Publié par Piotr Stammers le 4 août 2023

Les idéologues du genre ne croient pas qu’un seul trait définisse le sexe d’une personne.

Cela signifie qu’ils pensent que la modification de diverses caractéristiques sexuelles primaires et secondaires (organes génitaux, seins, structure du visage, etc.) peut littéralement rapprocher ou éloigner une personne d’un homme ou d’une femme.

Ils pensent que le sexe d’une personne est muable. Ils pensent également que chaque personne a une “identité de genre” innée et fixe dès la naissance, qu’elle peut connaître dès son plus jeune âge. Ils pensent que cette perception interne d’eux-mêmes en termes d’adhésion aux stéréotypes masculins et féminins peut être “dé-alignée” par rapport à leur corps.

Ainsi, une femme peut avoir un corps très stéréotypé et féminin, mais des intérêts typiquement masculins.

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Les “soins affirmant le genre” visent à corriger cette “inadéquation” en modifiant le corps, car ils estiment que le sexe est muable et qu’il existe sur un spectre large. Pour eux, faire le contraire – essayer de modifier l’esprit pour qu’il corresponde au corps par une psychothérapie – est une “thérapie de conversion”.

En réalité, le sexe n’est pas un ensemble de traits mutables. Il est défini par le type de gamète que les organes sexuels primaires d’une personne peuvent ou veulent produire. Le sexe est immuable.

En fait, l'”identité de genre” n’est pas une chose réelle, si ce n’est peut-être l’auto-évaluation subjective d’une personne quant à la mesure dans laquelle sa personnalité, ses préférences et son comportement s’alignent sur les stéréotypes masculins ou féminins.

Mais l’idée que cette identité puisse être “décalée” par rapport au corps d’une personne relève de la pseudoscience la plus totale. La personnalité, les préférences et le comportement des hommes et des femmes varient considérablement.

Il y a des femmes masculines et des hommes féminins, et il n’y a rien de mal à cela. Il s’agit d’une variation et il n’est pas nécessaire d’utiliser un scalpel pour changer cela.

D’autant que si, selon eux, les organes génitaux ne définissent pas le sexe, alors pourquoi les altérer l’affirmerait ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Piotr Stammers pour Dreuz.info.

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