
Cela pourrait prendre des années, impliquer des milliards supplémentaires d’euros gaspillés et provoquer d’importants bouleversements sociaux et politiques, mais on ne peut tout simplement pas faire abstraction des contraintes fondamentales de l’univers. La stratégie énergétique mondiale ne fait pas exception.
Aucun secteur n’est peut-être plus coupable de s’appuyer sur la fausse science détournée par l’idéologie que l’industrie éolienne. Grâce à une manipulation malhonnête des estimations de coûts, et à une campagne de propagande incessante, les partisans de l’énergie éolienne ont convaincu (et se sont eux-mêmes convaincus, ce qui est plus grave) les responsables politiques de soutenir une technologie qui perturbe le bon fonctionnement des réseaux électriques et qui dépend totalement de l’intermittence des conditions météorologiques.
Parce qu’il refuse de se plier au diktat des écologistes, le vent s’entête à être dispersé.
Et pour en tirer des quantités d’énergie économiquement significatives avec un semblant d’efficacité, il faut de géantes pales en plastique composite, conçues pour être à la fois légères et exceptionnellement résistantes. Les forces en jeu et les défis posés par la science des matériaux sont considérables.
Les pales d’éoliennes offshore dépassent aujourd’hui les 100 mètres de long et leur vitesse en bout de pale peut atteindre le chiffre incroyable de 300 km/h. Les pales convertissent l’énergie cinétique en énergie rotative, qui est ensuite généralement transmise à un multiplicateur, qui augmente la vitesse de rotation du rotor. Un générateur est alors utilisé pour produire de l’électricité.
Les défaillances électriques, mécaniques et des pales sont fréquentes. Et je ne vous fais pas un dessin : elles sont très coûteuses, tout comme la myriade d’activités d’entretien nécessaires pour maintenir un bon fonctionnement. Sans parler des camions hors-normes nécessaires pour livrer les pales. Se confronter à ces limites fondamentales de la physique est un véritable défi.
Et puisqu’un dessin ne suffit pas, voici une vidéo. Je vous laisse imaginer la pollution, le CO2, qui sera généré par le transport de cette pale – sans oublier qu’une éolienne en a trois, donc trois transports comme celui-là – par éolienne !
Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre, en regardant cette vidéo, qui illustre le défi que représente cette anomalie physique, que le secteur éolien se dirige vers l’effondrement.
Sans oublier qu’il se passe souvent aussi ceci :
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Nous pouvons affirmer que la poursuite incessante de l’allongement de la longueur des pales causera la perte de l’industrie, que les contraintes qui en résultent pour l’équilibre du système et la sécurité des animaux sont totalement sous-estimées, et que le parc actuel de turbines sur le terrain constitue une source de responsabilité économique sous-estimée et insoutenable pour ceux qui les ont installées – on parle d’un taux de panne de 1 à 5% pour chaque éolienne terrestre, 8 % pour celles installées en mer.
À l’heure où l’administration Biden fait pression en faveur de nouvelles installations massives d’éoliennes terrestres et offshore, le secteur affronte un désastre après l’autre.
- Incendies :
- En 2020, un incendie dans un parc éolien en Allemagne a détruit 27 éoliennes.
- En 2022, un incendie dans un parc éolien aux États-Unis a détruit 12 éoliennes.
- Ruptures de pales :
- En 2019, une pale d’éolienne aux États-Unis s’est détachée et a atterri sur une maison voisine.
- En 2022, une pale d’éolienne au Royaume-Uni s’est détachée et est tombée dans la mer.
- Défaillances structurelles :
- En 2017, une tour d’éolienne aux États-Unis s’est effondrée pendant une tempête.
- En 2021, une tour d’éolienne au Canada s’est effondrée en raison d’un défaut de conception.
En plus de ces incidents très médiatisés, de nombreux autres accidents d’éoliennes ont eu lieu ces dernières années, entraînant des dommages matériels et des blessures pour les travailleurs.
C’est ainsi que les réalités de la physique pourraient s’imposer plus tôt que prévu, alors que les réalités économiques sont soigneusement dissimulées dans les comptes de l’Etat.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Un mot que l’on ose plus utiliser de nos jours : le bilan carbone!
– Pas une seule babiole annoncée comme écologique qui ne passe pas par la case fabrication c-à dire pas des usines polluantes et émettrices de Co2
– Pas une seule babiole qui pour arriver et s’installer chez vous, ne passe pas par le frêt aérien, maritime et terrestre par des moteurs brûlant du fossile et emettant du Co2
– Pas une seule babiole, qui si elle est vantée “recyclable”, qui ne passe pas par des usines de recyclage consommant du pétrole,du gaz et de l’électricité nucléaire
Tout cela est tû car il démontrerait que la réduction du Co2 industriel ne se reduira pas mais augmentera encore et encore .. chose que l’on constate déjà actuellement en continuant à montrer du doigt la voiture seule responsable de tout
Evolution de la voiture insensée car :
– les thermiques européennes d’occasion finiront en Afrique qui les usera jusqu’à la corde sans jamais de contrôle de pollution
– les thermiques pourront encore être fabriquées pour des ventes hors europe
– L’Europe repolluera pour refrabriquer un parc complet de VE , ses bornes de recharge , ses milliards de kms de câbles pour les raccorder et tout cela à grand renfort de frêt aérien, maritime et terrestre
– Les déchets et les centrales nucléaires devront s’accroitre et personne n’est là pour lever le holà évident
Si on réfléchit un peu à qui profite ce crime mondial, notre regard ne peut que se tourner que vers les actionnaires, les banques, les concessionnaires et les politiciens
Un fin de civilisation occidentale évidente
BRAVO à ‘Joseph’ pour son analyse ci dessus.
Est il nécessaire de signaler qu’en France , le réseau de transport d électricité “RTE” a récemment concocté et déposé un ‘rapport choc’ (sic) prospectif établissant la nécessité de recourir à des apports d’énergie en provenance de l’éolien (et du photovoltaique) dont les temps de développement plus courts que les réacteurs nucléaires annoncés être opérationnels à partir de 2035,” permettraient de doter le pays de capacités supplémentaires de production avant 2030 ” ( le Figaro Economie du 20/9, page 26).. Point barre.