Source : France Bleu
Un prêtre a été agressé dans le centre-ville de Nancy ce samedi matin, près de la place de l’Arsenal. Un homme a été interpellé peu de temps après les faits et placé en garde à vue. Le suspect est maintenant hospitalisé en psychiatrie, apprend-t-on ce dimanche.
Un prêtre âgé de 74 ans victime d’une violente agression à Nancy ce samedi 19 août aux alentours de 7h du matin, près de la place de l’Arsenal selon le référent départemental de la police en Meurthe-et-Moselle. Le septuagénaire a reçu des coups de poing et des coups venant d’un “objet métallique”, qui n’a pas encore été identifié à ce stade. L’agresseur, fortement alcoolisé, a fait référence pendant les faits aux affaires de pédocriminalité qui touche l’Église, selon des témoins entendus par la police. Le prêtre, blessé à la tête, a été transporté au CHRU de Nancy. Son pronostic vital n’est pas engagé, précise la police.
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Le suspect hospitalisé en psychiatrie
Interpellé peu de temps après dans le centre-ville grâce aux indications des témoins de la scène, l’homme, un marginal qui a déjà fait l’objet de plusieurs poursuites, a dans un premier temps été placé en garde à vue ce samedi au commissariat de Nancy du chef de violences aggravées par trois circonstances (ivresse, arme et religion de la victime).
Mais après avoir été examiné par un expert, le mis en cause, âgé de 38 ans fait l’objet depuis dimanche matin d’une hospitalisation en milieu psychiatrique au Centre Psychothérapique de Laxou, a indiqué le référent départemental de la police à France Bleu Sud Lorraine. Sa garde à vue a donc été levée mais reprendra lorsque son état de santé le permettra, “dans plusieurs jours, plusieurs semaines, on ne sait pas”. L’enquête est donc un peu à l’arrêt, puisque c’est également à l’issu de son hospitalisation que le prêtre sera entendu.
“Des sanctions fermes s’imposent contre l’agresseur”
Les réactions se multiplient depuis ce samedi. Le diocèse de Nancy-Toul écrit dans un communiqué : “Nous exprimons notre soutien à ce prêtre et à ses proches. Nous espérons qu’il va rapidement se rétablir et nous le portons dans la prière. Nous remercions vivement les témoins, les pompiers et les soignants qui lui ont porté assistance, ainsi que les policiers qui ont interpellé l’agresseur. Le prêtre ne connaissait pas son agresseur. Nous avons confiance en la justice et la laissons faire son travail.”
Le maire de Nancy Mathieu Klein a également réagit sur X (ex-Twitter) : “Je condamne avec force et colère l’agression de Jacques Bombardier, prêtre au diocèse de Nancy, à qui j’ai j’adressé mes vœux de prompt rétablissement. Tout mon soutien aux membres du diocèse. Des sanctions fermes s’imposent contre l’agresseur, arrêté et ivre lors des faits”, écrit-il.
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