
Les biologistes mettent en garde contre la “menace grave” pour leur travail que représente le progressisme.
Johnson Varkey enseigne depuis 20 ans l’anatomie et la physiologie au St. Philip’s College, au Texas. Après 20 ans d’enseignement et 1 500 étudiants, il raconte que certains d’entre eux ont été visiblement offensés par ses cours de biologie masculine et féminine, au point que St. Philip’s College a licencié Varkey pour avoir violé son “code d’éthique professionnelle de la faculté”.
Plusieurs rapports l’accusent d’avoir commis “des prêches religieux, des commentaires discriminatoires sur les homosexuels et les transsexuels, une rhétorique anti-avortement et d’avoir tenu un discours misogyne”, selon un mémo sur son licenciement.
Quatre étudiants ont quitté la classe lorsque Varkey a dit :
“Le sexe est déterminé par les chromosomes X et Y”.
Suite à celal, le vice-président chargé de la réussite universitaire, Randall Dawson, a informé Varkey qu’il avait reçu une “plainte pour violation de l’éthique” liée à sa conduite en classe, et Varkey a été limogé, citant le code d’éthique de la faculté, qui exige des éducateurs qu’ils “traitent toutes les personnes avec respect, dignité et justice” et évitent toute discrimination “arbitraire”.
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L’enseignement des sciences est de plus en plus un terrain miné en raison de ses conflits avec l’idéologie du genre, qui ne reconnaît pas la biologie, rejette l’existence des sexes ou les considère comme sans intérêt et hors sujet.
Les biologistes Jerry Coyne, de l’université de Chicago, et Luana Maroja, du Williams College, tous deux critiques virulents du “wokeness” qui infecte la science, ont écrit dans le dernier numéro du magazine Skeptical Inquirer que la biologie est gravement menacée par les politiques “progressistes qui modifient la façon dont notre travail est effectué, depuis les demandes de subventions jusqu’à l’enseignement”.
L’idée que le sexe chez l’homme est un “spectre variable” est “l’une des distorsions politiques les plus courantes de la biologie”, écrivent-ils.
“La science qui nous a apporté tant de progrès et de compréhension – de la structure de l’ADN à la révolution verte – est menacée par un dogme politique qui étrangle notre tradition essentielle de recherche ouverte et de communication scientifique” ajoutent-ils.
“À toutes fins utiles, le sexe est binaire chez tous les humains, les plantes et les animaux, car la sélection naturelle a favorisé l’évolution binaire”.
Pourtant, parce que “la plupart des discussions se déroulent dans le cadre de la science académique, où de nombreux scientifiques sont trop timorés pour dire ce qu’ils pensent, le public est en grande partie peu familiarisé avec ces questions”, affirment-ils dans leur article.
- À l’automne dernier, les Archives of Sexual Behavior ont publié un compte rendu de Carole Hooven, chercheuse en sexologie à Harvard, connue pour son livre populaire sur la testostérone, sur ce qu’elle considère comme l’inaction de l’université lorsqu’un bureaucrate chargé de la diversité l’a publiquement accusée de transphobie pour avoir expliqué à la télévision que “le sexe est binaire et biologique”.
- L’éditeur de la revue, Springer Nature, a récemment rétracté un article sur une dysphorie de genre présumée d’apparition rapide chez 1 700 enfants à la suite d’une menace de boycott, affirmant que les parents qui avaient répondu à l’enquête n’avaient pas donné leur consentement en connaissance de cause.
Le First Liberty Institute représente le professeur de biologie licencié, et a exigé sa réintégration ainsi qu’une “reconnaissance écrite” de la part de St. Philip’s que son licenciement a violé le premier amendement.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Pourritures prograisseuses woke.
Gravissime. Outre les dégâts sur le bien-être des enfants et sur la façon de vivre masculinité et féminité, cette propagande met en danger le travail du monde médical. Comme me le disait un jour un medecin, vous pouvez faire toutes les opérations que vous voulez, vous gaver de tas d’hormones et maquiller votre état civil, si vous passez la porte d’un hôpital pour n’importe quel examen, vous serez traité selon votre sexe de naissance, qui dicte lui-même vos chromosomes, votre adn et le comportement de vos cellules.