À Bordeaux, pour rafraîchir la chambre d’hôpital surchauffée de son enfant en bas âge, un père de famille a acheté lui-même une climatisation alors que les températures dépassent les 30 degrés.
Les hôpitaux aussi souffrent de la canicule tardive qui touche la France en cette fin août. Dans nombre de locaux vétustes, il peut faire très chaud en l’absence de climatisation et avec l’impossibilité parfois d’ouvrir les fenêtres.
Au CHU de Bordeaux, 44°C ont été relevés sur une passerelle vitrée. Au sein du service de pédiatrie, des températures insoutenables ont été relevées dans certaines chambre. Au point de pousser certains parents à investir eux-mêmes:
“Il faisait 37°C dans une chambre, le père a dépensé 400 euros pour une clim’ car il n’en pouvait plus de voir son enfant hospitalisé dans ces conditions”, assure à RMC Agnès Marquet, représente syndicale SUD du CHU de Bordeaux.
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Au CHU de Valence dans la Drôme, une aide-soignante a relevé 33°C tout au long de la journée sur son thermomètre : “C’est aberrant, ce ne sont pas de bonnes conditions de travail mais bon, pas le choix. Du coup on se mouille la tête de temps en temps”, raconte-t-elle.
Des soignants obligés de mettre des glaçons sous leur blouse
À Bordeaux, la direction du CHU reconnaît des températures “très élevées”, précisant à l’AFP que le nombre d’espaces “climatisés ou rafraîchis” sur ses différents sites a augmenté “depuis quelques années”, alors que les épisodes caniculaires sont de plus en plus fréquents.
“C’est bien beau de faire des plans canicule mais nous ce qu’on demande, ce sont des solutions pérennes pour des situations qu’on risque d’avoir de plus en plus avec le réchauffement climatique”, tacle de son côté Agnès Marquet, qui évoque aussi des personnels en souffrance, obligés de glisser des blocs de glace sous leur blouse pour essayer se rafraîchir.
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