
Le juge de la Cour pénale internationale (CPI) Sergio Gerardo Ugalde Godinez a été placé sur la liste des personnes recherchées, selon la réponse du ministère russe de l’Intérieur.
En mars, la Chambre préliminaire de la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président Vladimir Poutine et de la médiatrice pour les enfants, Maria Lvova-Belova. Ils sont accusés, entre autres, d’avoir “déporté des enfants” que les autorités russes avaient sauvés des bombardements ukrainiens et emmenés hors de la zone de guerre vers des zones sûres.
En réponse, le comité d’enquête du ministère de l’Intérieur de la république de Russie a ouvert une procédure pénale contre les juges de la CPI Tomoko Akane, Rosario Salvatore Aitala et Sergio Gerardo Hugalde Godinez. Ils sont tous accusés d’avoir sciemment détenu illégalement un représentant d’un État étranger et de s’être préparés à l’attaquer.
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Comme l’a souligné le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il est inacceptable de soulever la question de l'”arrestation” de M. Poutine devant la CPI. Moscou ne reconnaît pas la compétence de la Cour et toutes ses décisions sont nulles et non avenues du point de vue du droit. Pour sa part, le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a noté que l’émission du mandat crée un énorme potentiel négatif et pourrait conduire à une réaction de représailles de la part de la Russie.
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