Publié par Jean-Patrick Grumberg le 28 août 2023

Judith Curry est une climatologue américaine de premier plan.

Ancienne directrice de l’Ecole des sciences de la terre et de l’atmosphère de l’Institut de technologie de Géorgie, présidente et cofondatrice du Réseau d’applications des prévisions climatiques, professeur émérite de l’Institut de technologie de Géorgie, où elle a occupé la chaire des sciences de la terre et de l’atmosphère pendant 13 ans, ancien membre du comité de recherche sur le climat du Conseil national américain de la recherche, membre de l’American Meteorological Society, de l’American Association for the Advancement of Science et de l’American Geophysical Union, elle a publié plus d’une centaine d’articles scientifiques, et a codirigé plusieurs ouvrages majeurs sur le climat. Ses recherches portent sur les ouragans, la télédétection, la modélisation atmosphérique, les climats polaires, les interactions air-mer, les modèles climatiques et l’utilisation de drones pour la recherche atmosphérique.

Autrement dit, contrairement à Sandrine Rousseau, quand Curry parle de climat, elle connait son sujet.

Elle était interviewée dans le Marc Morano Show sur TNT Radio Live, hélas en anglais pour certains, qui mérite d’être écouté avec attention.

Mme Curry y passe en revue toute l’hystérie climatique du moment, et propose une approche scientifique calme et rationnelle pour démystifier les allégations d'”urgence climatique”.

Elle parle de l’histoire géologique de la Terre, des niveaux de CO2, des conditions météorologiques extrêmes, de la politisation de la science du climat et des scientifiques de la NASA qui souffrent du “chagrin climatique”.

Se moquant des prédictions selon lesquelles la Terre entre dans l’ère «de l’ébullition mondiale», elle rappelle astucieusement que les fanatiques qui annoncent que “les records de chaleur de cet été remettent en question les limites de la survie humaine” survivent sans problème, en partie en prenant des vacances dans des endroits beaucoup plus chauds que ceux où ils vivent toute l’année.

Et aussi, que le froid tue beaucoup plus de gens que la chaleur.

Et aussi qu’aux Etats-Unis, la population des 50 comtés les plus exposés à un “risque de chaleur extrême” a augmenté en moyenne de 4,7 % entre 2016 et 2020, et les localités où le risque climatique est relativement faible ont vu leur population diminuer. Soit ils sont tous idiots, soit, le “risque climatique” est une amplification médiatique.

Se payant la tête du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, elle explique :

“Wow, ‘ébullition mondiale’ est encore plus alarmant que ‘code rouge’. Je me demande qui invente ce genre de choses pour Guterres”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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