Les analystes républicains sont en pleine spéculation concernant la candidature indépendante de Robert F. Kennedy Jr. (fils de Robert Kennedy et neveu du Président John F. Kennedy) à savoir si cette candidature indépendante pourrait nuire à Donald Trump autant qu’elle va nuire à Joe Biden. Jeff Charles et Bonchie du site RedState pensent que cette candidature va plutôt nuire à Donald Trump, tandis que Monica Showalter d’American Thinker pense que ce sera à son avantage. Comme les collaborateurs de Red State ont tendance à favoriser les candidats républicains autres que Donald Trump, j’ai retenu l’article de Monica Showalter qui n’a jamais varié dans son appui à l’ex-Président Trump. D’après elle, certaines prises de positions de RFK Jr. ne sont pas au goût des conservateurs.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 30 septembre.

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Le cauchemar de Joe Biden prend vie : RFK Jr. annonce sa candidature à la présidence en tant qu’indépendant

C’est arrivé. Robert F. Kennedy Jr. est pratiquement certain de quitter le Parti Démocrate et de se présenter à l’élection présidentielle en tant qu’indépendant.

Selon le New York Times (29 septembre) :

Robert F. Kennedy Jr. a fortement laissé entendre vendredi qu’il se présenterait à l’élection présidentielle sous la bannière d’un parti tiers au lieu de poursuivre son combat contre le président Biden dans le cadre des primaires du Parti Démocrate, une décision qui déclencherait l’alarme chez les Démocrates inquiets de son potentiel à provoquer le chaos en novembre 2024. Dans une vidéo publiée par sa campagne, M. Kennedy a promis de faire une “annonce majeure” à Philadelphie le 9 octobre, prévoyant de parler d’un “changement radical dans la politique américaine” et laissant entendre qu’il poursuivrait sa campagne présidentielle en dehors du Parti démocrate.

“Comment allons-nous gagner contre les intérêts établis à Washington ?” déclare M. Kennedy dans la vidéo. “Ce n’est pas en jouant le jeu selon les règles corrompues que les pouvoirs corrompus et les intérêts acquis ont truquées pour nous garder tous sous leur emprise. Au lieu de cela, nous allons devoir réécrire les hypothèses et changer les habitudes de la politique américaine”.

“Ce que j’ai compris après six mois de campagne, c’est qu’il y a un chemin vers la victoire”, déclare-t-il à un autre moment, affirmant que plus il voit la bonté inhérente du peuple américain, “plus le chemin vers la victoire devient visible”

C’est le pire cauchemar de Joe Biden qui se réalise.

Les Démocrates craignent qu’un candidat tiers à l’élection générale ne détourne les voix de Joe Biden, dont la cote de popularité est faible, et ne contribue à l’élection du futur candidat républicain en 2024. Les mêmes craintes ont été exprimées après que Cornel West a annoncé qu’il se présenterait en tant que candidat du Parti Vert. Aujourd’hui, les craintes s’intensifient, car M. Biden reste au coude à coude avec le principal candidat du GOP, l’ex- Président Donald Trump, dans des confrontations hypothétiques.

M. Kennedy est un candidat attrayant pour les électeurs démocrates en raison de son refus de suivre le narratif étouffant du parti.

Oui, il a des positions très gauchistes sur des sujets tels que l’avortement, ce qui fait qu’il est impossible pour un conservateur de voter pour lui.

Mais c’est lui qui a remis en question le discours de l’Establishment sur le vaccin Covid et qui, malgré les efforts déployés pour le réduire au silence et le ridiculiser, avait raison depuis le début, avec le courage qu’on lui connaît.

Il croit au changement climatique, ce qui est négatif, mais reconnaît également les analyses coûts-bénéfices concernant la politique à mener dans ce domaine, ce qui n’existe nulle part ailleurs à gauche avec un sens du compromis raisonnable.

Il est favorable à la suppression de l’ouverture des frontières, ce qui constitue en soi une reconnaissance de la réalité.

Il échappe à l’accusation de “dynastie” en tant que descendant d’une célèbre famille politique, en ayant été publiquement tourné en dérision par certains d’entre eux.

On comprend pourquoi il est un candidat attrayant, non seulement pour ces raisons, mais aussi parce qu’il est très sympathique, qu’il refuse les attaques personnelles ad hominem contre les Républicains ou contre les Démocrates, et qu’il est en outre un passionné de la bonne forme physique, ce qui est toujours un atout supplémentaire.

Les sondages montrent qu’il a le soutien de 30 % des Démocrates, ce qui n’est pas si surprenant.

Ayant assisté à la Convention démocrate de 2008 à Denver, j’ai pu rencontrer de nombreux démocrates sympathiques, venant d’endroits comme le Colorado, l’Illinois, le Vermont et le nord de l’État de New York, et oui, ils étaient vraiment modérés. (Certains, avec un peu de doigté, feraient d’ailleurs de très bons républicains).

Quelqu’un comme RFK Junior pourrait facilement obtenir l’appui de beaucoup de ces électeurs, et si ce n’est pas beaucoup, quelques uns, ce qui, du point de vue de Joe Biden, serait tout aussi mauvais.

En effet, Joe ne peut pas se permettre de perdre l’un d’entre eux. Il a cinq à dix points de retard dans les sondages sur le Président Trump.

Les Démocrates sont dans la tourmente et le jour de l’élection arrive à grands pas. Je crois que Joe pourrait perdre beaucoup d’entre eux – et comme RFK Jr. le note dans sa déclaration, il cherche une nouvelle façon de se présenter, parce que le problème évident pour lui est que les Démocrates truquent les élections, en faisant des coups bas non seulement aux Républicains mais aussi à leurs collègues Démocrates qui se mettent en travers de leur chemin.

Le fait qu’ils aient réussi à exclure Bernie Sanders lors des deux dernières élections primaires du parti en est la preuve.

En 2020, Bernie bénéficiait de toutes sortes de soutiens et semblait se diriger vers l’investiture, mais il en a été soudainement écarté lorsque tous les Démocrates importants se sont retirés de la course en même temps et se sont soudainement ralliés à Joe Biden lors du Super Mardi.

Ils ont également procédé à des truquages en sous-main, qui ont été révélés depuis, pour lui refuser l’investiture, ce qui n’a pas échappé à M. Kennedy.

C’est ce qu’un parti obtient – et mérite – lorsqu’il se livre ouvertement à la tricherie.

Les Biden veulent faire croire au public que M. Kennedy est un candidat insignifiant et qu’il n’y a pas lieu de s’en préoccuper, mais cela est démenti par la réaction méprisante et dangereuse de Joe Biden à l’égard de sa candidature : en refusant de lui accorder la protection des services secrets, malgré son profil de risque élevé, avec un père et un oncle abattus par des assassins dans les années 1960, et une longue liste de cinglés qui le menacent, et dont les services secrets sont déjà au courant. En outre, le New York Post a dressé une liste des menaces connues.

Il y a déjà eu au moins un incident de la part de ces assassins en puissance, qui a été intercepté par les gardes de sécurité privés de M. Kennedy.

Un soutien important. L’histoire de sa famille. Des cinglés qui le menacent . Des tentatives connues. Et Joe Biden, qui n’a jamais rencontré un dollar qu’il ne voulait pas dépenser, refuse d’étendre la protection des services secrets à un homme qui est particulièrement vulnérable aux assassins ? C’est diabolique.

Si RFK Jr. n’est pas une menace, pourquoi Joe Biden réagit-il de manière aussi méchante ?

Tout cela confirme que Joe vit un cauchemar et qu’il se déchaîne de la manière vicieuse qui lui est naturelle.

Pour Donald Trump, des poursuites bidon coordonnées.

Pour RFK Jr., une mystérieuse réticence à lui accorder une sécurité de routine élémentaire.

Commander, le chien méchant est un indicateur de la méchanceté du maître.

Mais RFK Jr. a du soutien et suffisamment de gens qui sont d’accord avec lui pour faire la différence.

C’est une bonne chose qu’il le fasse et il devrait être traité avec respect.

Espérons qu’avec la force du Président Trump dans les sondages, cela suffira à faire tomber Joe Biden et à propulser Donald Trump vers la victoire.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker