Un journaliste antisémite allemand nommé Fabian Wolff s’est avéré avoir fabriqué une identité juive pour pouvoir critiquer la communauté juive, en Allemagne et en Israël, par l’intermédiaire et avec la complicité enthousiaste de médias de gauche.

Pendant des années, le journaliste allemand Fabian Wolf s’est présenté publiquement comme un juif, ce qui lui permettait de critiquer constamment Israël, de soutenir passionnément le mouvement antisémite BDS, avec l’alibi insoupçonnable de l’honnêteté et de la critique intellectuelle intègre : en tant que juif, il pouvait critiquer durement les Juifs et Israël.

Cependant, il s’est retrouvé contraint d’avouer la vérité qui a mis en émoi la communauté juive du pays et quelque peu perturbé la gauche : il n’est pas juif du tout.

Pour tenter de l’innocenter, un média bien à gauche comme Times of Israel a triché en rapportant une version tronquée de l’affaire. Ils ont écrit : “le journaliste et enseignant allemand Fabian Wolff a révélé qu’il n’était finalement pas juif”.

La réalité est que s’il a avoué qu’il n’était pas juif, c’est uniquement, et après que son ancien partenaire a révélé qu’il n’était pas juif.

Il n’empêche, Wolff a été célébré dans les cercles de gauche non juifs pour son aveu, comme s’il s’agissait d’un acte d’un grand courage. Dans les milieux juifs allemands, on tousse encore.

Comment faire carrière à gauche ? En se faisant passer pour juif antisioniste

“Fabian Wolff, qui s’est inventé une identité juive, n’était pas seulement un imposteur. Il était, avec son antisionisme et sa proximité de BDS, le juif que les Allemands voulaient », écrit Mirna Funk dans Frankfurter Allgemeine.

Wolff, qui rejette la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste adoptée par la plupart des pays occidentaux, et soutient le mouvement BDS, classé comme antisémite par le parlement allemand, a été obligé d’avouer la vérité sur son identité religieuse – en rejetant la faute sur sa mère.

Un ami a écrit sur sa page Facebook : “il a menti, a falsifié l’histoire de sa famille et a fait carrière avec son mensonge”.

Sur i24 News, mon ami et journaliste Benjamin Weinthal cite une journaliste allemande, réellement juive cette fois, Erica Zingher qui explique qu’il existe “une sorte de demande insatiable parmi les publications de gauche en Allemagne pour des Juifs qui défendront BDS et délégitimeront l’État juif”.

Il est vrai que pour soutenir des organisations antisémites comme BDS, attaquer Israël comme aucun autre pays, reprocher à l’Etat juif des fautes qu’il n’a pas commises, l’accuser des crimes que ses ennemis commettent contre les Israéliens, il vaut mieux être juif : non seulement on ne vous accusera pas d’être antisémite, mais en plus et surtout, vous aurez l’apparence de l’impartialité. Cela va sans dire et les médias de gauche l’ont bien compris.

Cela explique en partie pourquoi les articles de Wolff étaient si attrayants pour les lecteurs et les rédacteurs en chef progressistes et de gauche.

Le journaliste Zeev Avrahami, depuis Berlin, ajoute que Wolff “est connu pour être l’un des critiques les plus virulents, à gauche, à la définition de l’antisémitisme » et qu’il « soutient même l’idée d’absoudre l’antisémitisme musulman ».

“Etre un juif européen qui critique Israël et le peuple juif est considéré comme une valeur stable », ajoute Avrahami, c’est pourquoi Wolff « a choisi de se présenter faussement comme juif ».

La gauche aime beaucoup ses Juifs qui accusent Israël d’être responsable de la situation au Moyen-Orient, des violences contre d’innocentes victimes arabes, de nettoyage ethnique et d’apartheid.

Le faux juif Wolff a accédé à cette gauche progressiste mal dans sa peau et éperdument à la recherche d’acceptation par la société qui jadis a exterminé 6 millions de juifs. Pendant des années, il a publié des articles dans le journal juif Jüdische Allgemeine Zeitung.

Après ses aveux, le journal a tenté de jouer l’humour et de minimiser la fraude, a prétendu qu’il n’y ait aucune certitude quant à la non-judéité de Wolff.

Comme je l’écris plus haut, Times of Israel innocente Wolff, dès le début de l’article, en affirmant qu’il a révélé sa vraie religion. Ce n’est pas vrai : quelqu’un l’a outé, et il a été contraint d’avouer.

D’autres journaux ont relevé que le faussaire Wolff a été une formidable caution, pour la gauche, un cheval de Troie, afin de faire croire que l’antisémitisme en Allemagne avait virtuellement disparu – donc que leurs critiques d’Israël étaient légitimes.

L’auteur de best-sellers Tuvia Tenenbom, qui a écrit « j’ai dormi dans la chambre d’Hitler » et a enquêté pendant de longs mois en traversant l’Allemagne de part en part, est arrivé à la conclusion que 80 % des Allemands sont toujours antisémites. Et que l’immigration massive qu’ils ont initiée était destinée à démontrer qu’ils sont devenus un peuple généreux. L’immigration pour laver leur crime.

Wolff le faux juif qui attaque les juifs

Avrahami, qui est né dans le Sinaï et vit à Berlin, ajoute dans le média israélien Ynet que Wolff se servait de sa judéité fabriquée pour mieux attaquer les juifs, leur reprochant d’être “aveuglément pro-Israël, d’extrême droite ou racistes”.

Il s’est servi de son identité juive inventée de toutes pièces pour s’en prendre à ses compatriotes juifs, ajoute Avrahami, qui remarque : « dans ses aveux, il a également prouvé qu’il n’était pas non plus chrétien et qu’il n’avait jamais demandé pardon aux personnes qu’il avait blessées ».

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Sources consultées pour la rédaction de cet article :

• https://www.ynetnews.com/article/sjtvbduqn
• https://www.timesofisrael.com/prominent-german-critic-of-israel-who-had-claimed-to-be-jewish-now-says-hes-not/
• https://www.i24news.tv/en/news/analysis-opinion/1690737307-a-german-phenomenon-fake-jews-bash-israel-and-spread-antisemitism