
A l’attention d’Arte
Madame, Monsieur,
A la lecture du synopsis de cette émission sur votre chaîne, je découvre avec stupéfaction que son auteur affirme qu’en 1948, Israël a été attaqué par “les Palestiniens”.
Or, lors de cette guerre d’indépendance, Israël a été attaqué par les armées jordanienne, égyptienne, syrienne, irakienne, ainsi que par l’Armée de libération arabe et quelques milliers de Libanais.
A cette époque, les seules personnes se qualifiant de “Palestiniens” étaient les Juifs, puisqu’habitant depuis longtemps cette région, sous mandat britannique depuis 1923.
Pour exemple, le journal sioniste “The Palestine Post”, rebaptisé en 1950 “The Jerusalem Post”.
Ce terme Palestine était donc uniquement occidental, régulièrement utilisé par des juifs ayant immigré dans le pays depuis la seconde moitié du XIX° siècle : les sionistes se disaient palestiniens, tandis que les Arabes présents s’identifiaient simplement comme arabes, venus au cours du XX° siècle des pays arabes voisins pour y trouver du travail auprès des premiers.
De “peuple palestinien”, il n’est fait nulle part mention avant le milieu des années 60, comme vous le trouverez facilement en faisant une recherche sur Google Ngram :
Je suis choqué de cette présentation sur votre chaîne. Choqué mais pas étonné devrais-je rajouter, puisque le biais anti-israélien y est systématique, cf. cet autre documentaire visionné hier : à charge une nouvelle fois contre Israël, et bourré de “contre-vérités”.
Cela confirme une nouvelle fois qu’à mes yeux – et pour paraphraser Claude Lanzmann – Arte préfère les Juifs de la Shoah (morts) aux Juifs d’Israël, et ne participe pas à une présentation objective et réelle des faits, ni à l’établissement de la vérité ou a minima à un dialogue constructif.
Je n’attends bien évidemment aucune remise en question de votre chaîne sur le sujet, mais ne pouvais rester silencieux devant ce biais anti-israélien, absolument constant sur Arte et dont je voudrais croire que la raison m’échappe…
Cordialement néanmoins
René O. (nom d’emprunt)
La raison ne m’échappe pas…