Le district scolaire public de Western Heights, dans l’Oklahoma, défend sa décision d’embaucher une drag queen qui a été arrêtée pour pornographie enfantine.
Shane Brent Murnan, 52 ans, a été embauché comme directeur de l’école primaire John Glenn, a d’abord rapporté Substack V1sut. Dans un post Facebook, Murnan a célébré un “nouveau district et un nouveau respect”, selon le rapport. La page personnelle de Murnan sur Facebook semble avoir été supprimée depuis.
- En 2001, la police confisquait les appareils électroniques de M. Murnan, soupçonné d’être en possession de matériel pédopornographique, selon V1sut.
- Alors enseignant en cinquième année à l’école primaire Will Rogers de Stillwater (Oklahoma), M. Murnan a été arrêté deux semaines après la confiscation.
- Le juge de la cour d’appel, Dave Allen, a déclaré qu’il était “clair, après examen des images, qu’elles représentaient bien de la pornographie enfantine”, a rapporté The Oklahoman à l’époque.
- Le juge du district du comté de Payne, Donald L. Worthington, a abandonné les poursuites contre Murnan en août 2002, après que les avocats de ce dernier eurent déclaré qu’il avait obtenu les photos par accident et maintenu que l’âge des personnes figurant sur les photos ne pouvait être prouvé, a rapporté The Oklahoman.
- À l’époque, Murnan a perdu son emploi d’enseignant.
- Le casier de Murnan a été effacé et les accusations ont été rejetées après qu’il ait terminé sa période de prison avec sursis pour une affaire de drogue en octobre 2003, selon les tribunaux de l’État de l’Oklahoma.
Murnan est devenu enseignant dans un établissement scolaire rural de l’Oklahoma en 2007, avant d’occuper un poste dans une école primaire d’Oklahoma City en 2016. Murnan a travaillé en tant que vice-directeur adjoint de 2020 à 2022 avant d’être embauché en tant que directeur.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Une “pratique d’embauche habituelle“
“Je vous écris pour répondre à une préoccupation que vous avez peut-être lue sur les médias sociaux”, a déclaré Brayden Savage, surintendant des écoles publiques de Western Heights, aux parents dans une lettre fournie au Daily Caller. “Nous comprenons que la situation puisse susciter des inquiétudes et des questions parmi les parents, le personnel et les membres de la communauté.”
M. Savage a déclaré que le district avait suivi les “pratiques d’embauche habituelles” en examinant Murnan, en vérifiant ses références et en effectuant une vérification de ses antécédents criminels.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux pour souhaiter la bienvenue à Murnan à l’école, le district a tout de même reconnu les accusations portées précédemment contre son nouveau directeur.
“Ce soir, le conseil d’éducation a approuvé l’embauche de Shane Murnan au poste de directeur principal de l’école primaire John Glenn. Récemment, le district a été informé d’accusations antérieures qui ont été rejetées il y a plus de 20 ans. Le Dr Murnan travaille dans le domaine de l’éducation depuis plus de 25 ans et jouit d’une excellente réputation. Il est hautement recommandé par ses anciens superviseurs, collègues et éducateurs”.
La lettre assure les parents qu’un “environnement d’apprentissage sûr” est la priorité du district, et qu’ils sont au courant de l’affaire et la traitent.
Le directeur de l’école a un autre emploi : au Boom, un bar gay
Murnan travaille également au Boom à Oklahoma City, un bar gay qui organise un “brunch gospel du dimanche” qui comprend “un service religieux farfelu”. L’un des événements s’appelait “Sunday Brunch Revival” et annonçait “#ChurchAtAGayBar”.
Murnan a remporté Miss Gay Oklahoma America et Miss Gay Oklahoma USofA.
“Le jour, il est directeur adjoint et forme de jeunes esprits, mais la nuit, il vit de la fête”, peut-on lire dans un message à propos de Murnan.
Si vous aviez à choisir, préféreriez-vous vivre dans un pays libre qui autorise ce genre de délire pernicieux, ou dans un pays autoritaire qui vous impose un certain mode de vie ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Votre question est meurtrière !
Tant qu’à vivre dans un pays libre, il faut pouvoir choisir en toute simplicité de ne pas envoyer ses enfants dans une école dirigée par ce “type”…
Je crois qu’il vaut toujours mieux vivre dans un pays libre qui autorise ces délires… à condition qu’il autorise également qu’on les dénonce, qu’il offre la possibilité d’être honnêtement informés, de pouvoir choisir le meilleur pour nous et nos enfants, de faire valoir notre objection de conscience en toute situation, le tout sans que nous nous fassions agonir des insultes les plus infamantes.
Je lis, çà et là, qu’il est préférable de vivre dans un pays “libre” qui permet ça, mais c’est complètement à côté de la plaque ! La liberté ne consiste pas à tolérer tout et n’importe quoi au sein d’une société. On n’est pas obligé de choisir entre la peste et le choléra. La société a le droit et surtout le devoir de poser des limites, loin des abstractions dialectiques derrière lesquelles la Gauche prograisseuse s’abrite pour faire avaler toutes sortes d’obscénités. Oui aux libertés, mais éclairées, soumises à l’approbation du corps social à travers ses institutions, ses représentants élus…et ses populations !
…et pourquoi pas, au nom des “libertés”, tolérer carrément la pédophilie, les drogues dures, et même le meurtre, au motif que, d’un point de vue théorique, l’interdiction de ces crimes constituerait une entrave aux libertés ? Redescendez sur terre, débarrassez-vous une fois pour toutes du crasseux merdiciel de Gauche.
Un pays qui donne une promotion à un pedophile n’est plus un pays libre. C’est un pays sous emprise idéologique.
Oui, et la question est un peu piégée, puisqu’on n’est pas dans des pays libres qui autorisent des délires, mais dans des pays “woke” qui imposent ces délires de façon coercitive, avec pénalités juridiques et parfois pertes d’emplois pour ceux qui se rebellent.
On pourrait du coup disserter sur ce que signifie “libre” et, comme l’ont souligné d’autres commentateurs plus haut, la liberté n’est pas la jouissance sans limite. C’est ce que voudrait la gauche islamique qui se sert de la liberté pour créer une société qui serait en réalité sa parfaite négation.
Effectivement, la liberté n’est possible qu’avec des adultes capables de s’imposer des limites à eux-mêmes.
Ce n’est pas pour rien que nous donnons des libertés progressivement à nos enfants.
Je pense, Fleur de Lys, que la liberté bien comprise respecte l’autre. Ce n’est pas toujours facile quand les intérêts des uns s’opposent à ceux des autres. Encore faut-il avoir la volonté de négocier et de faire des compromis, mais le plus souvent en cas de conflit on aboutit à un rapport de force. En ce sens, la question de JPG pourrait être : préférez-vous un Etat complètement dictatorial mais conservateur dans les mœurs (du moins officiellement) ou un Etat modérément (pour l’instant) coercitif dans l’ensemble mais où on offense votre morale privée et votre sens de la sécurité familiale ?
Ceci dit, je ne crois pas que ça existe, les dictatures où les gens au pouvoir n’en profitent pas pour se débaucher.
Mais justement, l’alternative que vous posez est un piège ! C’est une opposition factice entre deux extrémités qui ne présente quelque intérêt qu’au plan du raisonnement philosophique (ou mathématique), mais est sans objet dans le monde sensible, au sein de sociétés façonnées par le judéo-christianisme.
Encore une fois, on n’a pas à choisir entre la peste et le choléra. Les dialecticiens et casuistes marxistes-progressistes sont maîtres dans l’art de poser des cadres de réflexions qui les arrangent, évacuant la raison et la morale publique au profit de raisonnements aussi abstraits que frelatés.
Rejetez-les, renvoyez-les à leurs études et perversions du sens commun, laissez-les gîter dans leurs excréments, ou mieux, dénoncez-les publiquement, faites-leur honte, qu’ils soient humiliés et craignent à nouveau un corps social qui s’exprime et condamne.
Je m’adressais @Freddie.
Je pense, effectivement, que le danger de la gauche est d’avoir évacué la raison et la morale. Et j’ajouterai : l’éthique. Pour elle, la norme, issue du passé, de nos mœurs ou de la Bible, est forcément culturelle donc discutable. Ainsi, même l’universalisme qui pose les fondements de la dignité et de l’égalité entre tous, est perçue comme une instrument de domination coloniale de l’occident pour imposer sa vision de l’homme et de la société. Or, la force de l’humanisme et de l’universalisme est précisément d’avoir posé des bases et des limites sur trois points : ce qui est beau, ce qui est juste, ce qui est vrai. Passez en revue ces trois points, et vous verrez que la gauche est dans le saccage complet, l’inversion et le brouillage des repères, que ce soit sur la féminité/masculinité, le droit des enfants et l’offensive lgbt, la violence politique contre les conservateurs. Regardez la laideur des villes démocrates aux USA ou socialo communistes en France, la façon de se vêtir, de consommer, de se tenir… même sur les sujets les plus insignifiants, le clivage civilisationnel s’est durablement installé.
C’est pourquoi la liberté va de pair avec un corpus de mœurs communes. Si la liberté de mon voisin est d’égorger un mouton dans sa baignoire et de voiler sa fille, elle va heurter la mienne. Aujourd’hui, la liberté de certains est provocation pour que la majorité baisse les yeux, rase les murs et se soumette au changement de civilisation.
Absolument.