
Qui était St Rodrigue ?
L’égorgement sauvage du père Hamel par deux musulmans en pleine messe puis la décapitation de l’enseignant Samuel Paty ont suscité une vague d’indignation, mais il y eut précédemment dans l’histoire d’innombrables cas semblables, à considérer comme réponse aux injonctions meurtrières du coran envers les infidèles « associateurs ».
Ce qui s’est passé dans l’Espagne chrétienne du 9ème siècle sous domination islamique pourrait bien anticiper ce qui pourrait arriver au sein même des familles en France dans quelques décennies :
Un prêtre nommé Rodrigue résistait aux pressions de son frère, devenu musulman, et qui voulait absolument obtenir sa conversion à l’islam. Constatant son refus, ce dernier traîne Rodrigue devant les tribunaux de l’occupant islamique du pays. Incorruptible, le prêtre refuse de renier le Christ, il est condamné à être décapité, dans cette Espagne coranisée qu’on nous présente si fréquemment comme fleuron de la tolérance selon le mythe de l’Andalousie. La sentence fut exécutée le 13 mars 857.
L’Eglise a reconnu en Rodrigue un héros de la foi et afin d’offrir son témoignage au public chrétien, il a été canonisé, c’est-à-dire présenté comme modèle de courage et de fidélité exemplaire. Ce prêtre livré par son propre frère et égorgé selon les consignes du coran pour refus d’islam est un saint emblématique de l’Eglise catholique à une époque d’occupation musulmane si souvent présentée comme modèle de « coexistence heureuse »…
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Dans le Caucase, initialement chrétien puis progressivement islamisé, il faut savoir que des prêtres orthodoxes ont été assassinés durant de longues périodes, leurs corps coupés en morceaux par les musulmans de la région et déposés dans des paniers devant les églises.
Dans l’Orient d’aujourd’hui en proie aux conflits entre musulmans chiites et sunnites, l’exécution des chrétiens s’est banalisée à grande échelle, et on voit s’allonger la liste des malheureuses victimes, dont les familles autochtones survivantes ont dû fuir.
Devenus peu à peu minoritaires dans leur propre pays au cours des siècles de dhimmitude, les chrétiens sont depuis bien des décennies enfin reconnus comme le groupe religieux le plus persécuté.
Durant l’avancée de Daesh en Iraq, Paulos Amer Iskandar, un jeune prêtre orthodoxe fut enlevé en pleine rue de Mossoul, sur la terre de ses ancêtres (présents dans le pays bien avant l’islam). Les ravisseurs réclamaient une rançon considérable pour le libérer, puis, faute de moyens de sa famille, ils l’ont décapité, et ont jeté son corps dans l’égout de la ville.
Nageeb Mekhail, un prêtre catholique assyro-chaldéen, lui aussi autochtone, ami de la victime, a témoigné à une radio chrétienne. Il précise que les ravisseurs avaient téléphoné à la famille de Paulos pour expliquer qu’en raison du refus du prêtre de se convertir à l’islam, ils lui trancheraient la tête. Mais, ont-ils précisé, ils mettraient son corps décapité dans un sac pour que son sang impur d’infidèle n’aille pas polluer une terre vouée à l’islam.
Durant 1400 ans, rien n’a changé, le coran dicté par Allah se veut incréé, irréformable, et ses injonctions sont donc entièrement hors du temps, pouvant s’appliquer partout et à tout moment, surtout lorsque l’on ne s’y attend pas. Les atroces massacres récents qui ont frappé la population en Israël, démontrent qu’il ne s’agit pas d’abord de question de territoires, mais avant tout d’une confrontation de religions et de civilisations.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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En nommant al-Aqsa l’attaque du 7.10 cette religieuse civilisation multi nationale islamique revendiquent clairement la cité territoriale de David appelée Jérusalem.
Pourquoi le Vatican n’organise t il pas des manifestations “pro chrétiennes” avec pancartes condamnant les meurtres des ‘infidèles ‘ (au sens de la tradition islamique) puisqu’ aujourd’hui c’est ce mode d’expression sur la voie publique qui se généralise ????
Puisqu’il s’agit de ‘guerre d’influences’ et d’intimidations par le nombre, une cohorte de peuples occidentaux d’obédience chrétienne n ‘aurait elle pas un effet dissuasif ???
Entre le printemps 1994 et l’été 1996, dix-neuf prêtres et religieux catholiques ont été assassinés en Algérie. Parmi eux, les moines de Tibhirine, quatre Pères blancs de Tizi Ouzou, et Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, tué le 1er août 1996, ces dernier ayant été décapités, pour les autres probablement pareil..
Gisèle:
le Vatican ne peut pas fonctionner comme une multinationale qui organiserait des campagnes. Le problème soulevé n’est pas que du côté institutionnel, il est avant tout au niveau des opinions publiques chrétiennes du terrain, anesthésiées et en voie d’apostasie.