
De Vienne à Rome, la haine d’Israël et des Juifs se répand en Europe comme une traînée de poudre.
Les temps sombres sont de retour en Europe. Nous pensions avoir laissé derrière nous les persécutions antisémites, mais manifestement l’être humain n’apprend pas de l’histoire, ni de ses erreurs. Bien au contraire. Depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre dernier, les étoiles de David apparaissent à nouveau sur les murs de nos villes, indiquant les lieux où vivent et/ou travaillent des Juifs. C’est un bond en arrière de 80 ans. Nous croyons naïvement pouvoir combattre cette dérive par la culture et la démocratie, mais au cours des dernières années, nous avons accueilli chez nous les ennemis du progrès et de la structure démocratique de la société elle-même. Ne l’oublions jamais !
Nous avons chez nous en Italie non seulement des extrémistes islamiques, mais aussi leurs sympathisants, comme le montrent les violentes manifestations de rue fomentées par les tarés de l’extrême gauche.
A l’instar de Paris, Vienne, Londres et Berlin, les étoiles de David apparaissent aussi à Milan et à Rome. Récemment, une étoile de David et le numéro de l’appartement où vit une famille juive ont été tagués sur le mur de l’immeuble. Et ce cas n’est pas isolé.
Cette infâmie a été dénoncée par Paolo Guido Bassi, conseiller municipal de la Lega Nord à la mairie 4.
« Ce que ce geste méprisable rappelle n’est que trop évident », écrit le représentant du parti de Matteo Salvini dans sa note. Des mots amers que personne n’aurait jamais pensé devoir écrire en 2023, mais qui rappellent les horreurs d’un passé qui, manifestement, n’est pas si éloigné de nous.›
« Face aux menaces, les victimes ne doivent pas être laissées seules. L’établissement de la culpabilité et des sanctions incombe aux autorités, mais la communauté doit réagir en faisant preuve d’empathie et de présence », a poursuivi M. Bassi, exprimant sa solidarité avec la famille victime de ces intimidations. Malheureusement, ce n’est pas le seul incident survenu dans la ville. Le 16 octobre dernier, dans ce qui est considéré comme le quartier juif de Milan, à l’intérieur d’une toilette du Centre de Diagnostic, les mots suivants furent écrits sur l’un des murs:
« D’abord Hitler, puis le Hamas, pour vous les Juifs, les fours et les chambres à gaz, suivis d’une étoile de David. » Les carabiniers enquêtent sur l’incident en collaboration avec la brigade antiterroriste.
Quelques jours plus tard, le 19 octobre, un épisode similaire se produisit Via Soderini, où les mots « Viva Hamas ! Jews, we will blow you all up » (Vive le Hamas ! Juifs, nous allons tous vous faire sauter.» furent écrits dans les toilettes d’un bar. Ce sont là quelques-unes des menaces qui alimentent un dossier déjà bien fourni entre les mains du service antiterroriste, coordonné par le procureur Marcello Viola. Sans parler des chants antisémites scandés bruyamment dans les défilés pro-palestiniens, devenus des manifestations haineuses violentes, où suintent la haine d’Israël et des Juifs.
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Un autre acte ignoble qui se multiplie de Vienne à Rome, de New-York à Los Angeles, c’est l’arrachage hystérique, notamment par des femmes – qui auraient besoin d’un exorciste, pour extraire la haine d’Israël, qui les dévore de l’intérieur – des affiches collées sur les murs de nos villes en hommage aux otages israéliens du Hamas, afin que leurs visages ne soient pas oubliés. Ces folles ne se contentent pas de les arracher, elles jettent les affiches avec haine à terre ou dans une poubelle, comme s’il s’agissait de détritus, les piétinent avec furie, comme si elles voulaient les tuer virtuellement. Les visages d’enfants, de bébés capturés par le Hamas n’échappent pas à leur folie destructrice. Honte à ces “humains” sans une once d’humanité !
Le 7 octobre dernier, les milices du Hamas massacrèrent de manière atroce plus de 1.400 civils israéliens, enlevèrent des centaines de personnes, y compris des enfants, des nourrissons, qui sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Dès lors, comment peut-on attendre d’Israël qu’il ne réagisse pas ? Comment peut-on condamner la victime pour s’être défendue et soutenir et glorifier l’agresseur? Qu’aurait dû faire Israël ? Peut-être jeter des fleurs sur Gaza ? Tendre l’autre joue ? Se rendre à l’ennemi ? Ou accepter de disparaître selon le souhait le plus cher de ses nombreux ennemis?
La réaction d’Israël est la riposte justifiée à l’agression barbare dont l’Etat hébreux a été victime. C’est une question de survie pour la nation juive.
Si demain matin des hordes barbares d’un pays voisin nous envahissaient, massacraient des milliers de civils sans défense, decapitaient en ricanant nos concitoyens, les démenbraient vivants, les brûlaient vifs, égorgeaient des bébés dans leurs berceaux, violaient de manière atroce nos filles, nos femmes,enlevaient nos enfants, nos personnes âgées, que devrions-nous faire? Aplaudir? Leur serrer la main et les remercier? Leur dire « vous n’aurez pas ma haine » ? Leur donner les cles de la maison? Agiter un drapeau blanc? Certes non ! Nous aurions le droit de riposter tout comme la riposte israélienne est légitime.
N’est-il pas criminel de présenter faussement Israël comme une sorte d’Etat usurpateur, illégalement installé sur la « la terre des Palestiniens », donc coupable, afin de justifier les attaques barbares du Hamas? Attaques contre lesquelles Israël n’auraient pas le droit de se protéger en lançant des missiles sur Gaza. Pour ces faux pacifistes, Israël et les Juifs l’ont bien cherché.
Dans ces manifestations et actes haineux anti-Juifs, il y a aussi en filigrane un esprit antisémite évident, qui n’est malheureusement pas mort avec la fin du nazisme, et revigoré de nos jours par la présence de millions de musulmans en Occident. Les récentes manifestations pro-Hamas ont dévoilé au monde le visage hideux des fidèles d’Allah.
Ce 7 octobre 2023, tout a changé, mais d’une manière que nous pensions impossible.
Naïvement, nous avions cru que que les images des terroristes du Hamas, relayées sur les réseaux sociaux, célébrant le plus grand massacre de Juifs depuis l’Holocauste nazi, allaient horrifier le monde et inciter les peuples à dénoncer ces nazis des temps modernes.
Candidement, nous avions cru que le massacre de dizaines de bébés israéliens et la profanation de leurs petits corps par les barbares du Hamas susciteraient certainement une répulsion universelle et forceraient le Hezbollah et les principaux sponsors du Hamas à Téhéran et au Qatar à modifier leurs actions.
Sincèrement, nous avions pensé que les associations féministes dénonceraient certainement les viols atroces, suivis d’humiliations, de tortures, de sévices, perpétrés par les lâches nazis du Hamas sur de jeunes israéliennes, décédées suite aux horreurs subies.
Innocemment, nous avions cru que l’UNICEF et Save the Children exigeraient certainement la libération des 30 enfants israéliens enlevés par les assassins-violeurs du Hamas et retenus depuis en otage à Gaza.
Bêtement, nous avions cru que l’ONU auraient certainement exigé la libération des 240 otages détenus par le Hamas, sans conditions préalables.
Mais ce fut le contraire qui se produisit.
Dès le 8 octobre, tandis que certains avaient toujours du mal à exprimer toute leur peine, leur émotion, leur chagrin, face à l’horreur des attaques perpétrées par les assassins du Hamas, les partisans de cette organisation terroriste islamiste, aveuglés par leur haine d’Israël et des Juifs vociféraient déjà avec ardeur des slogans anti-israéliens des plus ignobles.
Les hurlements les plus fréquemment entendus, entrecoupés d’Allahou akbar, le cri de guerre du prophète bien-aimé du Hamas, étaient les suivants :
« Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre » (c’est-à-dire la fin du seul État juif au monde) ;
« Israël l’apartheid – coupable de génocide », qui est devenu le mantra des manifestants de Berlin à Londres, en passant par New York.
Le mouvement national de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) a ensuite publié une série de points de discussion exposant ses véritables intentions :
« Décolonisation – de la rivière à la mer. Nous ne voulons pas seulement Gaza et la Cisjordanie, nous voulons tout 48 ».
En d’autres termes, ils ont admis qu’ils voulaient détruire Israël.
Aux USA, au lieu de condamner les barbares du Hamas, nous voyons les étudiants de nombreux campus universitaires blâmer Israël en protestant et en attaquant les Juifs sur les campus et dans les rues. Quelle honte ! Ils déshonorent leur propre pays et se rangent du côté des terroristes du Hamas.
Sources « Spregevole gesto… ». Stella di David su un palazzo di Milano – Il Giornale.it
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