La presse française parlant du départ à la retraite du Général Milley, chef d’état-major des armées américaines, et couvrant celui-ci d’éloges injustifiés, il importe en quelques mots de remettre les faits à leur place.

Mark Milley fait partie des traitres à Donald Trump et aux Etats-Unis. C’est Donald Trump qui l’a nommé à son poste. Il a vite mené une action de sabordage de la présidence Trump et mis gravement en danger la sécurité du pays. Il s’est conduit en traitre. Sa traitrise était déjà visible avant les émeutes organisées par Black Lives Matter pendant l’été 2020. Elle est devenue flagrante pendant les émeutes. Alors que les grandes villes du pays subissaient des ravages très graves, Trump a voulu utiliser l’Insurrection Act, une loi qui permet de faire appel à l’armée pour rétablir l’ordre. C’est une loi qui a été utilisée plusieurs fois depuis qu’elle a été promulguée, en 1807. Elle l’a été par exemple par George Herbert Walker Bush lors des émeutes qui ont frappé Los Angeles en 1992, et son utilisation a permis que l’armée contribue au rétablissement rapide de l’ordre et de la sécurité. Nul à l’époque n’a reproché à George Herbert Walker Bush de l’avoir utilisée. Le chef d’état-major des armées américaines de l’époque, le Général Gordon Sullivan, n’a rien trouvé à redire et a obéi au président, comme c’était son devoir et comme c’est le devoir de tout chef d’état-major des armées américaines lorsque le président donne un ordre conforme à la Constitution et à la loi. Les émeutes à l’époque frappaient seulement la ville de Los Angeles.

Les émeutes de l’été 2020 étaient beaucoup plus graves puisqu’elles touchaient la plupart des grandes villes du pays. Trump avait raison de vouloir utiliser l’Insurrection Act, qui aurait permis de rétablir l’ordre et la sécurité rapidement. La gauche américaine devenue extrême gauche sous Barack Obama, au cours de la présidence duquel elle s’est emparée du Parti Démocrate, s’est indignée, a dit que les émeutiers étaient “des manifestants pacifiques” et a traité Trump de “fasciste”. Le General Milley a repris le discours de la gauche américaine à son compte et a refusé d’obéir aux ordres de Donald Trump, ce qui signifie que Milley n’a pas fait son devoir et a commis un acte qui relève de la mutinerie. Trump aurait dû le révoquer et le remplacer. Il ne l’a pas fait parce qu’il n’était pas certain que les officiers supérieurs de l’armée américaine accepteraient la révocation de Milley, qui était à la tête d’une armée gangrénée par la gauche.

Milley a ensuite critiqué Trump après que Trump lui ait demandé de l’accompagner en compagnie de Mark Esper, ministre de la défense (un autre traitre), pour affirmer la loi et l’ordre devant une église saccagée et incendiée par des émeutiers à proximité de la Maison Blanche. Trump, devant l’église, a pris une Bible et affirmé la nécessité du respect des valeurs chrétiennes. Milley, comme Esper, a dit qu’il n’aurait jamais dû accompagner Trump, et qu’il réprouvait que Trump se soit rendu devant l’église et ait affirmé la nécessité du respect des valeurs chrétiennes. Il a été félicité par la gauche américaine.

Au cours des dernières semaines de la présidence Trump, il a repris à nouveau à son compte le discours de la gauche américaine, et dit que Trump, le 6 janvier 2021, avait voulu renverser la république américaine, ce qui est ignominieusement faux. Il a répandu une rumeur également infondée disant que Trump voulait déclencher une guerre pour rester au pouvoir, et il s’est entendu avec les Démocrates pour répandre cette rumeur. Il a téléphoné au chef d’état-major de l’armée de la Chine communiste, principale puissance ennemie des Etats Unis aujourd’hui, pour lui dire que si Trump voulait décider d’attaquer militairement la Chine, il le préviendrait immédiatement et désobéirait à Trump. Quand bien même Trump n’a jamais envisagé un seul instant d’attaquer militairement la Chine, ce fut une déclaration de mutinerie potentielle, accompagnée d’une diffusion de fausse rumeur nocive pour la sécurité nationale auprès d’une puissance ennemie.

Milley est resté chef d’état-major des armées sous la présidence Biden, ce qui n’est pas surprenant. Il a, avec le général Lloyd Austin, ministre de la défense de l’administration Biden, procédé à une scandaleuse traque des officiers conservateurs au sein de l’armée en février-mars 2021, et en a fait révoquer plusieurs. Il a introduit dans l’armée américaine des enseignements obligatoires concernant le “racisme structurel” soi-disant inhérent à la société américaine, et concernant la théorie du genre. Il a agi pour que l’armée américaine offre à ses soldats des opérations de changement de sexe, et des publicités de recrutement de l’armée américaine ont cherché à attirer des recrues en disant que l’armée offrait ce type d’opérations, et était ouverte aux membres du mouvement LGBTQ. Le résultat a été une baisse importante du recrutement : moins 24 pour cent en 2022. Milley a été l’organisateur principal de la débâcle américaine en Afghanistan pendant l’été 2021, le responsable de l’abandon de 85 milliards de dollars de matériel militaire américain aux talibans, qui l’ont transmis pour partie à la Chine et au régime des mollahs, et le responsable de l’abandon de la base de Bagram et de la ville de Kaboul aux talibans avant que les évacuations de civils américains et d’Afghans disposant d’une carte verte soit achevées, et cet abandon a coûté la vie à de nombreux Afghans et à treize membres de l’armée américaine, victimes d’un attentat suicide à la porte de l’aéroport de Kaboul. Il assume, avec Lloyd Austin, la responsabilité des livraisons d’armes retardées et parcimonieuses à l’armée ukrainienne, qui expliquent la difficile situation présente de l’armée ukrainienne sur le front.

Milley ne mérite pas le moindre éloge. C’est effectivement un traitre qui aurait dû être limogé et trainé devant une Cour Martiale où la peine prévue pour son comportement est la peine de mort. Trump a écrit que Milley méritait la peine de mort, et c’est exact et conforme aux textes de loi américains.

Milley a prononcé un discours de départ dans lequel il a insulté Trump en le traitant d’”apprenti dictateur”, et dans lequel il a dit aussi qu’il avait toujours défendu la Constitution, ce qui est faux. Milley est un diffamateur infame et infect, et un menteur, en supplément du reste.

La gauche américaine le qualifie de “patriote”. A ce compte en France pendant l’occupation, le maréchal Pétain, Pierre Laval, Marcel Déat et Jacques Doriot étaient des “patriotes”.

La gauche américaine s’indigne des propos de Trump et répète qu’il a des penchants fascistes. Les médias français s’indignent aussi des propos de Trump et oui, couvrent Milley d’éloges, en omettant l’intégralité de ce que je viens de souligner ici.

L’armée américaine est très détériorée, et le successeur de Milley, le général Charles Q. Brown Jr, ne vaut pas mieux que Milley. C’est un noir raciste qui a dit qu’il n’accorderait des promotions qu’à des officiers noirs.

La situation globale aux Etats-Unis est très préoccupante. La gauche américaine présentement au pouvoir mène une vaste action de destruction du pays. Les grands médias américains de gauche, 80 pour cent des médias américains, sont complices. Les médias français, en répétant ce qu’ils trouvent dans les grands médias américains de gauche se conduisent très mal et, de fait, désinforment. Effroyable époque.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Mike Pence a lui-même couvert d’éloges Mark Milley et dit que les propos de Trump sur Milley étaient inqualifiables. J’ai écrit récemment qu’il tenait un discours conservateur. Je retire ces mots. Mike Pence est décidément minable. Trump a entre 40 et 50 points d’avance sur les autres candidats républicains. Il sera le candidat républicain. Et tous les candidats autres que Trump à l’élection primaire républicaine devraient retirer leur candidature et ne parler que du danger immense que la gauche américaine fait peser sur le pays et sur le monde. Désormais, ou bien un Américain digne de ce nom soutient Trump, ou bien il soutient Biden, la gauche américaine et la destruction de l’Amérique. Les candidats autres que Trump à l’élection primaire républicaine qui ne renonceront pas rapidement à leur candidature pourront être eux-mêmes qualifiés de traitres à leur pays. Les Etats-Unis sont en situation d’urgence. Les électeurs républicains dans leur écrasante majorité le comprennent. Il faut sauver l’Amérique, et sauver la démocratie et la liberté sur terre.