The Telegraph rapporte que les législateurs britanniques abandonnent les objectifs climatiques alors que l’agenda a vu les prix continuer à monter en flèche pour les consommateurs.
Au cours de l’hiver dernier, les prix de l’énergie ont grimpé si haut que de nombreuses personnes ont craint de ne pas avoir les moyens de survivre aux mois les plus froids. Les pressions exercées pour éliminer les véhicules à essence au profit de véhicules électriques coûteux ont également suscité des réactions négatives.
Nombreux sont ceux qui affirment que le coût élevé des VE les rend inaccessibles à de nombreuses familles de travailleurs qui dépendent de voitures à essence pour se rendre au travail, transporter les enfants à l’école, etc.
D’autres affirment que l’infrastructure de recharge des VE ne sera jamais en mesure de supporter les véhicules électriques et que la forte demande de recharge fera grimper les prix de l’électricité encore plus haut.
Le Premier ministre Rishi Sunak laisse entendre que l’objectif du pays d’interdire les nouveaux véhicules à essence d’ici la fin de la décennie pourrait ne pas se concrétiser.
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La semaine dernière, M. Sunak a déclaré que les initiatives en matière d’énergie verte devaient être “proportionnées et pragmatiques” afin de ne pas avoir d’impact excessif sur la vie des citoyens, selon The Telegraph.
Interrogé directement, M. Sunak a refusé de confirmer l’engagement de son gouvernement en faveur de la politique “Net Zero”.
“Nous allons progresser vers le zéro net, mais nous allons le faire d’une manière proportionnée et pragmatique qui n’entraîne pas inutilement plus de tracas et de coûts dans la vie des gens”, a déclaré M. Sunak, selon le Financial Times.
Selon l’Office des statistiques nationales, près de 50 % des adultes britanniques utilisent moins de combustible chez eux en raison de l’augmentation des prix de l’énergie.
Les remarques de M. Sunak font suite à des informations selon lesquelles le parti conservateur de M. Sunak l’a exhorté à revenir sur d’autres politiques vertes, rapporte The Telegraph.
Parmi les politiques susceptibles d’être supprimées figure le plan d’élimination progressive des nouvelles chaudières à gaz d’ici à 2035.
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