Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 août 2023

Un politicien mexicain pro-famille, Rodrigo Iván Cortés, vient d’être condamné à une peine qui réduit considérablement sa liberté d’expression, ainsi que sa santé mentale.

L’ancien membre du congrès a été condamné pour “violence sexiste” parce qu’il a publié des messages sur Facebook et Twitter pour critiquer un collègue membre du congrès. La “violence” consistait à dire que son collègue est un “homme qui se décrit comme une femme”. (Ce qui correspond à la vérité, et à la façon dont j’ai l’habitude de le formuler).

Oui, Cortés a été condamné pour avoir décrit avec précision la réalité d’une manière qui contredisait la révolution moderne en matière de genre et de sexualité.

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Mercredi 9 août, la plus haute juridiction mexicaine en matière électorale, la Chambre supérieure du Tribunal électoral du pouvoir judiciaire fédéral, a confirmé le verdict de culpabilité du tribunal inférieur, condamnant Cortés pour

  1. violence politique fondée sur le genre,
  2. violence numérique,
  3. violence symbolique,
  4. violence psychologique et
  5. violence sexuelle pour son expression sur les médias sociaux.

La Chambre supérieure lui a imposé une amende de 19 244,00 MXN (environ 1200 euros), en plus de lui ordonner de publier la décision de justice et des excuses rédigées par le tribunal sur Twitter et Facebook tous les jours pendant 30 jours.

Cortés doit également suivre un cours sur la “violence politique fondée sur le genre” et s’inscrire au Registre national des personnes sanctionnées dans des affaires politiques contre les femmes.

Sa punition pour “violence” sous forme de mots offensants est la suivante :

  • payer une lourde amende
  • Subir une rééducation sous la forme d’un cours sur la “violence politique fondée sur le sexe”
  • S’inscrire comme ennemi politique des femmes (pour avoir traité une fausse femme d’homme).
    Et, la plus insultante et la plus déshumanisante de toutes les punitions :
  • Il doit publier les mêmes excuses écrites par le tribunal sur son Facebook et son Twitter tous les jours pendant les 30 prochains jours.

L’humiliation publique et la honte sont le but recherché. L’autre but étant la dissuasion par la terreur pour toute personne qui oserait désobéir.

Mao aurait adoré ces punitions.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Source : https://adfinternational.org/mexican-civil-society-leader-found-guilty-of-gender-based-political-violence-for-tweets/

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