Publié par Guy Millière le 24 août 2023

Les Etats-Unis vivent un moment crucial et tragique.

Joe Biden est complètement sénile, profondément corrompu, et les preuves de sa corruption, dévoilées par les commissions d’enquête de la Chambre des représentants, se font plus nombreuses et accablantes de jour en jour. Il montre, en supplément, sa totale absence de compassion. Il s’est rendu dans l’ile de Maui, dans l’archipel de Hawaï, après un incendie ravageur causé non pas par le « réchauffement global » (thèse débile et fausse), mais par la chute d’un arbre sur une ligne à haute tension, et aggravé par la restriction de l’usage d’eau par les pompiers dans l’ile, au nom de la protection de l’environnement (l’écologisme radical a encore frappé, et il y a plus de cent morts), et précisément, il s’est rendu dans l’ile de Maui après l’incendie : pendant l’incendie, il passait son temps à la plage, effondré et inerte sur un siège pliant, et quand on lui parlait de l’incendie il disait « pas de commentaires » ou « je suis en vacances ». Une fois à Maui, il a comparé un incendie dévastateur à un éclair qui a failli mettre le feu au garage de sa voiture dans le Delaware. Il a été hué par la population le long du parcours, a parlé trois minutes en lisant un téléprompteur, s’est fait guider vers sa table, et s’est endormi pendant le diner officiel. Il devrait être en prison, et n’aurait jamais dû devenir président : il a, comme il l’a dit lui-même un jour où la sénilité l’a fait parler bien plus qu’il n’aurait dû, bénéficié de la plus grande opération de fraude électorale jamais organisée. 

En parallèle, Rudy Giuliani, un homme remarquable, l’un des plus grands maires qu’ait eu la ville de New York dans son histoire, l’ancien procureur qui a démantelé la mafia aux Etats-Unis, a dû se rendre à Atlanta pour se constituer prisonnier, verser une caution pour rester libre, et voir un shérif gauchiste, médiocre et arrogant le traiter comme un criminel. Son crime est d’avoir été l’avocat de Donald Trump, car aujourd’hui la gauche américaine considère comme un crime le fait d’être l’avocat de Donald Trump.

Rudy Giuliani a fait une déclaration dans laquelle il a dit que les procédés des Démocrates et de l’administration Biden sont iniques et crapuleux, car traiter comme des criminels des avocats qui font leur travail est digne d’un régime autoritaire. Peu de temps avant lui, John Eastman, professeur de droit, l’un des plus éminents juristes américains aujourd’hui, était lui aussi venu se constituer prisonnier, et avait fait des déclarations allant dans le même sens que Rudy Giuliani. Ce jeudi, Donald Trump viendra à son tour se constituer prisonnier. Dix-neuf personnes qui ne sont coupables d’aucun crime doivent s’être constituées prisonnières avant vendredi à midi. La procureur gauchiste rance Fani Willis piétine les lois et la Constitution, comme Jack Smith, Alvin Bragg, et Letitia James l’ont fait avant elle, et les grands médias applaudissent, et en France, des propagandistes qui salissent le métier de journaliste en mentant applaudissent aussi. 

Dans la soirée de mercredi, un débat a eu lieu sur FoxNews entre les candidats républicains à l’élection primaire, et Donald Trump, qui domine de manière écrasante l’élection avait décidé d’être absent, et de faire diffuser sur X (ex-Twitter) à la même heure un entretien réalisé avec Tucker Carlson. L’un et l’autre ont de bonnes raisons d’en vouloir à FoxNews. Tucker Carlson a été renvoyé de FoxNews du jour au lendemain, et Trump sait que les fils Murdoch avaient choisi de soutenir la candidature de Ron DeSantis. L’entretien, que j’ai regardé, a attiré des millions de spectateurs, beaucoup plus que le débat. [NDLR l’entretien sur X a été regardé par 245 millions de personnes pour l’instant, car le nombre continue de progresser – contre environ 10 millions pour le débat de Fox News]

Trump a été brillant, remarquable, détendu, et le but de l’entretien était, je pense, essentiellement de le montrer sous ce jour, dans un contexte où il ne fait face à aucune agressivité et peut être vraiment lui-même. Il ne fait guère de doute qu’il sera le candidat républicain et aura, sauf si les fraudes sont à nouveau très importantes, toutes les chances de gagner et d’envoyer Joe Biden vers la retraite et la prison.  

Principales phrases de Trump :

« Je pense que [Biden] est le président le plus corrompu que nous ayons jamais eu. Et il a aussi la particularité d’être le plus incompétent… Biden est compromis, car la Chine en sait beaucoup sur lui. Les Chinois savent d’où vient l’argent. Ils savent où il se trouve, qui l’a versé — c’est probablement eux qui l’ont versé… Il est le candidat de Mandchourie et il a peur. Il ne peut dire à la Russie de partir de Cuba. Il ne peut dire à la Chine de partir de Cuba ». (L’allusion au candidat de Mandchourie est une allusion a un film qui décrit la tentative d’une puissance communiste d’installer un candidat a sa solde a la Maison-Blanche).

Sur Biden encore :

« Vous le regardez, et on dirait qu’il marche sur des cure-dents — il est tellement raide. Et puis vous le voyez sur la plage, et il ne peut même pas soulever une chaise. Il ne peut pas marcher jusqu’à la chaise »

Sur l’élection de 2020 :

« Je pense que l’élection a été truquée. Ils ont utilise le Covid pour tricher. Et nous avons tellement de documents là-dessus ; c’est si facile à prouver… Nous devons revenir aux bulletins de vote papier… Mike Pence avait le pouvoir de demander le renvoi des votes aux législatures des États ». (J’ai expliqué que tout ce qu’a dit Trump sur ces points est exact). 

Sur les primaires républicaines :

« Desanctus [surnom donné par Trump à DeSantis] a échoué. Ses soutiens l’ont compris. Mais si quelqu’un d’autre que moi émerge, ils s’en prendront à lui avec autant de violence qu’à moi. Ces gens sont malades. Ils s’acharneront sur lui. Et il ne sera pas capable de tenir le coup — j’ai le mérite d’avoir plutôt bien résisté. »

Sur Kamala Harris, qui parle comme une débile dès qu’elle prononce une phrase :

« Elle parle en vers. Elle dit, “l’autobus va ici, l’autobus va là-bas, c’est ce que font les autobus”. »

Sur le fait qu’il est très détendu face aux mises en examen :

« Je suis très haut dans les sondages, et cela montre que les gens comprennent. Les gens voient que c’est une imposture. Et les gens voient cet horrible procureur [en Georgie]. Elle a dit en gros que je n’avais pas le droit de contester une élection. Et Stacey Abrams ? Et Hillary Clinton ? Et tous les démocrates depuis des années ? »

Il a aussi dit qu’il avait été beaucoup trahi et qu’il savait maintenant qui sont les traitres. Il a répété que s’il était président, l’Ukraine n’aurait pas été envahie, et Taïwan ne serait pas menacée.

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Donald Trump a dit qu’il regarderait le débat organisé sur FoxNews, et que le débat lui permettrait peut-être de voir qui pourrait être candidat à la vice-présidence à son côté. J’ai regardé le débat, j’ai noté l’hostilité de FoxNews à Trump : juste avant le débat, une publicité payée par l’organisation d’extrême gauche MoveOn a été diffusée, accusant Trump d’être un criminel (quelle délicatesse de la part des Murdoch !), et je dois dire que je doute qu’un des candidats présents puisse être candidat à la vice-présidence.

Deux d’entre eux se sont éliminés d’emblée : Asa Hutchinson, ancien Gouverneur d’Arkansas et Chris Christie, ancien Gouverneur du New Jersey. Ils ont l’un et l’autre tenu des propos minables, vils et insultants vis-à-vis de Trump, et ont défendu la justice telle que pratiquée par Fani Willis. Ils ont été hués par la foule. Ils vont rapidement prendre la porte de sortie. Nikki Haley, ancien Gouverneur de Caroline du Sud a dit qu’il était temps qu’une nouvelle génération de Républicains, plus jeunes, arrive au pouvoir, ce qui signifie que Trump ne la choisira pas non plus. Mike Pence est venu tenter de défendre son honneur, perdu le 6 janvier, il l’a fait en vain, et va lui aussi sortir bientôt de la course. Doug Burgum, Gouverneur du Dakota du Nord, a tenu des propos dignes d’intérêt, mais ce n’est pas suffisant. Il sortira bientôt lui aussi. Tim Scott, sénateur de Caroline du Sud peut être classé dans la même catégorie que Doug Burgum : c’est un homme noir, ce qui pourrait en faire, à la rigueur, l’homme qu’il faut, mais il manque du charisme requis pour se hisser au niveau national. Disons qu’il a une très légère chance.

Restent deux candidats, Vivek Ramaswami, un jeune entrepreneur qui a fait fortune, et Ron DeSantis. Vivek Ramaswami a couvert Trump d’éloges, presque trop. Il a tenu des propos pertinents sur la politique intérieure, mais aussi des propos excessifs : il a parlé de supprimer environ la moitié des administrations fédérales. Et surtout, il a affiché des positions isolationnistes en politique étrangère, et a suggéré d’abandonner le soutien américain à l’Ukraine, à Israël et à Taïwan. Je m’attends à ce que sa cote de popularité baisse, et il n’est à l’évidence pas du tout l’homme de la situation. C’est un irresponsable. 

Reste Ron DeSantis. Le format du débat lui convient mieux que celui du discours devant les foules, et si devant une foule, il manque de charisme, dans un débat, il est bien plus à son aise. C’est un conservateur solide et cohérent. Il a tenté de critiquer Trump sans aller trop loin, et a dit qu’il avait fait mieux que Trump pendant la pandémie : agir au niveau d’un Etat est une chose, agir au niveau fédéral est une autre chose, et DeSantis a pu apparaitre comme prenant la posture du donneur de leçons. Trump n’appréciera pas et continuera à l’appeler DeSanctus. Ron DeSantis restera en deuxième position. Il sera un bon candidat en 2028. Je persiste à penser qu’il aurait dû attendre l’élection de 2028 et qu’il n’avait aucune chance face à Trump. Et je pense que Trump va chercher ailleurs son candidat à la vice-présidence. 

Trump a eu raison de ne pas participer au débat. Bret Baier animateur principal est hostile à Trump et a tenu à insérer dans le débat une question sur les mises en examen subies par Trump, à l’évidence destinées à susciter l’hostilité envers Trump. Si Trump avait été là, il aurait été, de toute façon, le centre de l’attention, les attaques d’Asa Hutchinson et de Chris Christie l’auraient entrainé dans de vaines polémiques, les justifications de Mike Pence l’auraient obligé a répondre, les propos voilés sur son âge de Nikki Haley l’auraient aussi obligé à répondre, les éloges à son égard de Vivek Ramaswami, mêlés a des propos excessifs et isolationnistes, l’auraient contraint de se démarquer, le ton de donneur de leçons qu’a pu prendre Ron DeSantis l’aurait contraint de remettre Ron DeSantis à sa place. Trump rester et restera très haut, au-dessus de la mêlée. Qu’un aussi grand homme soit traité comme il l’est par la gauche américaine et mondiale et par quasiment tous les médias occidentaux montre à quel degré le monde occidental est malade aujourd’hui. 

Poutine vient d’éliminer Prigogine et ses lieutenants. Il l’a fait au-dessus de la Russie, par un missile sol-air, ce qui évitera toute enquête internationale. Prigogine était un assassin, Poutine est aussi un assassin. Poutine a montré une fois de plus qu’il est un dictateur criminel. Face à un dictateur criminel, il faut un homme fort qui se fasse respecter, pas un paillasson sale. Biden est un paillasson sale. Il faut qu’en novembre 2024, le paillasson sale soit mis à la poubelle. Si des procureurs tels que Fani Willis (ou Jack Smith, ou encore Alvin Bragg et Letitia James) étaient mis à la poubelle en même temps que le paillasson sale, l’air aux Etats-Unis serait plus respirable. 

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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