
“La FDA peut informer, mais elle n’a aucune autorité lui permettant de recommander aux consommateurs d’arrêter de prendre des médicaments”, peut-on lire dans l’arrêt.
Trois médecins ont attaqué l’agence en justice pour ses déclarations sur l’ivermectine, arguant du fait que l’agence ne peut pas intervenir dans les prescriptions des médecins à leurs patients. Un tribunal fédéral leur a donné raison et a statué que la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait abusé de son autorité en utilisant des messages anti-ivermectine pour inciter les Américains à ne pas l’utiliser pour traiter le COVID-19.
“La FDA peut informer, mais elle n’a aucune autorité lui permettant de recommander aux consommateurs d’arrêter de prendre des médicaments”, a écrit le juge Don Willett dans sa décision, rapporte The Epoch Times.
“La FDA n’est pas un médecin. Elle a le pouvoir d’informer, d’annoncer et de faire connaître, mais pas de cautionner, de dénoncer ou de conseiller”, peut-on lire encore dans la décision.
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La FDA a oublié qui elle est
La FDA est habilitée, en vertu de la loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques (Federal Food, Drug, and Cosmetic Act), à transmettre des informations aux consommateurs.
Apparemment, les fonctionnaires ont un peu partout la même arrogance, et ils ont oublié qu’ils sont au service du public et pas l’inverse. Aussi, en pleine pandémie de COVID-19, la FDA a publié de nombreuses déclarations pour dire aux gens de ne pas prendre de l’ivermectine pour lutter contre le COVID-19.
Accompagnée d’une photo d’un cheval et d’un lien vers une page web de la FDA sur l’ivermectine, l’agence avait même écrit dans un message sur les médias sociaux :
“Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous. Arrêtez.”
La page à laquelle elle renvoie est intitulée “Why You Should Not Use Ivermectin to Treat or Prevent COVID-19” (Pourquoi vous ne devriez pas utiliser l’ivermectine pour traiter ou prévenir le COVID-19).
Et elle a eu le culot, devant les juges, de prétendre que ses messages ne contenaient pas de conseils, et a argué dans un mémoire qu’il s’agissait de “déclarations informatives” qui “n’ordonnent pas aux consommateurs, ou à quiconque, de faire ou de s’abstenir de faire quoi que ce soit”.
Mine de rien, c’est une victoire contre le Deep State
La plaignante Mary Talley Bowen a célébré la décision du 1er septembre sur les médias sociaux.
“Même des conseils médicaux personnalisés de la taille d’un tweet ne relèvent pas de l’autorité statutaire de la FDA”.
C’est une petite victoire, ou du moins un pas en avant, dans une bataille monumentale pour protéger la relation médecin-patient de la tyrannie gouvernementale”, a-t-elle écrit sur X. “EN AVANT !”
Et c’est bien là le sujet : la tyrannie gouvernementale, qui porte un autre nom : socialisme, par lequel des individus réclament que l’Etat les prennent en charge et leur dicte comment vivre leur vie jusque dans les moindres détails – en tous cas, les médicaments qu’ils doivent prendre ou pas, à la place du médecin qu’ils ont choisi.
Boyden Gray PLLC, le cabinet qui représente les médecins à l’origine de la plainte, a également publié une déclaration.
“Cette affaire a de vastes implications pour la protection de la pratique de la médecine contre les ingérences illégales de la FDA”, a déclaré Jared Kelson, avocat chez Boyden Gray PLLC. “Il s’agit de s’assurer que les agences fédérales n’agissent que dans le cadre de leur autorité statutaire. La FDA a franchi ici une ligne claire”.
Toutes les administrations américaines, que Donald Trump a baptisé avec justesse “marécage de Washington”, ou encore “Deep State”, ont pris sur les citoyens un pouvoir démesuré, qui ne repose pas sur la démocratie, car aucun de ces messieurs n’a été élu par personne.
La décision a été renvoyée à la juridiction inférieure où elle sera réexaminée.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Démarche et résultat remarquables.