Les Démocrates en sont rendus à raconter n’importe quoi pour sauver les élections de novembre 2024.

D’abord rassurer les Américains sur ce qui les inquiète : Joe Biden est en pleine forme et n’a rien à voir avec les actions illégales de son fils Hunter; les Bidenomics fonctionnent très bien ; l’inflation diminue, et la frontière sud des États-Unis est parfaitement sécurisée. Ensuite, faire peur aux Américains sur ce qui ne les inquiète pas : un variant du coronavirus va causer une nouvelle pandémie; le réchauffement climatique va amener une famine dans le monde; les manifestants pro-vie sont des fascistes; Donald Trump et ses partisans MAGA sont une menace pour la démocratie; les Américains sont racistes et intolérants envers les transgenres; et des extraterrestres sont sur le point de nous envahir.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Warren Beatty*, paru sur le site d’American Thinker, le 16 septembre.

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Le grand mensonge des Démocrates

Le “gros mensonge” est l’expression que les Démocrates ont ironiquement choisie pour s’accrocher au refus de Donald Trump d’accepter sa “défaite” lors des élections de 2020. Pourquoi ce choix est-il ironique ?

Pour deux raisons :

• 1) les Démocrates n’acceptent pas non plus les résultats des élections, et
• 2) ils mentent.

1 Premièrement, en 2004, les Démocrates ont contesté la victoire de George W. Bush en invoquant des théories du complot fausses et sans fondement concernant les machines à voter. Ils ont défendu le refus d’Hillary Clinton d’accepter sa défaite en 2016 sur la base d’une théorie du complot selon laquelle les Russes auraient volé son élection. De même, Stacey Abrams continue de nier le résultat de l’élection en raison, selon elle, d’un vaste complot en coulisses visant à empêcher les Noirs de voter.

Les Démocrates menteurs ont tenté d’empêcher l’élection de tous les vainqueurs républicains à la présidence depuis 2000.

2 Deuxièmement, les mensonges sont essentiels au succès des Démocrates. Ils continueront donc de diffuser des mensonges, des déclarations erronées, de la désinformation et de la propagande. Par exemple :

1. Joe Biden affirme avoir créé 13 millions d’emplois. Cependant, Nick Short, directeur de la communication de l’Institut Claremont, a déclaré :

« 72 % de tous les gains d’emplois depuis 2021 étaient simplement des emplois récupérés à la suite de la pandémie, et non de nouvelles créations d’emplois. Avant la pandémie, la création d’emplois sous Trump était de 6,7 millions, soit 3 millions d’emplois de plus que le président actuel. »

2. Joe Biden affirme avoir réduit le déficit.

Lors d’un discours prononcé à West Columbia, en Caroline du Sud, pour vanter les politiques économiques de son administration, Joe Biden a affirmé avoir réduit le déficit budgétaire du gouvernement fédéral de 1 700 milliards de dollars depuis son entrée en fonction :

« D’ailleurs, entre parenthèses, je voudrais que vous entendiez parler du déficit. J’ai réduit le déficit de 1 700 milliards de dollars en deux ans. Personne n’a jamais fait cela : réduire la dette de 1 700 milliards de dollars.»

3. Alejandro Mayorkas a déclaré que la frontière sud était sécurisée, alors même que les agents de la Border Patrol font face à un nombre historique de migrants.
4. Hakeem Jeffries, leader de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Katherine Clark, présidente du Caucus, Pete Aguilar, et Ted Lieu, vice-président, ont publié un mensonge affirmant que les néo-nazis sont armés jusqu’aux dents et marchent dans les rues des États-Unis.
   
   L’insinuation évidente est que les Républicains sont conscients de la présence de dangereux extrémistes de droite dans leurs communautés et qu’ils ne font rien pour les arrêter. Le problème, c’est qu’ils ont omis de dire où cela se passe. M. Jeffries et consorts ont déclaré que :

« La fusillade raciste de Jacksonville est la conséquence inévitable de l’insouciance des fonctionnaires qui dorlotent les extrémistes de droite, occultent des pans douloureux de notre histoire et inondent nos communautés d’armes de guerre ».

Ils ont oublié de mentionner que les politiques de justice pénale axées sur l’équité menées par les Démocrates dans les villes où ils gouvernent, de New York à Chicago en passant par San Francisco, ne donnent pas de bons résultats.

Ceux qui ont perdu la vie face à un suprémaciste blanc à Jacksonville méritent mieux qu’une déclaration sans fondement, un mensonge pur et simple, de la part de Démocrates dérangés qui n’ont rien de constructif à offrir, si ce n’est d’attaquer leurs adversaires politiques tout en fermant les yeux sur la violence promulguée par leurs politiques progressistes en matière d’application de la loi.

Les fusillades quotidiennes dans les villes dirigées par les Démocrates sont des dommages collatéraux qu’ils ignorent. Ils ne font rien ou presque pour mettre fin à ces fusillades, si ce n’est excuser des politiques qui ne font qu’aggraver la situation.

Ils continuent à promouvoir le mensonge selon lequel la véritable culpabilité revient aux armes à feu ou aux fusils d’assaut équipés de chargeurs à grande capacité.

5. Leur autre “grand mensonge” est que la politique de Bidenomics fonctionne. Le plaisantin qui est actuellement en position d’autorité affirme que c’est la meilleure chose qu’il ait faite pour le bien-être financier des Américains.

La définition de “travail” de M. Biden est ce qui a causé une inflation : les prix ont augmenté de 16,6 % depuis qu’il est entré en fonction. Les denrées alimentaires ont augmenté de 20 %, l’essence de 43 % et l’électricité de 25 %. L’inflation coûte à la famille américaine moyenne plus de 8 400 dollars par an. Sans oublier les taux d’intérêt plus élevés qui affectent les prêts immobiliers et automobiles, l’augmentation des dettes sur les cartes de crédit, l’augmentation des retraits sur les comptes de retraite, ainsi que le nombre record de défauts de paiement sur les prêts immobiliers et automobiles.

Certes, l’inflation a baissé ces derniers mois, mais le mal est fait : les prix, tels que mesurés par l’IPC (Initial Production Check), n’ont pas baissé. Ajoutez à cela le fait que les salaires réels ont diminué de 3 % depuis son entrée en fonction. Ils ont augmenté de 1,01 % depuis juillet 2022, de sorte que, techniquement, l’augmentation nette n’est pas, depuis lors, un mensonge.

Mais Joe Biden ne mentionne pas ce chiffre lorsqu’il affirme que la politique de Bidenomics fonctionne. Il vante le faible taux de chômage (3,8 %), mais ne mentionne pas le faible taux de population active (62,5 %), bien en deçà du niveau élevé d’avant la pandémie.

Les faibles taux de chômage sont en partie dus à la réduction de la taille de la population active et ne sont pas le signe d’une économie forte.Ainsi, la phrase “Bidenomics Is Working” est un “gros mensonge”, selon Chris Talgo [ NdT: le directeur du Heartland Institute, un think-tank conservateur ] :

« … bien que Joe Biden et Kamala Harris veuillent vous faire croire que la Bidenomics est une sorte de miracle économique qui a considérablement amélioré la vie des classes moyennes et populaires, les faits montrent le contraire ».

6. Les Démocrates mentent en mettant l’accent sur la race et la génétique.

Ils prétendent sélectionner la meilleure personne pour chaque emploi. C’est un mensonge. Ils sont d’ailleurs fiers de cette pratique. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, s’est vantée :

« Pour la première fois dans l’histoire, le cabinet est composé d’une majorité de personnes de couleur. Le cabinet est majoritairement féminin pour la première fois dans l’histoire. La majorité des cadres supérieurs de la Maison-Blanche s’identifient comme des femmes. Quarante pour cent des cadres supérieurs de la Maison Blanche s’identifient comme appartenant à des communautés raciales diverses, et un nombre record de sept assistants du président sont ouvertement LGBTQ+ ».

Ils ont même inscrit cette pratique dans le programme de leur parti :

« Nous nommerons des juges de la Cour suprême des États-Unis et des juges fédéraux qui ressemblent à l’Amérique...»

Ils accordent plus d’importance à ce que les gens sont ou à ce à quoi ils ressemblent qu’à ce qu’ils peuvent faire.

7. Les Démocrates sont en train de mettre de l’avant leur propre “gros mensonge”.

Avec de nombreux médias, ils tiennent un discours similaire à celui de Donald Trump en affirmant que la modification des lois des États vise à voler les prochaines élections.

Comme l’a dit Jonathan Turley (l’analyste juridique de Fox News) :

« ce sont maintenant les Démocrates et certains médias qui déclarent qu’il y a un “complot pour voler” l’élection de 2024 en raison des changements électoraux dans les États rouges. »

Le plus étonnant est que ces mensonges n’ont rien à voir avec les lois elles-mêmes, mais sont entièrement basés sur la répétition.

Lorsque M. Biden a tenté de donner des précisions, il a menti et a reçu des ” nezs allongés de Pinocchio ” de la part des vérificateurs de faits du Washington Post.

Par exemple, il a menti à plusieurs reprises au sujet de la loi électorale de la Géorgie, qu’il a qualifiée de loi “Jim Crow sous stéroïdes” [ NdT: Aux États-Unis, les Lois Jim Crow sont des lois nationales et locales imposant la ségrégation raciale ], en affirmant qu’elle visait à réduire les heures de vote.

En fait, les modifications apportées à la loi électorale ont eu l’effet inverse.

Je suis certain que vous pouvez penser à d’autres “gros mensonges” des Démocrates.

Conclusion

Les Démocrates mentent. Ils sont obligés de le faire. Sinon, les électeurs américains verraient clair dans leurs politiques idiotes et eux, avec leurs politiques, n’auraient pas la moindre chance de succès.

Source: americanthinker.com/articles/2023/09/the_dems_big_lie

* M. Beatty est titulaire d’un doctorat en gestion quantitative et statistiques de l’Université d’État de la Floride. Il est un ancien combattant qui a servi dans l’armée américaine pendant 22 ans.