Publié par Magali Marc le 4 août 2023

Mark Levin, un animateur de Fox News, s’en est pris à Bill Barr et à Mike Pence, jeudi 3 août, lors de l’émission du matin « Fox & Friends ».

Il a déclaré que le récent acte d’accusation de l’avocat spécial Jack Smith à l’encontre de l’ex-Président Donald Trump était « de la merde ». Il a dit : « Cet acte d’accusation, M. Barr, c’est de la merde. La raison pour laquelle ils n’ont pas porté plainte pour insurrection et conspiration séditieuse est qu’il n’y a pas eu d’insurrection et de conspiration séditieuse. Je veux dire quelque chose à Mike Pence, qui s’est avéré être une véritable fouine. Il ne voulait pas témoigner devant ce grand jury, il ne voulait pas donner ses notes à ce grand jury. Pourtant lors de la rencontre, il les a écrites et il l’a fait. Il s’est retourné comme une crêpe ! »

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit les articles de Tory McConnell et de Jim Hoft, parus sur les sites d’American Thinker et de The Gateway Pundit, le 3 août.

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Mike Pence : Pas de surprise

L’ex-vice-président Mike Pence a jeté un nouveau gant très opportun à son ancien patron (qui est arrivé jeudi 3 août à Washington, DC).

En effet, Donald Trump a eu et a encore la témérité de dénoncer une élection présidentielle manifestement suspecte. M. Pence a commis une erreur déterminante pour sa carrière, comme l’a expliqué Ben Whedon à JustTheNews :

« M. Pence a maintenu à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’autorité constitutionnelle pour renvoyer, pour révision, les résultats des élections aux États contestés et a insisté sur le fait qu’il ne voyait aucune preuve de fraude électorale influençant le résultat de l’élection de 2020, un point que M. Smith note dès le début de l’acte d’accusation. Les propos tenus par l’ex-vice-président avant les événements de l’émeute du Capitole du 6 janvier 2021 semblent toutefois contredire le récit qu’il a fait après sa vice-présidence. La vidéo d’un discours public prononcé moins d’une semaine avant la certification électorale du 6 janvier 2021 montre M. Pence exprimant des inquiétudes concernant des irrégularités électorales et promettant d’entendre les objections de ses partisans au cours du processus de certification, ce qui semble suggérer qu’il croyait en son autorité pour le faire. “Je sais que nous avons tous des doutes sur l’élection. Je partage les inquiétudes de millions d’Américains quant aux irrégularités du scrutin”, a-t-il déclaré à ses partisans le 4 janvier, “Je vous le promets ce mercredi. Nous aurons notre journée au Congrès. Nous entendrons les objections. Nous entendrons les preuves.” »

Résumé :

  • Tout d’abord, M. Pence a déclaré publiquement : « Oui, je vais me pencher sur les élections de 2020 et il est certain qu’il semble y avoir des problèmes ».
  • Ensuite, il ne le fait pas du tout.
  • À partir de ce moment-là, après le 6 janvier, M. Pence laisse entendre à répétition que Donald Trump est coupable de toutes sortes de choses concernant le 6 janvier.

Nous savons que son ego a été froissé par la réaction typiquement honnête et tranchante de M. Trump à sa singulière lâcheté, lorsqu’il a laissé passer l’occasion relativement bénigne de renvoyer aux États-Unis les résultats des élections en suspens. Mais s’agit-il seulement de cela ? M. Pence était-il simplement vexé ? Non, Mike Pence est probablement simplement lui-même.

Il est une créature de Washington qui veut continuer à faire partie du club.

Après le 6 janvier 2021, sa femme et lui ont construit dans l’Indiana une grosse maison de campagne, dont les photos témoignent de l’ampleur des ambitions des deux époux. Le spectacle est saisissant. M. Pence a attrapé le virus et est effectivement un RINO de la première heure.

Quant à sa remarque fastidieuse dans un article où il prétend être « un étudiant de l’histoire », ça reste à voir.

Tout d’abord, nous devons éclaircir la question du caractère et de la loyauté, et la manière dont ces valeurs coïncident avec la marque préférée de Mike Pence : être chrétien. Pour tenter de concilier ces valeurs, M. Pence pourrait consulter le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis, une référence historique s’il en est.

Et oui, le 6 janvier peut entrer dans « l’histoire » comme ayant été une assemblée non pacifique.

Mais devinez quoi, Donald Trump n’était pas dans cette foule. Encore une fois, les faits du 6 janvier 2021 ne sont pas tout à fait connus.

L’histoire peut être surprenante en ce qui concerne les faits. Le mot « conspiration » est un grand mot, et l’histoire peut emprunter de nombreuses voies.

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Bill Barr protège à nouveau l’État profond – Il affirme que le dernier acte d’accusation contre Trump ne concerne pas la liberté d’expression, alors que toute l’affaire concerne le vol des droits protégés par le Premier Amendement


Bill Barr protège le régime de Joe Biden et l’État profond – et nous montre qui il est vraiment. Bill Barr s’est empressé de paraître à la chaîne CNN après la récente inculpation du Président Trump dans le but de chanter les louanges de la fin de la liberté d’expression en Amérique:

« Je pense que c’est une affaire légitime. Je pense que, contrairement à l’affaire des documents, il y aura des problèmes de preuve. C’est une affaire plus compliquée. Ils ne s’attaquent pas à son droit au Premier Amendement. Il peut dire ce qu’il veut, mais cela ne vous protège pas contre la participation à une conspiration. Toutes les conspirations impliquent un discours, et toutes les fraudes impliquent un discours. »

Toute l’affaire est construite autour de l’idée que le gouvernement peut contrôler la parole en Amérique et vous emprisonner si vous dépassez les bornes.

Il s’agit de l’affaire la plus anti-américaine de l’histoire des États-Unis. C’est Stephen Miller qui l’a le mieux dit.

M. Miller a décrit les dangers du dernier acte d’accusation politique contre Donald Trump avec Eric Bolling, animateur de Newsmax TV, mercredi soir, le 2 août :

« Cet acte d’accusation dit, sans trop de mots, que si nous, le Ministère de la Justice et les procureurs du Ministère de la Justice, pensons que vous, en tant que citoyen ou en tant qu’élu, ne dites pas la vérité telle que nous la reconnaissons, nous pouvons vous jeter en prison. »

Bill Barr est prêt à détruire les droits individuels dans le pays plutôt que de dire la vérité dans cette affaire. Il est encore pire que ce que nous pensions.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources:

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