
La nomination de Mgr Pizzaballa en tant que cardinal souligne la volonté du Vatican de jouer un rôle plus actif dans les discussions diplomatiques en cours concernant Jérusalem.
La nomination du patriarche latin de Jérusalem au poste de cardinal de l’Église catholique montre que le Saint-Siège s’intéresse à la ville et au statut des minorités chrétiennes dans la région. L’archevêque Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, sera officiellement consacré cardinal au cours d’une cérémonie qui aura lieu le 30 septembre dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Le titre de cardinal est le poste le plus élevé de l’Église catholique après celui de pape.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi, M. Pizzaballa a déclaré que la décision du pape de nommer un tel poste à Jérusalem reflète la priorité accordée par l’Église à la Terre sainte et donne une voix à la population chrétienne de cette région.
“Il s’agit, indépendamment de la personne, d’une reconnaissance du rôle de Jérusalem dans le contexte de l’Église”, a déclaré M. Pizzaballa, ajoutant que cela donnera aux chrétiens et à l’Église l’occasion “d’affirmer, de déclarer et de présenter notre situation”.
Aucun patriarche de Jérusalem n’a jamais été nommé cardinal
Le pape François a voulu faire passer le message que Rome, le Saint-Siège, est avec Jérusalem.
Roberto Cetera, correspondant du quotidien du Vatican L’Osservatore Romano, a déclaré qu’il pensait que le moment choisi montrait que Rome voulait “faciliter le rôle des chrétiens ici, en particulier dans cette phase politique où la minorité chrétienne semble être une minorité encore plus petite”.
“Je pense que le pape François a nommé M. Pizzaballa pour faire une déclaration”, a déclaré M. Cetera, correspondant au Moyen-Orient. “Aucun patriarche de Jérusalem n’a jamais été nommé cardinal. Le pape François a voulu faire passer le message que Rome, le Saint-Siège, est avec Jérusalem”.
Il semble également que le Saint-Siège cherche à ranimer les discussions diplomatiques dormantes sur le statut de Jérusalem, a déclaré M. Cetera. Cette semaine, l’archevêque Paul Richard Gallagher, secrétaire du Vatican pour les relations avec les États, a soulevé la question du statut spécial de Jérusalem aux Nations unies, appelant à un “statut spécial internationalement reconnu” pour la ville.
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Le Saint-Siège “est fermement convaincu que quiconque administre la ville de Jérusalem doit adhérer aux principes internationalement garantis”, notamment l’égalité des droits pour les trois religions monothéistes, “la garantie absolue de la liberté de religion, de l’accès aux Lieux saints et du culte dans ces lieux, et le respect du régime du statu quo, là où il s’applique”, a déclaré M. Gallagher, alors qu’Israël garantit parfaitement, depuis qu’il a libéré la ville de l’occupant jordanien en 1967, l’égalité des droits pour les trois religions.
Lors de la conférence de presse, M. Pizzaballa a rappelé que “la question de Jérusalem reste ouverte et attend une solution stable”, qui tienne compte non seulement de la politique mais aussi de l’égalité religieuse.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
la diplomatie du St Siège n’a pas encore compris le sens historique et théologique de la souveraineté d’Israël sur son territoire, dont la maîtrise est totalement légitime après avoir su résister courageusement à plusieurs agressions de ses voisins et aux risques permanents d’attentats. L’accès libre aux lieux saints pour les fidèles des trois religions existe déjà depuis longtemps, ce n’est donc pas un argument pouvant justifier l’intervention “internationale”.
La question qui se pose est de savoir si, effectivement, le pape François se préoccupe “du statut des minorités chrétiennes” dans la région, car SON ABANDON DU SORT DES CHRETIENS D’ ORIENT est patent et a déjà été maintes fois dénoncé !!!! ??? alors qu’ ISRAËL “garantit parfaitement l’égalité des droits des 3 religions ” coexistant dans la population de Jérusalem ???
Son positionnement complètement hors sol lorsqu’il s’agit de défendre les immigrés musulmans au sein de l’Europe
expliquerait davantage ce nouveau pas de côté qui place l’actuel vicaire du Christ en opposant systématique à la pérennité du message judéo chrétien de PAIX A TRAVERS LE MONDE…