Publié par Jean-Patrick Grumberg le 12 août 2023

Judith Curry s’est détachée du camp des alarmistes après s’être montrée peu convaincue par les prédictions hystériques.

Une climatologue qui a été ostracisée dans son propre domaine pour s’être opposée à l’idée largement répandue du changement climatique, a qualifié ce dernier de “consensus fabriqué” dans une interview devenue virale.

Le journaliste John Stossel a interviewé Judith Curry, ancienne présidente de l’Ecole des sciences de la terre et de l’atmosphère de Georgia Tech, qui parle d’un récit “fabriqué” qui, selon elle, est colporté par les scientifiques pour “la gloire et la fortune”.

Le magazine Scientific American l’a qualifiée d’ “hérétique” pour ses conclusions.

Selon Mme Curry, le tournant de sa carrière a été la publication d’une étude indiquant que “le pourcentage d’ouragans de catégorie 4 et 5 avait doublé”, ce qui a conduit à la méthode désormais beaucoup plus courante consistant à “lier les événements météorologiques extrêmes au réchauffement de la planète”.

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Il s’en est suivi le scandale du “Climategate”, dans lequel des emails suggérant que la communauté scientifique s’était mise d’accord sur les chiffres à publier pour inventer la thèse de crise climatique. Les procès au nom de la loi sur la liberté de l’information auraient été esquivées, les défenseurs du climat tentant d’étouffer l’affirmation selon laquelle il n’y avait pas de crise.

Mme Curry a déclaré qu’elle avait fini par ressentir de l'”hostilité” à Georgia Tech. Elle a quitté l’école en 2017, mais n’aurait pas pu rester dans le monde universitaire parce qu’elle s’était opposée au discours dominant dans ce domaine.

Bien qu’elle soit accusée d’avoir abandonné le statu quo pour l’argent, Mme Curry affirme que si l’argent avait été son souci, elle serait restée, car elle dit que son salaire était plus important.

Voici l’intégrale de son interview, sur YouTube (vous pouvez activer les sous-titres en français) :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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