Publié par Dreuz Info le 25 août 2023

Voici la traduction et adaptation d’un article de Bassam Tawil, Arabe musulman basé au Moyen-Orient.

Le 21 août, le groupe terroriste palestinien des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa a revendiqué le meurtre de Batsheva Nigri, une juive de 42 ans, mère de trois enfants, qui enseignait dans une école maternelle. La femme a été abattue par deux terroristes près de la ville d’Hébron, en Judée, sous les yeux de sa fille.

Peu après l’attentat, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du Fatah, dirigé par le président de l’Autorité palestinienne – et président du Fatah – Mahmoud Abbas, ont publié une déclaration dans laquelle elles s’attribuaient la responsabilité de l’attentat. Le groupe a déclaré qu’il continuerait à “adhérer à l’option du fusil en tant que choix stratégique”. L’option du fusil fait référence aux attaques terroristes contre des civils innocents – ici une mère de famille qui se déplaçait en voiture avec sa fille..

Des membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa ont ensuite été filmés en train de distribuer des bonbons à des passants dans la bande de Gaza pour célébrer le meurtre de la femme juive.

Le Washington Post a publié un article sur le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse, dans lequel ses correspondants font l’éloge des membres des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, allant même jusqu’à raconter, pour mieux les humaniser et les rendre sympathiques, comment ils se rendaient chez leur coiffeur pour se faire couper les cheveux.

Se référant au commandant local des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, les correspondants du journal ont écrit :

“Le Washington Post a passé du temps avec lui et certains de ses 15 combattants, ainsi qu’avec des militants dans deux autres camps de réfugiés palestiniens – Jenin et Askar – pendant trois jours en juillet. Ces visites, acceptées à condition que les noms et les lieux ne soient pas divulgués, ont permis d’ouvrir une fenêtre sur la vie et les actions des combattants d’un côté de la pire violence qui ait frappé la Cisjordanie depuis des décennies”.

Les “combattants” dont parle le Washington Post sont les terroristes responsables d’une série d’attentats à l’arme à feu, à l’arme blanche et à la voiture piégée contre des civils et des soldats juifs dans la région de Naplouse et en Israël au cours des derniers mois.

Il est à noter que ces terroristes ne cachent pas leur implication dans cette vague d’attentats. En fait, ils s’en vantent souvent et publient des vidéos et des affiches attestant de leur rôle.

Le journal s’efforce de mettre l’accent sur l’aspect humain de la vie des terroristes. Après avoir été conduits dans une pièce au cœur du camp de Balata, les correspondants, dans un effort pour humaniser les terroristes, ont déclaré qu’ils avaient été “accueillis” par plusieurs hommes qui “mangeaient du mana’eesh, un pain plat avec du za’atar. Des armes reposaient sur leurs genoux ou contre les murs”.

Ce que le journal ne mentionne pas

Les correspondants font ensuite une révélation stupéfiante : l’un des terroristes, identifié seulement comme Zoufi, “a acheté son [fusil] M16 pour 20 000 dollars avec l’argent qu’il gagnait en travaillant dans le bâtiment à Tel Aviv”.

Ce que le journal omet de mentionner, c’est que

  1. Ce terroriste fait partie des dizaines de milliers de Palestiniens à qui Israël a accordé des permis pour venir travailler en Israël dans le cadre d’un effort visant à stimuler l’économie palestinienne et à améliorer les conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie (Judée et Samarie), pas pour gagner de l’argent, acheter des armes, et revenir ensuite tuer ceux qui lui ont permis de gagner sa vie et nourrir sa famille.
  2. Le terroriste n’a pas cherché de travail dans les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne parce qu’il savait qu’il aurait gagné beaucoup moins.
  3. Le journal ne mentionne pas que de nombreux Palestiniens préfèrent travailler en Israël plutôt que dans les zones contrôlées par l’Autorité palestinienne parce qu’en Israël, ils sont mieux considérés et bien traités.
  4. Le terroriste a pu économiser 20 000 dollars grâce à son travail en Israël, mais au lieu d’utiliser cet argent pour construire une nouvelle maison ou améliorer ses conditions de vie, on nous dit qu’il a choisi de créer “la cellule de Balata des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa”, pour ensuite déplorer que les Palestiniens ont une vie misérable.

Les correspondants du Washington Post sont ensuite impressionnés par le fait qu’un autre terroriste, Ammar, a payé 20 shekels (5 euros) pour leur offrir un café. Pourquoi ? Parce que des soldats israéliens lui ont tiré plusieurs balles dans le corps alors qu’il tentait d’assassiner des Juifs près de Naplouse en avril. Il a réussi à s’échapper, et deux de ses compagnons ont été tués.

Une économie de racket et d’extorsion passée sous silence par les journalistes

Au lieu de souligner que de nombreux terroristes sont impliqués dans l’intimidation et l’extorsion de la communauté locale, le Washington Post tente de les dépeindre comme d’honnêtes forces de l’ordre. On nous dit que l’un des terroristes que ses correspondants ont fréquenté, Goblin, a même battu un voleur.

Une fois de plus, le journal ignore que de nombreux Palestiniens sont intimidés et terrorisés par les hommes armés, et qu’ils vivent de l’argent du racket pour assurer la “protection” de leurs victimes. Et ce n’est pas nous qui le disons, mais le Fatah lui-même :

“Le camp [de Balata] a été pris en otage par un groupe armé qui terrorise et menace de tuer les résidents qui osent s’exprimer”, a déclaré le bureau de l’information et de la culture du Fatah en 2015. Les hommes armés extorquent de l’argent à de riches hommes d’affaires de Naplouse et gèrent un grand marché d’armes et de drogues”.

Sean Durns, analyste principal de recherche pour CAMERA Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America (Comité pour l’exactitude des reportages sur le Moyen-Orient en Amérique), dénonce l’islamo-gauchisme et l’attrait romantique des journalistes pour le terrorisme :

“Un récent rapport du Post fait de la publicité gratuite pour un groupe terroriste désigné par les États-Unis. Pire encore, l’incursion du Post s’inscrit dans une tendance constante d’utilisation des organes de presse occidentaux par des organisations terroristes pour promouvoir leur propagande”.

Après le récent meurtre de la femme juive près d’Hébron, on peut se demander si le Washington Post envisage d’envoyer ses correspondants passer du temps avec les terroristes des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa pour entendre, de première main, à quel point ils sont fiers d’avoir assassiné de sang-froid une enseignante de maternelle innocente.

En tous cas, c’est ce qu’ils ont affirmé, qualifiant d’«acte héroïque” le fait d’avoir abattu à l’arme automatique une maman qui circulait en voiture avec sa fille.

Comment les lecteurs du journal auraient-ils réagi s’il avait envoyé ses correspondants passer du temps avec des terroristes d’Al-Qaïda ou de l’État islamique (ISIS) pour entendre leur fierté d’avoir commis des atrocités contre des citoyens américains ?

L’article du Post donne la nette impression qu’il existe un bon terroriste : celui qui s’en prend aux Juifs.

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