense que l’élection a été truquée. Ils ont utilise le Covid pour tricher. Et nous avons tellement de documents là-dessus ; c’est si facile à prouver… Nous devons revenir aux bulletins de vote papier… Mike Pence avait le pouvoir de demander le renvoi des votes aux législatures des États ». (J’ai expliqué que tout ce qu’a dit Trump sur ces points est exact).
Sur les primaires républicaines :
« Desanctus [surnom donné par Trump à DeSantis] a échoué. Ses soutiens l’ont compris. Mais si quelqu’un d’autre que moi émerge, ils s’en prendront à lui avec autant de violence qu’à moi. Ces gens sont malades. Ils s’acharneront sur lui. Et il ne sera pas capable de tenir le coup — j’ai le mérite d’avoir plutôt bien résisté. »
Sur Kamala Harris, qui parle comme une débile dès qu’elle prononce une phrase :
« Elle parle en vers. Elle dit, “l’autobus va ici, l’autobus va là-bas, c’est ce que font les autobus”. »
Sur le fait qu’il est très détendu face aux mises en examen :
« Je suis très haut dans les sondages, et cela montre que les gens comprennent. Les gens voient que c’est une imposture. Et les gens voient cet horrible procureur [en Georgie]. Elle a dit en gros que je n’avais pas le droit de contester une élection. Et Stacey Abrams ? Et Hillary Clinton ? Et tous les démocrates depuis des années ? »
Il a aussi dit qu’il avait été beaucoup trahi et qu’il savait maintenant qui sont les traitres. Il a répété que s’il était président, l’Ukraine n’aurait pas été envahie, et Taïwan ne serait pas menacée.
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Donald Trump a dit qu’il regarderait le débat organisé sur FoxNews, et que le débat lui permettrait peut-être de voir qui pourrait être candidat à la vice-présidence à son côté. J’ai regardé le débat, j’ai noté l’hostilité de FoxNews à Trump : juste avant le débat, une publicité payée par l’organisation d’extrême gauche MoveOn a été diffusée, accusant Trump d’être un criminel (quelle délicatesse de la part des Murdoch !), et je dois dire que je doute qu’un des candidats présents puisse être candidat à la vice-présidence.
Deux d’entre eux se sont éliminés d’emblée : Asa Hutchinson, ancien Gouverneur d’Arkansas et Chris Christie, ancien Gouverneur du New Jersey. Ils ont l’un et l’autre tenu des propos minables, vils et insultants vis-à-vis de Trump, et ont défendu la justice telle que pratiquée par Fani Willis. Ils ont été hués par la foule. Ils vont rapidement prendre la porte de sortie. Nikki Haley, ancien Gouverneur de Caroline du Sud a dit qu’il était temps qu’une nouvelle génération de Républicains, plus jeunes, arrive au pouvoir, ce qui signifie que Trump ne la choisira pas non plus. Mike Pence est venu tenter de défendre son honneur, perdu le 6 janvier, il l’a fait en vain, et va lui aussi sortir bientôt de la course. Doug Burgum, Gouverneur du Dakota du Nord, a tenu des propos dignes d’intérêt, mais ce n’est pas suffisant. Il sortira bientôt lui aussi. Tim Scott, sénateur de Caroline du Sud peut être classé dans la même catégorie que Doug Burgum : c’est un homme noir, ce qui pourrait en faire, à la rigueur, l’homme qu’il faut, mais il manque du charisme requis pour se hisser au niveau national. Disons qu’il a une très légère chance.
Restent deux candidats, Vivek Ramaswami, un jeune entrepreneur qui a fait fortune, et Ron DeSantis. Vivek Ramaswami a couvert Trump d’éloges, presque trop. Il a tenu des propos pertinents sur la politique intérieure, mais aussi des propos excessifs : il a parlé de supprimer environ la moitié des administrations fédérales. Et surtout, il a affiché des positions isolationnistes en politique étrangère, et a suggéré d’abandonner le soutien américain à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan. Je m’attends à ce que sa cote de popularité baisse, et il n’est à l’évidence pas du tout l’homme de la situation. C’est un irresponsable.
Reste Ron DeSantis. Le format du débat lui convient mieux que celui du discours devant les foules, et si devant une foule, il manque de charisme, dans un débat, il est bien plus à son aise. C’est un conservateur solide et cohérent. Il a tenté de critiquer Trump sans aller trop loin, et a dit qu’il avait fait mieux que Trump pendant la pandémie : agir au niveau d’un Etat est une chose, agir au niveau fédéral est une autre chose, et DeSantis a pu apparaitre comme prenant la posture du donneur de leçons. Trump n’appréciera pas et continuera à l’appeler DeSanctus. Ron DeSantis restera en deuxième position. Il sera un bon candidat en 2028. Je persiste à penser qu’il aurait dû attendre l’élection de 2028 et qu’il n’avait aucune chance face à Trump. Et je pense que Trump va chercher ailleurs son candidat à la vice-présidence.
Trump a eu raison de ne pas participer au débat. Bret Baier animateur principal est hostile à Trump et a tenu à insérer dans le débat une question sur les mises en examen subies par Trump, à l’évidence destinées à susciter l’hostilité envers Trump. Si Trump avait été là, il aurait été, de toute façon, le centre de l’attention, les attaques d’Asa Hutchinson et de Chris Christie l’auraient entrainé dans de vaines polémiques, les justifications de Mike Pence l’auraient obligé a répondre, les propos voilés sur son âge de Nikki Haley l’auraient aussi obligé à répondre, les éloges à son égard de Vivek Ramaswami, mêlés a des propos excessifs et isolationnistes, l’auraient contraint de se démarquer, le ton de donneur de leçons qu’a pu prendre Ron DeSantis l’aurait contraint de remettre Ron DeSantis à sa place. Trump rester et restera très haut, au-dessus de la mêlée. Qu’un aussi grand homme soit traité comme il l’est par la gauche américaine et mondiale et par quasiment tous les médias occidentaux montre à quel degré le monde occidental est malade aujourd’hui.
Poutine vient d’éliminer Prigogine et ses lieutenants. Il l’a fait au-dessus de la Russie, par un missile sol-air, ce qui évitera toute enquête internationale. Prigogine était un assassin, Poutine est aussi un assassin. Poutine a montré une fois de plus qu’il est un dictateur criminel. Face à un dictateur criminel, il faut un homme fort qui se fasse respecter, pas un paillasson sale. Biden est un paillasson sale. Il faut qu’en novembre 2024, le paillasson sale soit mis à la poubelle. Si des procureurs tels que Fani Willis (ou Jack Smith, ou encore Alvin Bragg et Letitia James) étaient mis à la poubelle en même temps que le paillasson sale, l’air aux Etats-Unis serait plus respirable.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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Comme DeSantis est hors course pour être VP (dommage pour lui, il reste un excellent gouverneur), J’imagine beaucoup Kari Lake qui prendrait la relève pour 2028 qu’en dites vous ?
Je peux me tromper, mais je ne pense pas que Trump choisira Kari Lake. Elle n’est pas élue ou que ce soit. Si Trump revient à la Maison Blanche, elle y aura, par contre, toute sa place. Trump doit choisir un élu ou une élue susceptible de lui assurer des grands électeurs supplémentaires. Quelqu’un comme Tim Scott ou Glenn Youngkin. S’ill trouvait une femme noire élue, ce serait mieux encore. Winsome Sears est née hors des Etats-Unis et ne peut être vice-présidente.
Candace Owens ?
Candace Owens n’est pas une élue, mais une commentatrice. Il lui est en supplément arrivé de critiquer Trump, ce qui, pour Trump, n’est pas pardonnable.
Bon, il ne lui reste plus qu’à me choisir alors ! 😆
J’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés. (1 Sam.2.30)
Cela n’engage que moi mais en regardant bien le visage de Trump laissé sur x (ex Twitter) on peut y voir qu’il est de mèche avec Dieu 😉👍
❤
Merci Mr Milliere, pour votre analyse qui resume bien ce qui s’est passe mercredi soir et les enjeux derriere. On ne lit ca nulle part. Votre travail est vraiment precieux
J’ai une question au sujet de la declaration de John Eastman, lorsqu’il s’est rendu: A t’il dit qu’il y avait des lois prevues pour empecher les abus de pouvoir des procureurs?
C’est ce que j’ai cru comprendre
Merci beaucoup. Oui, c’est ce qu’a dit John Eastman. Les démocrates, comme je l’explique, sont en train de violer de nombreuses lois, et même la Constitution. Obtenir le respecter des lois et de la Constitution dans ces conditions est très difficiles. Les républicains à la Chambre des représentants enquêtent sur Fani Willis et envisagent de mener contre elle une procédure de destitution qui, hélas, n’aboutira pas, car le Sénat ne la votera pas. Le gouverneur républicain de la Georgie pourrait la révoquer. Il ne le fera pas, car il déteste Trump.
Bonjour et merci pour ces explications.
Le gouverneur de la Georgie ne peut il etre tenu responsable s’il ne lance pas cette procedure de destitution et se faire a son tour empecher par les republicains?
Le gouverneur est dans l’exécutif, donc il ne peut pas lancer une procédure de destitution.
Les électeurs de Géorgie pourraient essayer de le limoger. Il faudrait pour cela qu’ils recueillent un certain nombre de signatures pour organiser un référendum.
Un gouverneur peut révoquer un procureur. Ron DeSantis en a révoqué deux. Brian Kemp déteste Trump et ne révoquera pas Fani Willis. Il pourrait effectivement être limogé par un référendum, mais je ne pense pas que ce référendum aura lieu. Brian Kemp est populaire en Georgie.
LE GOP DE GÉORGIE SE PRÉPARE À RETIRER LE PROCUREUR D’ATLANTA QUI A INCULPÉ DONALD TRUMP
UN PEU PLUS d’une semaine après qu’un procureur de Géorgie a inculpé l’ancien président Donald Trump pour avoir tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 de l’État, les républicains ont déclaré qu’ils utiliseraient une nouvelle loi pour la destitution de ses fonctions.
En Mai, Le Gouverneur Républicain. Brian Kemp a signé la loi qui a créé une nouvelle commission de personnes nommées politiques ayant le pouvoir de révoquer et de discipliner les procureurs élus sur les décisions ou les politiques visant à ne pas poursuivre certaines infractions. La loi vise à limiter ou à restreindre les procureurs réformateurs. Dans le cas du comté de Fulton – qui comprend Atlanta – cependant, le procureur de district Fani Willis n’est même pas connu comme un grand réformateur. Au lieu de cela, les législateurs républicains ont jeté leur dévolu sur Willis pour une autre raison : poursuivre la mauvaise personne.
Dans un post Facebook lundi, le sénateur de l’État. Clint Dixon, un républicain, a déclaré que Willis accusait Trump en raison d’un “objectif non battu de devenir une sorte de célébrité de gauche” et qu’elle devrait faire l’objet d’une enquête pour avoir utilisé le système de justice contre ses adversaires politiques.
Le Public Rights Project, un organisme à but non lucratif qui a travaillé sur un procès intenté par un groupe bipartisan de procureurs de Géorgie contre le projet de loi plus tôt ce mois-ci, a déposé jeudi une injonction préliminaire contre la commission visant à l’empêcher d’engager une procédure disciplinaire ou de renvoi contre un procureur alors qu’un litige sur la loi est en cours.
« Le raisonnement initial de la commission était de s’en prendre aux procureurs qui ne seraient pas assez poursuivis », a déclaré Jill Habig, directrice exécutive du Public Rights Project. « Il ne s’agit pas seulement de ne pas poursuivre suffisamment, il s’agit aussi de trop poursuivre si le défendeur est le mauvais du point de vue des responsables partisans qui créent et dotent cette commission. »
Habig, qui a déclaré que son groupe n’était pas d’accord avec cette caractérisation des procureurs ciblés par le projet de loi, a déclaré que l’injonction de bloquer l’éviction de Willis était nécessaire pour préserver la volonté des électeurs qui ont élu des procureurs dans tout l’État. (La commission n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.)
La nouvelle loi géorgienne est l’une des près de 40 mesures similaires introduites dans un tiers des États depuis 2017 qui ciblent les procureurs qui mettent en œuvre des réformes de la justice pénale populaire. Les récents efforts pour subvertir l’autorité des procureurs élus ont été en grande partie poussés par des législateurs républicains blancs dans les États gerrymanderderderds contre les démocrates noirs dans les îles libérales des villes, a déclaré Habig.
« Plus d’un tiers des États ont envisagé une législation pour exercer des représailles contre les procureurs locaux pour avoir poursuivi des politiques avec lesquelles ils ne sont pas d’accord », a déclaré Habig. « Cela fait partie d’une tendance nationale que nous voyons chez les législatures d’État à prédominance blanche, souvent gerrymanderderd, ciblant les procureurs – souvent des procureurs noirs, et souvent des procureurs élus dans les villes et les comtés avec une plus grande population noire et brune. Donc, je pense que la nature partisane et raciale de ces représailles est quelque chose qu’il est vraiment important de souligner. »
Les remarques de Dixon, le sénateur de l’État, ont été le premier coup de feu à travers l’arc, Habig a déclaré : “Le battement de tambour ne fait que commencer”.
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Un autre législateur républicain de l’État a appelé la semaine dernière à une session législative spéciale pour enquêter sur Willis, et d’autres rédigent une déclaration pour la condamner pour avoir inculpé Trump, a rapporté l’Atlanta Journal Constitution. (Dixon et Kemp n’ont pas répondu à une demande de commentaires.)
Au-delà de l’accent mis sur Willis pour avoir inculpé Trump, a déclaré Habig, la loi a déjà un effet pernicieux sur les procureurs de tout l’État. « Il y a déjà eu des changements dans la façon dont les DA parlent de leurs priorités et des types de cas qu’ils pensent être les plus importants, des changements dans la traction pour construire les efforts de réforme de la justice pénale dans l’État », a-t-elle déclaré.
Les avocats de Géorgie ont déclaré qu’ils avaient peur de discuter des parties de base de leur travail de peur d’être ciblés pour destitution en vertu de la loi. « Je crains que certaines de mes politiques et approches ne soient interprétées comme une « politique déclarée » qui pourrait donner lieu à une plainte, à une enquête et à une discipline », a écrit la procureure du comté de DeKalb, Sherry Boston, dans un affidavit soutenant la requête en injonction préliminaire. Boston a déclaré que son engagement envers des réformes telles que des normes de preuve plus élevées et des lignes directrices de détournement avant le procès pourraient tous mettre une cible sur son dos.
Dans un autre affidavit, le directeur de la politique publique et des communications du Deep Center, à but non lucratif de Savannah, a déclaré que l’organisation avait travaillé avec un procureur local pour mettre en œuvre des réformes, mais, après l’adoption de la loi, le procureur a hésité.
MERCI beaucoup pour vos précieuses informations et réflexions Monsieur Millière.
Restons attentifs dans l’espoir de la victoire finale de Trump.
Bonne soirée
Merci à vous.
Bonjour et merci de consacrer de votre temps et de votre énergie à nous répondre.
Vous m’avez informé dernièrement qu’un “candidat libre” (indépendant) n’a aucune chance de l’emporter.
Mais que se passerait-il si Trump n’était pas choisi en tant que candidat des Républicains?
D’ailleurs, comment cela fonctionne? Qui vote pour élire le candidat Républicain à la présidentielle? Est-ce un vote à bulletin secret?
Les “déboires” judiciaires et le refus de Trump de participer au débat pourraient-ils servir de prétexte pour ne pas l’élire? Merci, bon week-end
Je vais répondre à votre dernière question.
Les électeurs votent pour le candidat de chaque parti pendant les primaires. C’est à bulletin secret comme toutes les élections.
Ensuite, au mois de novembre, il y a le “general election” : les électeurs votent pour les candidats ainsi sélectionnés pour chaque parti.
Je complète la réponse de Californienne. Les électeurs inscrits comme électeurs républicains votent pour choisir le candidat de leur parti lors des élections primaires. Le vote se fait a bulletin secret. Les élections primaires ont lieu Etat après Etat. Elles commenceront en janvier et dureront jusqu’en juin. Dans certains Etats, tels l’Iowa, la procédure est différente, et s’appelle caucus. Expliquer serait long. Le refus de Trump de participer aux débats ne devrait avoir aucune conséquence pour lui. Aucun de ses adversaires ne prend l’ascendant et il a une très forte avance. Un candidat qui a une telle avance cinq mois avant le début des primaires est en général le candidat choisi a la fin des primaires. Les mises en examen de Trump lui font gagner des points. Les démocrates comptent sur les procès qui découlent des mises en examen, et espèrent une condamnation de Trump qui le ferait chuter. Le risque d’une condamnation n’est, hélas, pas à écarter. J’y reviendrai.
Le parti républicain de Californie a un ‘closed primary’, ce qui veut dire que seuls les électeurs inscrits au parti républicain peuvent voter aux primaires du parti républicain, raison pour laquelle je me suis inscrite au parti républicain.
D’autres états ont des ‘open primaries’, ce qui veut dire que les électeurs peuvent voter aux primaires d’un parti sans y être inscrits.
La règle était qu’il fallait être inscrit comme démocrate ou républicain pour voter aux élections primaires. Maintenant, il y a effectivement quinze Etats où sont désormais organisées des “open primaries”. Les “open primaries” sont à mes yeux dangereuses, car elles peuvent permettre, par exemple, à des gens penchant pur le parti démocrate de voter aux primaires républicaines de façon à favoriser un candidat qui n’aurait aucune chance.
Effectivement, je pourrais voter aux primaires démocrates, puisque le parti démocrate de Californie a un open primary, pour saboter leurs élections.
Je préfère contribuer au raz-de-marée de Trump.
Et beaucoup écoutent cette chanson :
>
https://www.youtube.com/watch?v=sqSA-SY5Hro
>
Le succès immense d’Oliver Anthony est le signe d’un profond malaise au sein du peuple américain aujourd’hui. Remarquable chanson, effectivement.