Publié par Magali Marc le 23 septembre 2023

Des manifestations contre le « grooming » sexuel (pratique qui consiste à influencer les enfants sur l’homosexualité) des enfants dans les écoles se sont déroulées mercredi 20 septembre dans plusieurs villes canadiennes.

Des parents se sont élevés contre la propagande transgenre dans les écoles à Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal, Frédéricton, et Halifax. Un groupe appelé « Un million de marches pour les enfants » est l’instigateur de ces rassemblements, dénonçant sur des affiches l’enseignement de l’idéologie du genre dans les écoles du pays. Ses partisans affirment que les écoles exposent leurs élèves à des contenus inappropriés sur la sexualité et l’identité de genre. Outre les contre-manifestants issus de la communauté LGBTQ+, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a dénoncé ces manifestations.

Il a posté sur X Twitter le message suivant :

« Que ce soit clair : la transphobie, l’homophobie et la biphobie n’ont pas leur place dans notre pays. Nous condamnons fermement cette haine et ses manifestations ».

(Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2011760/education-trans-droits-million-march)

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Max D. Dublin*, paru sur le site d’American Thinker, le 22 septembre.

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Le mouvement « Ne touchez pas à nos enfants ! » est en marche

Le seul bienfait des fermetures pour cause de pandémie est que les parents, en grand nombre, ont enfin commencé à apprendre ce qui se passait dans le système scolaire public alors que le programme corrompu était diffusé (via Internet) par inadvertance dans leurs foyers.

Cette connaissance a donné naissance à une réaction de plus en plus forte.

Bien que les protestations et les manifestations ne soient plus mon truc, je n’ai pas pu résister à l’envie d’y participer lorsque j’ai reçu un avis m’informant que des parents inquiets et leurs sympathisants organisaient des manifestations dans tout le Canada sous le nom de « Un million de marches pour les enfants », le 20 septembre.

Je m’attendais à une manifestation importante de parents concernés et de leurs sympathisants, ainsi qu’à une forte contre-manifestation du lobby transgenre.

Je n’ai pas été déçu.

Dans son livre intitulé « Le totalitarisme », Hannah Arendt écrit que la première chose à faire pour les aspirants à un régime totalitaire est de mettre la main sur les enfants d’un pays.

C’est pourquoi les nazis ont créé les Jeunesses hitlériennes. C’est pourquoi l’URSS communiste a créé les Jeunes Pionniers. C’est pourquoi la révolution culturelle de Mao a poussé les enfants à se retourner contre leurs parents. Et c’est pourquoi, dans les premiers temps du mouvement des kibboutz, principalement de gauche, en Israël, les enfants ont été élevés dans ce que l’on appelle des maisons d’enfants, à l’écart de leurs parents.

Il paraît que Lénine aurait écrit : « Donnez-moi un enfant jusqu’à l’âge de sept ans et je l’aurai pour la vie ».

Mais Lénine voulait posséder des enfants par l’endoctrinement – il ne lui est jamais venu à l’esprit de le faire par la drogue et les mutilations génitales. En fait, l’idée l’aurait consterné : les enfants mutilés sont handicapés à vie, leur besoin inéluctable de se soigner et de s’entretenir les rend inutiles, même en tant qu’« idiots utiles ».

L’idée a toujours été d’utiliser les enfants pour rompre avec le passé afin de créer un monde nouveau.

C’est une idée puissante.

La génétique culturelle, contrairement à la génétique physique, est très malléable. Il est beaucoup plus facile de la modifier de manière délibérée et globale que la génétique physique.

Ainsi, dans son livre Pluto’s Republic [La République de Pluton], le microbiologiste Peter Medawar, lauréat du prix Nobel, observe qu’une culture entière peut être transformée en une génération.

La manifestation de Toronto était censée se dérouler à Queen’s Park, mais dans le centre-ville, il s’agit d’un lieu quelque peu ambigu. Dans le langage populaire, Queens Park désigne le parlement de l’Ontario, mais aussi un assez grand parc urbain adjacent.

Lorsque j’y suis arrivé à vélo, j’ai d’abord rencontré la contre-manifestation, qui marchait autour du bâtiment du parlement. Elle était très nombreuse, bruyante et en colère, et je craignais qu’elle n’ait fait fuir la manifestation des parents.

Un hélicoptère survolait la ville et il y avait une forte présence de policiers à pied et à vélo, censés séparer les manifestants des contre-manifestants, mais de ce point de vue, les premiers n’étaient visibles nulle part. Les contre-manifestants avaient des porte-voix à profusion et des bannières des syndicats d’enseignants et des organisations marxistes. Leurs pancartes affichaient des slogans anti-haine, pro-amour et pro-soins et respect des droits de l’enfant.

Il m’a fallu un certain temps pour trouver les parents concernés et leurs sympathisants. Au bord du parc, j’ai vu deux femmes portant des tracts sur lesquels était écrit « Hands Off our Children », et elles m’ont dit que la manifestation se déroulait au centre du parc. Les ayant mal entendu, j’ai été alarmé d’entendre que la manifestation était contrôlée par des policiers à cheval, mais il s’est avéré qu’elle se déroulait devant une statue équestre de premier plan.

Lorsque j’ai trouvé la manifestation, elle était calme, paisible et en pleine expansion.

Toronto est probablement la ville la plus multiculturelle et multiethnique de la planète et la diversité des vêtements et de la pigmentation de la peau était tout à fait évidente. Comme on pouvait s’y attendre, les médias de masse avaient risiblement alerté le public sur le fait que cette manifestation serait entièrement consacrée à la suprématie de la race blanche – eh bien, que peut-on attendre d’autre de médias qui, au Canada, sont financés par le gouvernement fédéral ?

Les pancartes des parents, en plus d’exiger qu’on ne touche pas à nos enfants, citaient également l’exploitation de Big Pharma, et l’une d’entre elles affirmait également que les ayatollahs iraniens finançaient le lobby des transgenres.

Qui sait ? Au Canada, le lobby transgenre est très bien financé et on ne sait pas très bien par qui.

À une certaine époque, l’ex-Union soviétique finançait le mouvement nord-américain et européen contre le nucléaire appelé « Ban the Bomb » et on dit qu’aujourd’hui la Russie finance les alarmistes climatiques.
J’ai entendu de nombreux accents étrangers dans la foule ; l’organisateur du rassemblement s’est avéré être une femme portant une burka.

L’un des orateurs a déclaré que le Canada était un pays d’immigrants et que ceux-ci étaient venus ici en quête de liberté et ne s’attendaient pas à ce qu’une idéologie hostile à la liberté joue un rôle aussi important.

Il a déclaré que le mouvement transgenre ne représentait pas le vrai Canada.

Comme on pouvait s’y attendre, certains discours avaient des connotations religieuses, mais plutôt dans le sens d’une attente de liberté de religion et de la constatation que le mouvement transgenre était non seulement opposé à la liberté de religion et à la religion en général, mais qu’il était devenu une religion à lui tout seul.

Les manifestants ont été exhortés à ne pas craindre les représailles, comme la perte d’emploi, pour avoir parlé de leurs préoccupations.

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Les gens dans la foule avaient l’air de Canadiens normaux.

L’un des thèmes principaux était que notre relation avec le gouvernement est une relation fiduciaire. Lorsque nous envoyons nos enfants dans les écoles publiques, qui sont des institutions gouvernementales, nous les confions à leurs soins parce que nous leur faisons confiance pour s’occuper de nos enfants en notre nom. En leur imposant l’idéologie transgenre et l’endoctrinement en général, le gouvernement trahit cette confiance.

Les parents et leurs sympathisants ont été invités à se mobiliser et à s’impliquer dans les élections scolaires.

Il y a une vingtaine d’années, j’ai écrit un livre sur la corruption du système éducatif, mais bien que j’aie eu un contrat, il n’a jamais été publié parce que mon éditeur a fait faillite et que tous les autres éditeurs avaient déjà commandé des livres à d’autres auteurs sur le même sujet.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker.com/2023/09/hands_off_our_children_comes_of_age

* Max D. Dublin est un auteur canadien qui vit à Toronto.

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