
J’ai traité voici peu de l’islamisation de la France et de ce qui se cachait derrière le débat sur l’abaya, maintenant achevé.
Les zones où règnent la charia, les bandes musulmanes et les imams radicaux en France sont plus de sept cents. La grande majorité des crimes et délits perpétrés en France (plus de 70 pour cent) ont pour auteur des gens dont il ne faut pas dire l’origine ou la religion, bien que tout un chacun sache quelles sont leur origine et leur religion. Des actes atroces sont commis qui sont vite rangés dans la rubrique faits divers et montrent la présence croissante d’une barbarie inimaginable et pourtant effective. Sept détenus sur dix dans les prisons françaises sont musulmans : les chiffres ne sont pas disponibles en France, mais j’ai travaillé avec une association juive américaine qui s’occupe du sort des Juifs emprisonnés dans le monde qui avait demandé mon aide, et elle a tous les chiffres.
Ce n’est là qu’un aspect de ce qui ronge la France aujourd’hui. La paupérisation de la population s’accentue de manière très nette et s’est encore accentuée pendant les mois d’enfermement arbitraire et d’arrêt de l’économie décidés en raison de la pandémie venue de Chine, et quiconque veut mettre les choses en perspective peut regarder les chiffres d’il y a quelques décennies à peine et les comparer à ceux d’aujourd’hui.
En 1980, la France avait un produit intérieur brut par tête très légèrement supérieur à celui des Etats-Unis, 12 738 dollars par tête pour la France, 12 574 dollars par tête pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, l’écart s’était creusé, le chiffre pour la France était passé à 24 990 dollars, celui des Etats Unis à 36 929, un écart de trente pour cent en faveur des Etats-Unis. Deux décennies plus tard encore, en 2022, les chiffres étaient plus éloquents encore : 38 913 dollars pour la France, 76 399 dollars pour les Etats-Unis, l’écart signifiait que le PIB par tête français était équivalent à la moitié de celui des Etats-Unis. Ceux qui préfèrent casser le thermomètre que regarder la réalité en face me reprocheront d’avoir choisi le dollar comme unité de mesure : l’euro a été créé en 1999 et mesurer les chiffres de 1980 en euro aurait été impossible, le dollar, lui, existe depuis la fondation des Etats-Unis et est la monnaie de réserve et de référence du monde, et le reste, quoi que disent les faux prophètes de la «dédollarisation» (86 pour cent des échanges internationaux se font en dollars aujourd’hui, et le chiffre ne baisse pas).
La France a clairement décroché, et cela risque fort de s’accentuer. L’explication ? La France en 1981 a choisi une orientation socialiste en portant au pouvoir Francois Mitterrand, alors que les Etats-Unis choisissaient le retour à un capitalisme dynamique sous l’égide de Ronald Reagan.
Depuis, malgré des changements de présidents, la France, qui a eu des présidents médiocres (Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron) ne s’est jamais relevée, alors qu’en parallèle les Etats-Unis, eux, malgré les changements de présidents là aussi (et le passage de deux présidents désastreux à la Maison-Blanche, Obama et Biden), n’ont jamais vu leur trajectoire vraiment se briser.
La France a vu ses prélèvements obligatoires, qui étaient déjà très élevés, devenir rapidement les plus élevés du monde et ses dépenses publiques devenir également les plus élevées du monde, ce qui a fait de la France un pays irrémédiablement socialiste où le nombre des pauvres et des indigents a explosé en même temps que le nombre des fonctionnaires. Trente-huit ans après leur création, les Restaurants du cœur sont au bord de la faillite.
Les prélèvements obligatoires français se situaient en 2022 à hauteur de 45,2 pour cent du produit intérieur brut, un chiffre qui signifiait que près de la moitié de la richesse produite en France était captée par l’Etat. Les dépenses publiques, elles, se situaient, la même année, à 58,3 pour cent du produit intérieur brut, un chiffre accablant qui signifiait que le gouvernement français dépensait très nettement plus de la moitié de la richesse produite en France, et que les prélèvements obligatoires malgré leur poids écrasant, ne pouvaient répondre aux dépenses, et que la France devait emprunter la différence, et donc s’endetter toujours davantage. La dette de la France représente maintenant 114,6 pour cent du PIB. Elle s’élevait à 20,7 pour cent du PIB en 1980.
Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Les prélèvements obligatoires français empêchent les entreprises françaises d’investir en France et de financer l’innovation, et ils ne peuvent attirer vers la France que les entreprises étrangères qui bénéficient de subventions gouvernementales ou d’exonérations fiscales à même de compenser le montant des taxes, charges et impôts, et sans la perspective de subventions ou d’exonérations, les entreprises étrangères fuient.
Les dépenses publiques incluent ces subventions qui cachent un peu, provisoirement, le désastre qui vient. Elles incluent aussi la redistribution, qui coûte de plus en plus cher et qui représente désormais près du tiers de la somme totale : avec les flux migratoires qui ne cessent d’amener vers la France des gens sans savoir-faire utilisable sur le marché du travail qui deviennent assistés permanents, cela ne va pas s’arranger. Si j’ajoutais que les dépenses faites au nom de la lutte contre le «réchauffement global anthropique», qui n’existe pas, on comprendrait que le pays est tout au bord de la chute libre.
Y a-t-il une issue ? J’aimerais le penser. Mais ceux qui se succèdent au pouvoir en France se comportent comme s’ils étaient les gestionnaires d’un déclin irréversible, et quiconque propose des réponses un peu plus pertinentes est poussé vers les marges. Dès lors, le résultat est là…
Les lendemains de la France risquent fort d’être sombres, très sombres, extrêmement sombres.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Toutefois moins sombre que l’Allemagne génialement écolo proche de la bougie…
Macron a peut-être tous les défauts mais c’est un pro de l’hydrogène !
L’histoire retiendra que sous Macron l’énergie de transition ☢️ n’a heureusement pas été totalement démantelée comme F.Hollande l’aurait voulu…
Et dans un futur proche cela va faire nettement la différence.
Cette position (divinement inspirée) me fait penser à ce verset biblique de Jean 15.2
« Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit »
Votre critique économique de la France est pertinente et je la partage.
Je souhaiterais vivement qu’un sens plus libéral, même à l’européenne, comme aux Pays Bas (où les prélèvements obligatoires sont deux fois moins élevés), soit donné à la politique économique française. Ce n’est pas qu’une question de dirigeants: le peuple n’est pas prêt à accepter un tel changement ayant intégré l’alternance continuelle d’un statut de contribuable à celui d’allocataire, de cotisant à celui d’ayant droit.
Plus récemment, je vois se développer un désintérêt pour l’accroissement de ses revenus (je ne parle pas là évidemment de la population la plus démunie): on préfère travailler moins, prendre moins de responsabilités et de risques, et mener une vie plus paisible, profiter de longs week-ends. Cet état d’esprit n’aide pas vraiment à développer l’économie.
Là où je vous suis moins, c’est sur cette conviction d’effondrement de la France (que j’entends d’ailleurs depuis des décennies). Chaque pays a ses propres problèmes. Les Etats-Unis ont, certes, un PIB/hab bien supérieur au nôtre mais est confronté malgré cela à ses difficultés singulières. De fait, si la situation des Français est parfois difficile, on n’assiste pas à un exode comparable à celui de certains pays européens comme la Hongrie ou la Pologne dont les jeunes s’exilent vers l’ouest européen.
C’est qu’en France existe encore, Dieu merci, une qualité de vie certaine. Tout le monde n’habite pas dans ces quartiers déshérités (qui existent partout dans le monde) que vous décrivez. Et il y a sans doute aux Etats-Unis de nombreux endroits où vous vivriez pour rien au monde.
En 1983, il y avait un président socialiste et des ministres communistes en France. C’est l’année où j’ai monté ma première société. Cela n’a pas été facile et j’ai connu des semaines de 35h de sommeil. Je n’étais pas le seul à l’époque mais d’autres ont renoncé. Peut-être aujourd’hui sont-ils aigris.
Quand on aime, comme moi, la France, on ne confond pas le pays avec ses gouvernants. On peut toujours en avoir de meilleurs. Sans doute faut-il un peu de discernement et faire confiance à son travail pour réussir même dans un environnement administratif peu favorable.
Effectivement, ce n’est pas qu’une question de dirigeants, la population est censée choisir ses dirigeants, et la façon dont l’information est faite joue un rôle important. On fait peur aux Français en agitant le spectre de l'”ultralibéralisme”, et on le fait depuis si longtemps que cela fonctionne. La qualité de vie française, hélas, se détériore en résultat de la baisse du niveau de vie et de l’insécurité. Je ne confonds pas le pays avec ses gouvernants, mais les politiques suivies ont un impact sur le pays. Vous subissez moins l’impact de la baisse du niveau de vie et de l’insécurité, moi aussi quand je viens en France, mais des millions de Francais souffrent toujours davantage.
Je vous suis tout à fait quand vous dîtes que les choses pourraient aller bien mieux. Mais je vous suis beaucoup moins quand vous en faites une exception française.
Par ailleurs, il y a un décalage entre ce que les gens pensent de l’état du pays et ce qu’ils évaluent pour eux-même. Si 75% des personnes pensent que le pays va mal, la même proportion dit que pour eux, personnellement ça va plutôt bien. Je me situe d’ailleurs dans cette proportion.
Enfin, je ne sais pas quel est le rôle de l’information. Autrefois, quand il y avait ni télévision, ni internet, les gens étaient-ils pour autant lucides ? Quand on regarde l’histoire et ses suites de violences et de massacres, j’en doute fort.
Il y a une exception française sur plusieurs points. La France attire davantage les immigrants venus d’Afrique subsaharienne il y a vingt ou trente ans ils venaient de l’Afrique du Nord, mais la natalité y a baissé) que les autres pays d’Europe parce qu’elle leur offre des avantages plus importants, et il y a une immigration de rente. La France a comme je l’écris les prélèvements obligatoires et les dépenses de l’Etat les plus élevées du monde développé. La consequence est une chute lisible dans les chiffres: en termes de PIB par habitant, la France est tombée au 23ème ou au 24 ème rang mondial (le rang depend de l’organisme faisant le classement, OCDE, Banque mondiale, etc). Elle était dans les dix premiers il y a trente ans. Dans l’Index of Economic Freedom établi tous les ans par la Heritage à Washington, la France ne cesse de dégringoler et est tombée au 33 ème rang en Europe. Tous les pays d’Europe centrale sortis du communisme il y a trente ans sont nettement plus haut. La Suisse et les Pays-Bas sont très nettement plus haut. L’Irlande qui était un pays relativement pauvre il y a trente ans est passée dans le peloton de tête. Il fut un temps où l’information était moins biaisée et moins uniforme en France. J’ai publié autrefois dans le Figaro, je ne peux plus. Il y avait un quotidien libéral appelé le Quotidien de Paris. Il a disparu. Le Figaro est devenu un journal de centre-gauche. Parlez en à Ivan Rioufol. Valeurs Actuelles a une ligne qui oscille entre celle du Rassemblement National et celle de Reconquête, et en politique étrangère, cela laisse nettement à désirer. Les articles paraissant en France sur les Etats-Unis sont d’une indigence consternante, au pire un assemblage d’éléments de désinformation. Les correspondants de presse français vivent à New York ou à Washington, se fréquentent les uns les autres et fréquentent les journalistes de la gauche américaine, et ne leur parlez pas d’autres journalistes, ils vous regarderont avec horreur et arrêteront la conversation. Les correspondants de presse en Israël fonctionnent de la même façon.
Le cas de l’immigration est fort complexe. La France n’est pas la destination la plus prisée: les flux se dirigent plus volontiers vers l’Allemagne et le Royaume-Uni. Il faut souligner l’importance du lien historique: un Malien ira plus volontiers en France quand un Pakistanais ou un Indien choisira l’Angleterre. Les Syriens et Iraniens ont ciblé l’Allemagne. Le taux d’immigration est assez homogène en Europe et cela ne saurait en rien expliquer les différences de PIB/hab puisque le Luxembourg, meilleur élève, est celui au taux d’immigration le plus important en Europe (avec un doublement du nombre de musulmans en 10 ans).
Concernant le PIB/hab, celui-ci demeure assez homogène en Europe et ce n’est pas, et de loin, les Français qui s’exilent le plus. Les statistiques de la France souffrent de son taux de chômage qui, pour le coup là je partage votre opinion, est une exception française. Ceci étant dit, si vous voyagez en Europe de l’ouest, notamment en Irlande que je connais bien, vous ne constatez pas de disparités criantes de niveau de vie avec la France. D’ailleurs, fort peu de Français vivent en Irlande ( environ 15 000 contre plus de 100 000 Polonais). L’Irlande est un petit pays, 5 millions d’habitants (admirables par leur caractère et leur dynamisme), dont la problématique est très différente de celle de la France.
L’exception est plus, selon moi, la Pologne et la Hongrie qui cumulent une économie atone (malgré l’aide massive de l’U.E), une démographie catastrophique et une migration , notamment des jeunes, très importante. La Hongrie a perdu, malgré le recours à l’immigration, 12% de sa population en 25 ans.
Concernant l’information, je ne peux que répéter ce que j’ai déjà dit. Le rôle de la presse écrite est très réduit aujourd’hui. L’impact d’une rubrique dans tel ou tel quotidien est négligeable. L’époque où n’existait que les journaux, a vu les pires dictateurs prendre le pouvoir. Ce qui forge l’opinion est très complexe, lié à de multiples causes pas toujours (loin s’en faut) rationnelles et donc difficile à cerner.
Tout ce que vous écrivez est parfaitement juste et on doit cela à l’aveuglement du Français. J’écoutais hier P de Villiers, d’une justesse imparable. J’ai voté pour lui aux présidentielles de 2007, au premier tour…2%. Aujourd’hui, Zemmour 7%. Tout donne raison à Zemmour qui, dans son discours de clôture de l’université d’été, à déclaré : “nous sommes le seul parti anti woke, anti immigration et économiquement de droite”.
C’est dur de vivre avec des cons.
“Nous faisons tous partie des gens, alors cessez de dire qu’ils sont cons.”
Ne limitez pas les gens à leur choix politique. Si Zemmour n’a pas convaincu 93% de l’électorat, peut-être doit-il aussi réfléchir à la teneur de son message, à sa cohérence et sa pédagogie.
Dans le milieu de l’entreprise, quand on perd un client, on ne dit pas qu’il est con: on se remet en cause, on essaie d’être plus performant et compétitif.
La réussite, quel qu’en soit le domaine, est aussi une question d’état d’esprit.
Quand des clients d’une entreprise ne sont pas contents de ce qu’elle leur fournit et ne font pas savoir, elle continuera évidement à leur fournir de la M…e
Mais quand ils lui font savoir et que l’entreprise ne se remet pas en question, alors elle sera la seule responsable de qu’ils aillent voir ailleurs
Vous aurez compris, je parle de la lamentable entreprise Macron
Les clients testeront les autres mais de toute façon ne reviendront jamais vers l’entreprise qui lui a craché dessus
Les Francais ne sont pas cons. Ils ont le cerveau lessivé par le discours tenu dans les grands médias. Eric Zemmour a échoué comme autrefois mon ami Alain Madelin. Ce n’est pas essentiellement une question de message, de cohérence et de pédagogie. Agir et parler dans un contexte où les idées socialistes sont hégémoniques, et espérer réussir politiquement est mission quasiment impossible.
C’est votre opinion, pas la mienne. Moi aussi j’ai eu le cerveau lessivé, j’ai étudié à sciences po, voté à gauche, détesté Israël. J’aurais honte d’avouer aujourd’hui à quelles manifestations j’ai autrefois participé et les personnes que j’ai servies en tant qu’assistante parlementaire. Et puis, j’ai rencontré et écouté d’autres gens, ouvert des livres – d’autres, pas les “obligatoires” – et commencé à réfléchir. Le cerveau lessivé n’est pas une excuse. La démocratie est le contraire de la passivité. Elle suppose un effort constant pour se tenir informé. Quand j’entends autant de gens me dire avoir voté Macron parce qu’il a épousé une femme plus âgée, ce qui prouve, comme chacun sait, sa haute moralité et aptitude à gouverner, alors oui, je pense de plus en plus être environnée de cons.
Je vous tire un grand coup de chapeau! Vous êtes l’un de ces rares, trop rares Français qui ont remis en question les préceptes mensongers dont l’enseignement et les médias leur ont rabattu les oreilles depuis plus les années 70 : bravo! Les générations précédentes qui n’ont pas subi dès l’enfance ce systématique lavage de cerveau ont eu moins de mérite à résister aux mensonges de la clique islamo-gauchiste.
Merci Atikva, c’est gentil à vous de me l’écrire.
Je pense comme vous que la majorité des électeurs ne fait pas l’effort de s’informer, et se contente du prêt-à-penser distillé par le journal télé. Il y a aussi comme un rite initiatique : si vous voulez être acceptée, il faut penser comme tout le monde ; aucune tête ne doit dépasser.
J’ai l’impression que vous aussi vous sentez isolée depuis que vous vous informez, et vous distinguez dnnc du reste du troupeau. Bienvenue au club !
Exact Californienne, j’ai gagné ma liberté au prix de ma solitude. Beaucoup d’amis m’ont tourné le dos. Cela a commencé parce que j’ai refusé de soutenir le mariage pour tous. Et je me rends bien compte, au bureau et dans ma famille, de l’hégémonie culturelle et dévastatrice de la gauche. Il n’y a qu’avec mes collègues d’origine africaine que je me sens à l’aise parce qu’ils sont chrétiens et refusent la déconstruction.
Je ne suis pas d’accord. Je connais nombre de gens qui sont très libéraux et plutôt conservateurs qui n’ont pas voté Zemmour et qui ne lui font pas confiance (d’ailleurs, selon l’IPSOS, Zemmour n’a recueilli que 7% du vote des entrepreneurs et indépendants).
Pour ma part, je lui ai accordé mon suffrage avec scepticisme.
Je pense que la politique qu’il préconise est ambitieuse mais que les inconvénients à court terme (immenses désordres nécessitant une période autoritaire) font peur à beaucoup pour des gains à long terme qui ne sont pas quantifiables.
En effet, sur les éléments dont vous parlez, rien ne dit que sans musulmans il y aurait moins de délinquance, ni que l’économie s’en porterait mieux. La Suisse ou les Pays-Bas avec une proportion d’immigrés comparable à celle de la France ont un taux d’homicide bien inférieur et des résultats économiques bien supérieurs. A contrario, des pays sans immigrés ni musulmans sont dans une situation bien pire.
C’est la cohérence culturelle et historique qui comptent pour le contrôle de nos frontières. Pour le reste, il faut une politique libérale. Ceux qui, comme Mme Le Pen, prétendent qu’en fermant nos frontières on pourra remettre la retraite à 60 ans, que nos déficits et notre endettement disparaitront en même temps que le chômage sont des imposteurs.
Zemmour ne tient pas ce dernier discours (sinon je n’aurais pas voté pour lui) mais s’il veut mener à bien sa politique il lui faut convaincre les Français que le jeu en vaut la chandelle.
Vous comparez le schéma de pensée lié à la perte d’un client à celui de perdre sa civilisation ?
Vous voulez que je vous rappelle que Z a été jeté devant les tribunaux pour avoir parlé d’invasion migratoire et que maintenant, même BFM le dit ?
Cessez d’implorer le mouton à cinq pattes et de rejeter la faute sur Z. Le peuple français a perdu tout sentiment de fierté collective, son pays est colonisé, méprisé, ses lois non respectées. Il n’a aucun courage, il est lâche et stupide, ronronne devant ses programmes télévisés dégradants et pense à consommer.
Ce n’est pas avec de tels arguments que vous convaincrez qui que ce soit: dans beaucoup de pays les gens aimeraient bien consommer et se détendre devant la télé.
Vous sombrez dans le nihilisme. Pour gagner la bataille en démocratie il faut semer l’espoir, pas insulter tout le monde.
Voter Macron qui ne croit pas en la culture française et voit des crimes contre l’humanité imaginaires, voilà l’insulte ! Ne faites pas dans l’inversion. Le nihilisme déconstructeur, c’est lui, et le peuple qui l’a porté deux fois au pouvoir.
Le nihilisme, dit Nietzsche , c’est dire que “ce qui existe ne devrait pas exister et ce qui devrait exister n’existe pas”.
Vous êtes dans cet état d’esprit. Le peuple dont vous rêvez, à votre image, est une fiction.
Soit vous êtes lucide et travaillez à faire avancer vos idées, en admettant que ceux qui ne les adoptent pas en totalité demeurent néanmoins respectables. Soit vous vous noyez dans le désespoir, ce qui n’est pas une garantie de bonne qualité de vie.
Nihilisme : 1. Idéologie qui rejette toute croyance ; qui refuse toute contrainte sociale.
2. Négation des valeurs bourgeoises dominantes.
Et je ne suis pas allée loin sur le net, j’ai pris la première réponse.
Allez assister à un meeting de Z et vous comprendrez le sens du mot espoir.
Quant aux idées des autres ” qui demeurent néanmoins respectables”, je ne vois pas ce qu’il y a de respectable dans l’islamo gauchisme.
Vous ne comprenez toujours pas qu’on a changé de paradigme, en France, Europe ou aux USA et que “les idées des autres” sont totalitaires.
Bien dit !
Je pense que le problème est là: toute idée contradictoire, toute nuance même apportée à vos convictions relève pour vous de l’islamo-gauchisme. Je ne comprends même pas pourquoi, dans ces dispositions, vous prenez part au débat politique.
Vous êtes, comme moi, chrétienne mais nous pouvons chacun vivre notre foi différemment. Malheureusement, les chrétiens se sont de tout temps massacrés et continuent de le faire à deux heures d’avion de Paris.
Quand bien même vous vous serez débarrassée des islamo-gauchistes, qu’il n’y aura plus en France que des chrétiens de droite, vous ne serez pas pour autant tranquille car, encore, certains vous trouveront un peu trop ou pas assez à droite, dans un exercice suspect ou erroné de la religion.
Voyez ne serait-ce que sur ce site le débat sur la messe en latin (ou pas).
Les deux pays européens gérés à droite et explicitement chrétiens, la Pologne et la Hongrie, sont ceux dont la démographie s’effondre le plus et dont la jeunesse s’exile plus volontiers. Un tiers des Hongrois vivent hors de leur pays.
La matière humaine est complexe et les causes y produisent des effets imprévisibles.
Marlowe, le problème de fond dans nos échanges est que vous avez une vision utilitariste des choses, en plus d’être régulièrement tenté par le relativisme. Pourquoi n’acceptez vous pas simplement le droit à la continuité historique pour une nation ? Pourquoi faut-il obligatoirement que vous jugiez l’essence d’une nation à ses supposés avantages et inconvéniants ? Je ne me pose pas la question de savoir si la réalité culturelle et identitaire de la Pologne est une bonne ou une mauvaise chose. Elle a le droit d’être, c’est tout, et c’est bien ce droit que lui dénient les islamo gauchistes. Vous remarquerez que pour ces gens-là, seule l’Europe doit sombrer dans la diversité multiculturelle, ils n’ont aucun mal à l’accepter en Algérie, au Congo ou en Afghanistan. Quant à vous en tant que citoyen, libre à vous de préférer vivre au Sénégal plutôt qu’en Pologne et de peser, comme vous le faites, les bons et les moins bons côtés de leurs modes de vie.
Fondamentalement, pour moi, vois n’avez pas pris la mesure que le choix n’est plus entre Jospin et Chirac, Kennedy et je ne sais qui en face… Là, on était au sein d’une même civilisation et tous les points de vue sont effectivement respectables. Or, de plus en plus, je vois le rétrécissement de nos libertés physiques et les atteintes à la liberté d’expression, pour moi, pour mes enfants. Je vois “le deux poids deux mesures” de plus en plus pesant pour les blancs, les innocents, les non musulmans, en bref, les non racisés comme ils disent. Ce sont eux, les islamo gauchistes qui divent la société entre victimes et coupables supposés, alors que moi, je suis restée à une vision universaliste des hommes, sans essentialisation. Et ce sont eux qui me désignent comme adversaire de leur combat et me poussent à résister. Et demain, sans doute, combattre, fuir, ou me soumettre.
Je ne sais ce que vous appelez “la continuité historique”. C’est là, je crois, une vision marxiste que l’histoire serait écrite “scientifiquement” (selon eux, par le matérialisme dialectique). Je crains que nul ne connaisse le sens de l’histoire. Qui en 1938 aurait prédit que moins de 20 ans plus tard, l’Allemagne, la France et l’Italie créeraient ensemble la Communauté Economique Européenne ?
Je ne crois pas à cela.
Par ailleurs, je ne juge en rien le mode de vie des autres. Il est curieux d’ailleurs que vous m’accusiez à la fois de cela et de relativisme. Je me contente de constater l’état de la Hongrie et de la Pologne, le fait que les jeunes s’en détournent et que les adultes n’y font plus d’enfants. Si vous souhaitez vous y installer, je ne vous jugerai pas plus que ceux qui partent pour le Portugal ou le Maroc. Chacun mène sa vie comme il veut, l’essentiel étant qu’il ait la liberté de le faire, que l’exil ne soit pas contraint.
Je ne ressens pas les entraves à la liberté dont vous parlez. Quoi ? Qu’en était-il au temps de l’ORTF ? Vos enfants, comme les miens, peuvent étudier, entreprendre, se présenter à des élections, pratiquer le culte qu’ils souhaitent et même partir à l’étranger pour saisir n’importe quelle opportunité.
Regardons, entre autres, la Russie ou l’Iran et nous verrons alors la différence entre un Etat de droit, toujours perfectible, et des tyrannies.
Vous rigolez ? Non, mes enfants ne peuvent pas étudier, entreprendre ou voyager où ils veulent ! Etudier à la fac de Nanterre ? Entreprendre à Trappes ? Vous avez lu le sort de ces femmes archéologues insultées sur un chantier de Seine St Denis ? Vous avez entendu parler des Juifs qui font leur alya intérieure ? Vous croyez qu’une Française blanche se déplace où elle veut ? Même dans un vestiaire ou un cabinet de gynécologie elle n’est plus en sécurité ! Vous croyez qu’un garçon blanc va sur un campus américain afficher son attachement au GOP ou à Israël comme il l’entend ? Qu’un professeur ne se censure pas ? Que les entreprises et leurs DRH n’exercent pas une pression en faveur des lubies progressistes ? Que les enfants ne sont pas punis dans les écoles quand ils refusent le discours lgbt ? Je suis membre de Parents vigilants, les témoignages sont accablants et je n’aurais pas pensé il y a peu que cela avait pris une telle ampleur. La liste est longue de tous ces cas d’auto censure, de discrétion nécessaire lorsqu’on croit qu’un homme est un homme, une femme est une femme, que l’écriture n’a pas à être inclusive, le réchauffement anthropique, et l’islam une religion de paix et d’amour !
Vous vivez dans des endroits privilégiés qui le sont de moins en moins et se retrecissent un peu plus chaque année. Nous sommes en dictature orwellienne. Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas les traits de l’Iran qu’elle est moins dangereuse. Je suis même persuadée qu’elle en prendra les traits une fois l’islamisation du pays achevée mais qu’il est plus efficace pour elle, pour l’instant, d’avancer masquée, en anesthésiant les consciences (comme la vôtre) et en maintenant les apparences de la démocratie.
Je terminerai là dessus, car je sais que vous n’ouvrirez pas les yeux, et mon regard va d’abord vers les USA car, là-bas, ils sont très en avance sur nous, à la fois dans la prise de conscience de la nécessité de résister (merci Trump et que Dieu le protège !) et dans l’avancement orwellien du dévoiement des institutions.
NB : la continuité historique à être une terre chrétienne n’a rien à voir avec le marxisme.
Il est vraie que nous n’avons pas de la vie en France la même perception et si vous vous exilez j’espère que vous trouverez ce que vous recherchez.
Sachez cependant que je ne vis pas sous cloche: je passe à peu près une moitié de mon temps à Paris et l’autre à la campagne. J’ai de la famille près de Trappes (Maurepas). Je sors. Je me promène. Je vais au cinéma, au théâtre,…
Je ne dis pas que je suis ravis si je croise une femme en abaya mais il m’en faut plus pour me gâcher la vie. Je me sens libre en France, y compris de critiquer ses gouvernants.
Vous avez raison, Fleur de lys, il existe beaucoup d’approches du nihilisme et c’est pourquoi, en citant Nietzsche, j’ai précisé celle à laquelle je fais référence.
il y a longtemps ,et pas que sous Macron, que le KKK (KoiKilenKoute) français vide ses caisses … que ce soit pour les assistés bien installés (même à l’étranger) dans leurs charantaises, les guerres, les épidémies et maintenant le “réchauffement” climatique, les dépenses se font sans compter, avec comme seuls garants, les impôts des pauvres travailleurs qui ne peuvent faire autrement pour payer leurs dettes
On devine bien qu’à part freiner le trou béant du KKK imigratoire, du KKK des glandeurs professionnels, du KKK ukrainien et du KKK élyséen, les solutions ne sont pas facile à mettre en place voire impossibles
Alors oui ce KKK général est un signe de la fin de la “douce France” de Trenet
Le texte de Monsieur Millière et les commentaires qu’il a suscités, sont tous absolument et respectivement JUSTES.
J’apporte néanmoins un bémol à la conclusion commune affirmant que “ce pays est foutu” : E. Zemmour n’a pas pu convaincre en raison de l’hégémonie de gauche qui aveugle le pays, c’est exact. Mais ce qui est aussi exact, actuellement, c’est la multiplication des contestataires de l’ordre établi soutenu par cette gauche, et LR d’une part ainsi que le RN apportent de l’eau au moulin de Zemmour.. malgré les prétendues différences officielles… UN REBOND est ENCORE POSSIBLE !!! (d’autant plus que la Nupes va se liquéfier..) Courage !!
Bonne soirée à tous.
Comme Marlowe, je souhaiterais apporter un éclairage un peu différent sur la vie des entrepreneurs français qui ont choisi de rester et de travailler en France. J’ai créé mon entreprise en 1985 et aujourd’hui l’activité de cette entreprise a été multipliée par 10 par rapport à sa dimension d’origine. Malgré les obstacles que l’État français s’ingénie à créer pour limiter notre activité, nous parvenons cependant, à force d’opiniâtreté à surmonter légalement ces obstacles et à nous développer. L’année 2022 a été notre plus belle année en terme de résultat et les perspectives semblent favorables pour les années futures parce que le secteur dans lequel nous travaillons est indispensable à la vie des êtres humains.
Monsieur Millière évoque avec raison le montant élevé des prélèvements effectués par l’État français sur les revenus des ménages et des entreprises. Ces prélèvements sont en effets excessifs mais il est cependant possible d’en profiter directement. J’ai calculé que si j’avais vécu aux USA, il m’aurait fallu presque un million d’euros pour financer les études supérieurs de mes enfants. Les prélèvement exorbitants effectués par l’État français sont donc bien réels mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaitre que le retour, pour qui sait en profiter, est bien réel aussi.
Quand à l’islam, avec le temps, il finira par s’autodétruire, il est trop violent, ségrégationniste, archaïque et misogyne pour survivre. Ses principes économiques, interdiction de financements avec intérêts, sont incompatibles avec une économie développée. L’islam n’est pas adapté à notre monde et il finira par se marginaliser au moins en Europe.
Les deux principaux risques pour la France sont, à mon humble avis, la dette d’État avec le risque de faillite lié à l’augmentation des taux d’intérêts et l’immigration qui pourrait, si elle est trop importante déstabiliser à la fois les finances et l’équilibre de la population. Ces deux principaux risques ne sont même plus des risques, ils sont en train de se réaliser sous nos yeux actuellement et en cela je rejoins totalement l’analyse de Guy Millière.
J’ai envie de répondre que tout est une question de degré…. Moi aussi, j’ai profité d’un système qui m’a permis de faire des études supérieures alors que je venais d’une banlieue (aujourd’hui considérée comme défavorisée). Mais, pour cela, il y avait des conditions qui ne sont plus remplies : le bac était national, la note de contrôle continu comptait pour peu, ce qui signifie que le niveau devait être maintenu dans tous les lycées de France pour que nous ayons les mêmes chances le jour de l’examen national. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où les élèves viennent le jour du bac, non en se demandant s’ils vont l’avoir (ils le savent avec la note de contrôle continu, prépondérante) mais s’ils vont décrocher une mention. Et les écoles supérieures savent très bien, ensuite, ce que vaut un 16 de moyenne selon votre lycée d’origine. Le quartier d’où vous venez est source d’inégalité des chances désormais, ce qui n’etait pas mon cas dans les années 90. S’ajoutent à cela les trafics de drogue, la violence, la pression identitaire islamique, l’enseignement lgbt. Alors, pour moi, votre raisonnement de retour sur investissement, qui, certes, vaut toujours, se vérifie surtout chez certaines catégories sociales vivant dans certains quartiers. Est-ce pour cela d’ailleurs, que les bobos urbains votent tant pour le système macronien ? Ils en sont les grands gagnants, préservés de ses fléaux, ultra bénéficiaires de ses avantages.
Il ne faut pas faire une fixation sur le bac. Globalement, ceux qui l’obtiennent s’en sortent. Les Grandes Ecoles sélectionnent généralement après les classes prépas et celui qui a obtenu un bac général à l’arrache et sans mention n’a aucune chance. Il lui faudra réduire ses ambitions. Ce qui ne veut pas dire qu’ensuite, en prenant conscience de la nécessité du travail, il ne pourra pas évoluer. Rien n’est écrit.
Le principal problème en France, ce sont ces 150 000 jeunes qui sortent sans diplôme ni qualification chaque année. Le développement actuel de la filière apprentissage est une bonne option qui vient tout de même bien tard.
Pour le reste, la violence, la drogue, la pression (qu’elle soit identitaire ou mafieuse comme en Amérique Latine) existe partout et n’est pas une singularité française.
Aux Etats-Unis, les opioïdes de synthèse font 100 000 morts chaque année.
Il n’existe pas de pays sans problème.
Encore une fois, je suis en désaccord. L’enjeu n’est pas “le problème” en soi auquel on est confronté, c’est la volonté politique de ne pas le traiter et même de chercher à l’encourager qui est le problème. L’exemple le plus parlant est l’antisémitisme. Il est un problème quand il vient de l’extrême droite. Il est un non évènement lorsqu’il vient de l’islamo gauchisme. Beaucoup de nos problèmes ne sont pas traités parce qu’il faudrait pour cela remettre en cause l’islamisation et le grand remplacement. C’est pour cela que les grandes lignes, grands agrégats que décrit G Millere (tandis que vous préférez rester au niveau individuel, de votre propre vécu) dressent le portrait d’une société atone, paralysée, où l’Etat n’a plus d’autorité envers les forts et les cruels, et se jette dans une fuite en avant de dépenses et renoncements pour éviter l’explosion qui est bien là malgré tout.
Je pense que vous exagérez. Les propos antisémites du rappeur Médine ont été largement condamnés, bien qu’il soit de gauche. LFI s’est une nouvelle fois singularisée mais cette formation s’enfonce dans ses turpitudes et le paye dans l’opinion. Il y a aussi des juifs à gauche et je doute qu’ils voient l’antisémitisme de leur camp avec magnanimité.
L’antisémitisme est une maladie assez également répartie, malheureusement.
Je ne pense pas rester à mon humble niveau. Je cite également des statistiques et des éléments d’analyse. Je pense qu’il faut veiller à ce que l’opinion ne précède pas les faits et la pensée.
Je suis par nature autant opposé aux taxes qu’aux subventions, or l’université gratuite est une subvention, je devrais donc être opposé à l’université gratuite, mais mes enfants ont cumulé ensemble 27 années d’études supérieures dans les domaines de la santé et de l’agroalimentaire. Grâce à la politique de l’État de la gratuité des études universitaires, j’ai seulement pris en charge une partie des frais de logement, de transport et d’alimentation et mes enfants ont travaillé pendant leurs vacances et leurs études pour financer leurs autres frais, et n’ont pas été dans l’obligation de souscrire un prêt étudiant. Comme dirait Jean-Patrick Grumberg, ceci est un fait. C’est pourquoi je ne crains pas d’affirmer que les classes dites défavorisées ne sont pas les seules à bénéficier de la politique de redistribution.
Quand j’ai passé le bac, c’était le bac C, ancêtre du bac S, le taux de réussite au bac était de 70%, c’était le taux normal de réussite pour l’époque et il n’y avait aucune note de contrôle continu, le bac était donc plutôt un concours d’entrée à l’université. Actuellement presque tout le monde obtient le bac et le tri des élèves se fait plus tard en 2 étapes : sélection sur dossier pour accéder en 1ère année d’université ou en prépa d’école d’ingénieur, et ensuite notes suffisantes tout au long de cette année. Le bac pour tous a en fait retardé d’un an la sélection qui n’a pas disparu loin de là.
J’espère que vous vous rendez compte que cette gratuité n’est qu’un mirage ?
Rien n’est gratuit : il faut rémunérer les enseignants et le reste du personnel de la fac, il faut payer l’eau et l’électricité consommées par les facs… Rien de tout cela n’est gratuit.
Dans les faits, l’Etat ajoute ces dépenses à la dette, laquelle est payée par la génération suivante, en l’occurrence vos enfants.
En réalité, l’Etat a pris de l’argent dans les (futures) poches de vos enfants et a fait semblant de leur en faire cadeau.
C’est aussi ça, le socialisme.
Exact Californienne, je n’aurais pas dû utiliser le mot “gratuit”. Je suis entièrement d’accord avec ce que vous écrivez. Rien n’est gratuit.
Il est vrai que l’État prendra plus tard dans la poche de mes enfants et qu’il a déjà pris beaucoup dans les miennes, mais au moins mes enfants ont pu se former pour exercer de bon métiers. Nous payons et paierons encore dans le futur mais nous avons obtenu quelque chose en échange, et, sans être d’accord avec ce système socialiste, il aurait été stupide de ne pas en profiter. Je pense aussi que l’État ne devrait s’occuper que de l’armée, la police, la justice, et des grandes infrastructures indispensables au pays comme les autoroutes, les grands aéroports et les centrales nucléaires, pour le reste dont les écoles et la santé, il suffirait de veiller à l’existence d’une concurrence réelle et non faussée entre des acteurs économiques suffisamment nombreux. Mais tout cela n’est qu’un rêve…
Bravo pour votre commentaire ! En quelques mots vous avez déconstruit l’hypocrisie socialiste à laquelle j’ai sincèrement crue. Mais qui aurait eu le courage de dire les choses comme vous venez de le faire ?
Dinesh d’Souza explique tout ça très bien dans son film Hillary’s America. Entre autres, Hillary avait promis des études gratuites aux étudiants pendant sa campagne de 2016, et Dinesh démonte son mensonge.
Vous avez raison, Californienne, rien n’est gratuit.
Je suis plus favorable à un système de bourses qui incite au travail et permet aux bons élèves issus de milieux défavorisés de réaliser un parcours de formation de bon niveau.
Reste à financer ce système. Je ne suis pas, pour ma part, hostile à une taxation des gros héritages pour qu’une part des richesses ne rejoigne pas les mêmes familles mais aide aux études de ceux qui n’ont pas eu la chance de naître au bon endroit.
Merci, dj86 de corroborer ce que j’explique sur ce forum. J’ai fondé la première de mes 3 sociétés en 1983. Quand je les ai cédées à mes filles, j’avais créé 27 emplois et elles en ont depuis créé 4 nouveaux.
J’ai, comme vous, connu les affres de la bureaucratie mais celle-ci ne doit pas servir de prétexte à l’inertie.
Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Je ne sais absolument pas ce qu’aurait été ma vie aux Etats-Unis et peu m’importe. Je vis en France, j’aime mon pays, son histoire, ses paysages , j’y ai ma famille et mes amis. On peut toujours améliorer les choses (et comme vous, j’ai vu la situation pour les entrepreneurs s’améliorer peu à peu depuis les années 80) mais faire de la France un enfer comme je le lis parfois ici est un discours très, très exagéré.
Fleur de Lys et Marlowe ne parlent pas tout à fait de la même chose puisque Marlowe, méritocrate, parle des possibilités encore offertes à l’individu exceptionnel, et Fleur de Lys déplore l’état global de notre civilisation.
Pour ma part, je pense aussi que les médias ont bon dos : on peut s’informer, mais les gens sont flemmards. J’avais lu quelque part que penser comme le troupeau et ne pas se poser trop de questions était un comportement utile à la survie des groupes : si tout le monde conteste tout le temps, pas de cohésion possible, ni d’action commune. C’est peut-être vrai. La société, pour fonctionner de manière à peu près cohésive, ne peut sans doute pas se permettre un trop grand nombre d’individus qui réfléchissent beaucoup et remettent en question ce qu’on leur dit. Dans les romans d’Agatha Christie, il n’y a qu’un seul Hercule Poirot 😉.
Cet envahissement de migrants par mer est louche … s’il s’agissait simplement de se mettre à l’abri d’une guerre ou autre, un simple billet d’avion Ryanair leur reviendrait bien moins cher et bien moins risqué
Mais on connait la réponse : cela nécessite un passeport c-à-d un contrôle d’identité capable de trier le bon grain de l’ivraie
Alors, personnellement je pense que cette migration clandestine, est construite, orchestrée par les pays africains islamisés, afin d’affaiblir financièrement l’Europe, empoisonner sa culture, construire son insécurité, tuer sa justice, répandre l’islam , diviser sa population et lui faire rejeter ses politiques
C’est une stratégie de long-terme dont on n’apperçoit pas (encore) son efficacité diabolique et irréversible