Publié par Magali Marc le 19 octobre 2023

Le Ministère de la santé de Gaza a signalé mardi soir, le 17 octobre, à 19 h 20 (heure locale) que l’hôpital baptiste Al-Ahli avait été bombardé. La presse mondiale, y compris les médias américains comme le New York Times, ABC News, CNN et l’Associated Press, se sont empressés de faire état d’un « carnage », de bâtiments rasés et d’au moins 500 morts à la suite d’un “bombardement israélien“. Le Premier Ministre canadien, Justin Trudeau a été parmi les premiers leaders mondiaux, mardi soir, à dénoncer cette attaque d’un hôpital comme étant «inacceptable et illégale ». Mercredi, la Représentante au Congrès américain, Rashida Tlaib a fondu en larmes publiquement, accusant Israël de commettre un génocide.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Bonchie, paru sur le site de RedState, le 18 octobre.

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De nouvelles preuves choquantes montrent la campagne de désinformation massive du Hamas et des médias concernant l’hôpital “bombardé”

Alors que le soleil se levait sur Gaza, mercredi matin, le 18 octobre, de nouvelles preuves de ce qui s’était exactement passé à l’hôpital baptiste Al-Ahli sont apparues, et elles révélaient ce qui est peut-être la pire campagne de désinformation en temps de guerre de l’histoire moderne.

Avant d’en arriver là, il est important de comprendre la chronologie des événements.

Le Ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a signalé pour la première fois que l’hôpital avait été frappé à 19 h 20 (heure locale) mardi soir, le 17 octobre.

Presque immédiatement, la presse mondiale, y compris les médias américains comme le New York Times, ABC News, CNN et l’Associated Press, a commencé à faire état d’un carnage, de bâtiments rasés et d’au moins 500 morts à la suite d’un “bombardement israélien”.

Pourtant, il est apparu immédiatement que cela ne tenait pas la route.

Dans mon article initial, j’ai relevé plusieurs éléments d’information qui permettaient de penser qu’il s’agissait en fait d’une roquette tirée depuis Gaza, qui avait mal fonctionné et n’avait pas atteint sa cible.

Peu après la publication de cet article, une preuve vidéo est apparue, et elle n’émanait pas des Israéliens. Il s’agissait d’une diffusion en direct sur Al Jazeera, avec le timestamp du chyron (personne ne peut donc prétendre qu’elle a été trafiquée). Ce que la chaîne pro-Hamas a montré par inadvertance, c’est qu’à 18 h 59, une roquette a été tirée depuis Gaza, a explosé en plein vol, puis est tombée sur le terrain de l’hôpital.

Tôt mercredi matin, d’autres preuves sont apparues, notamment une conversation interceptée entre des djihadistes admettant qu’une roquette s’était mal déclenchée près de l’hôpital et avait causé les dégâts.

Tout cela aurait été suffisamment concluant, mais maintenant qu’il fait jour dans la région, ce que nous voyons de l’hôpital est choquant.

Sur les images complètes de TASS, on ne voit aucun cratère d’impact, les espaces intérieurs semblent intacts. Des blessures dues à des éclats de verre semblent s’être produites. Des images de drone prises avant et après l’attaque montrent la même chose.

Cela ne correspond pas non plus à une attaque aérienne.

Comme on peut le voir, l’hôpital lui-même n’a même pas été touché ou endommagé (à part quelques fenêtres brisées).

La roquette est plutôt tombée sur le parking, brûlant quelques voitures. Il n’y a pas de cratère d’impact correspondant à une bombe explosive de l’armée israélienne. Au contraire, la quasi-totalité des dégâts semble provenir d’un incendie causé par le carburant non consumé de la fusée.

En outre, l’idée que 500 personnes ont été tuées semble complètement fausse.

Il s’agit tout au plus de quelques dizaines de personnes, à supposer qu’il y ait eu un grand nombre de personnes dans le parking.

Comme je l’ai souligné dans mon rapport initial, il aurait été impossible pour le Hamas de récupérer et de compter 500 corps dans un hôpital supposé encore en feu en l’espace d’une heure. Cela n’a jamais eu de sens.

Il s’agissait d’une campagne de désinformation ciblée qui a fait le tour du monde, relayée par les plus grands organes de presse, et qui a provoqué des violences dans de nombreux pays.

Ces violences se poursuivent, les ambassades et consulats occidentaux ayant été attaqués au Liban, en Turquie et en Jordanie, entre autres. Tout cela repose sur un mensonge proféré par une organisation terroriste.

Il ne s’agissait pas non plus d’une simple falsification de la situation.

Le Hamas a complètement inventé une histoire à propos d’un hôpital rasé par un bombardement de l’armée israélienne. La presse l’a rapportée sans critique pendant des heures, certains affirmant que des personnes étaient “extraites des décombres”. Elle a ensuite inventé une histoire faisant état de 500 morts, répétant ces chiffres sans aucune vérification. Où est la responsabilité ?

Qui va perdre son emploi à cause de cela ?

Des excuses seront-elles présentées par ces organes de presse qui revendiquent la plus grande crédibilité ?

Ne retenez pas votre souffle, mais que cela vous serve de leçon pour ne jamais croire aveuglément la presse grand public, surtout lorsqu’il y a des signes révélateurs que les choses ne collent pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Redstate

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