Donald Trump ne participera pas au deuxième débat des primaires républicaines, qui aura lieu le 27 septembre.
Il se rendra plutôt à Detroit pour donner son appui aux travailleurs syndiqués de l’automobile qui sont en grève. Cette grève est en cours chez les trois plus grands constructeurs automobiles des États-Unis car les travailleurs veulent une augmentation de salaire tandis que les constructeurs automobiles veulent conserver leurs bénéfices afin de financer l’augmentation de la production de véhicules électriques demandée par Joe Biden (ce qui nécessitera moins de travailleurs!). C’est ce qui a fait échouer les négociations. C’est une occasion pour M. Trump de faire passer son message à un groupe de votants clé dans l’État du Michigan.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Matt Vespa, paru sur le site de Townhall, le 19 septembre.
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La stratégie de Donald Trump pour le deuxième débat républicain
Il n’est pas surprenant que Donald Trump ne participe pas au deuxième débat républicain la semaine prochaine.
L’ex-Président est le candidat présomptif à l’investiture républicaine pour 2024. Le Gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, est le seul candidat qui pourrait théoriquement le détrôner, mais aucun changement radical dans les sondages ne permet de penser que cela se produira.
La plupart des autres candidats se présentent dans le but d’ajouter leur nom à la liste des secrétaires de cabinet potentiels. À tel point qu’il ne s’agit plus d’une compétition sérieuse et que ces débats sont, en un mot, sans intérêt.
Aucun de ces soi-disant candidats du GOP n’a la moindre chance de remporter l’investiture.
Il existe un argument en faveur de l’abandon du débat par M. Trump. Il est tellement en avance qu’il n’y a aucune raison de s’en préoccuper. Il s’exposerait à une gaffe ou à un faux pas potentiel qui pourrait anéantir sa position dans la course.
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La différence c’est Donald Trump lui-même. Il peut tenir son rang – il l’a déjà fait en 2016. Et c’était à l’époque où le champ d’action du GOP était plus profond. Certains n’aiment pas les couronnements, ce qui est compréhensible, mais cette course est terminée, à moins d’un évènement hors du commun.
L’ex-Président s’adressera aux ouvriers de l’automobile de Détroit qui sont actuellement en grève après que leur syndicat United Auto Workers a échoué à conclure un nouvel accord avec Stellantis, Ford et General Motors jeudi dernier (via ABC News) :
L’ex-Président Donald Trump ne participera pas au deuxième débat des primaires républicaines, qui aura lieu en Californie le 27 septembre, et se rendra plutôt à Detroit pour prononcer un discours devant les travailleurs syndiqués dans le cadre d’une importante grève de l’automobile, selon un conseiller de haut niveau.
https://abcnews.go.com/Politics/trump-expected-skip-2nd-republican-debate-plans-speech/story?id=103291289
Cette décision, qui suscitera probablement des critiques de la part de certains de ses adversaires, comme ce fut le cas lorsqu’il a choisi de ne pas participer au premier débat, intervient alors qu’un arrêt de travail est en cours chez les trois plus grands constructeurs automobiles des États-Unis et offre à M. Trump l’occasion de faire passer un message à un groupe de votants clés dans un État clé, le Michigan. (Le président Joe Biden a lui aussi souligné sa bonne foi syndicale). Ces dernières semaines, M. Trump a courtisé les travailleurs de l’automobile sur sa plateforme de médias sociaux et, bien qu’il n’ait pas encore fait de commentaires substantiels sur la grève, il a critiqué le président de la United Auto Workers (UAW), Shawn Fain, en disant qu’il ne faisait pas un “bon travail”. Lundi soir, un assistant de la campagne électorale du président Joe Biden a dénoncé le projet de M. Trump de s’entretenir avec les travailleurs syndiqués à Détroit la semaine prochaine, dans le contexte de la grève. “Donald Trump se rendra dans le Michigan la semaine prochaine pour mentir aux travailleurs du Michigan et prétendre qu’il n’a pas passé toute sa présidence ratée à les vendre à tout bout de champ”, a déclaré Ammar Moussa, porte-parole de la campagne de Joe Biden, dans un communiqué. “Au lieu de soutenir les travailleurs, M. Trump a réduit les impôts des plus riches pendant que les constructeurs automobiles fermaient leurs portes et délocalisaient les emplois américains à l’étranger. Il a dit qu’il aurait laissé les entreprises automobiles faire faillite, dévastant l’industrie et bouleversant des millions de vies. C’est pourquoi M. Trump a perdu le Michigan en 2020 et que ses amis MAGA ont encore décimé le Parti Républicain du Michigan et leur ont fait perdre 2022. Aucune séance de photos intéressées ne peut effacer les quatre années pendant lesquelles Donald Trump a abandonné les travailleurs syndiqués et s’est rangé aux côtés de ses amis ultra-riches.” (sic)
Une fois de plus, l’équipe de Joe Biden se tait sur ses mensonges.
Joe Biden est le roi du mensonge, et son penchant pour la production de véhicules électriques est l’une des raisons pour lesquelles les négociations ont échoué.
Les travailleurs voulaient une augmentation de salaire grâce aux bénéfices réalisés par les trois grands de l’automobile. Les constructeurs automobiles les voulaient pour augmenter la production et le développement des véhicules électriques.
En outre, les travailleurs de l’UAW ne considèrent plus M. Biden et les Démocrates comme des alliés, car les électeurs de leur base ne comptent aucun travailleur américain.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source: Townhall
La dernière phrase de cet article parait sujette à caution dans la mesure où seuls les travailleurs syndiqués à l’UAW ont le droit d’être embauchés par les 3 Firmes automobiles américaines visées par le mouvement en cours : s’ils ne sont pas ‘citoyens américains’ à quelle autre nationalité appartiennent ils donc ???
Les ouvriers des firmes étrangères (européennes ou asiatiques : Honda, Nissan, Volkswagen, Mercédès par exemple) sont très minoritaires au sein de l’UAW..dont la contestation regroupe en tout et pour tout 147.000 salariés des 3 Grands Constructeurs G.M, Ford, Stellantis.
En fait, UAW reproche à l’Etat fédéral de subventionner des usines de batteries électriques non syndiquées qui permettront à la filière électrique d’employer moins de main d’oeuvre pour produire un nombre équivalent de véhicules…(cf Le Figaro Economie des 16 et 17/9 page 28)
Bonjour Gisèle,
L’auteur ne dit pas que les électeurs de la base du Parti Démocrate ne sont pas des Américains. Il dit que ce ne sont pas des travailleurs!
En fait, le Parti Démocrate est devenu un parti élitiste!
Pour le reste, vous avez raison!