Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se sont réunis samedi à Riyad pour un sommet arabe d’urgence pour discuter des moyens d’arrêter la guerre à Gaza.
La capitale saoudienne accueillait les dirigeants de 22 pays arabes lors d’une session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe. En outre, l’Arabie saoudite, en sa qualité de président du sommet islamique actuel, a organisé dimanche une réunion extraordinaire des pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) afin de discuter de l’évolution de la situation à Gaza.
Je vous fais grâce du contenu de la résolution adoptée sur « l’agression israélienne contre le peuple palestinien » : chaque mot est tellement prévisible, attendu, et conforme aux mensonges débités dans les médias qu’elle est ennuyeuse à lire, et finalement, totalement dérisoire par son excès.
Non, ce qui est réellement intéressant, est la chose suivante, et que les médias se garderont bien de souligner :
Selon Ehud Ya’ari, analyste des Affaires arabes sur la chaîne israélienne Channel 12, la plupart des États présents à la réunion de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont cherché à inclure dans la déclaration de clôture de la réunion cinq clauses supplémentaires hostiles à Israël.
Et elles ont été rejetées par les partenaires de paix arabes d’Israël, ce qu’on peut comprendre, mais surtout par quelques autres, notamment l’Arabie saoudite, dont les négociations sur un accord de paix avec Israël n’ont pas été rompues par la guerre, et qui ont rejeté l’exigence de rompre tous les liens avec Israël.
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Les demandes rejetées étaient les suivantes :
- empêcher le transfert à Israël d’équipements militaires américains provenant des bases américaines de la région ;
- geler tous les contacts diplomatiques et économiques avec Israël ;
- menacer d’utiliser le pétrole comme moyen de pression (comme en 1973) ;
- interdire les vols à destination et en provenance d’Israël à travers l’espace aérien des États arabes ; et
- envoyer une délégation conjointe aux États-Unis, en Europe et en Russie pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu.
Les pays qui ont rejeté ces demandes sont :
l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan, le Maroc, la Mauritanie, Djibouti, la Jordanie et l’Égypte, précise M. Ya’ari.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
En fait, rejeté par les pays qui ont souvent déjà des relations suivies avec Israël, s’en trouvent bien et comprennent leur intérêt.
Et pourtant, l’Arabie Saoudite n’a pas de relations officielles avec Israël !
Totalement de l’avis exprimé ci dessus par Freddie, je crois pouvoir répondre à Rum que : l’Arabie Saoudite ETAIT SUR LE POINT DE souscrire un accord avec ISRAËL , avant la funeste agression du Hamas, et que, dans ces conditions, ELLE PRESERVE L’AVENIR simplement…
@Rum
Pas de relations *officielles*, c’est vrai. En coulisses, ça fait longtemps qu’ils ont des relations commerciales avec Israël. Le jour où ils annonceront officiellement qu’ils ont des relations diplomatiques avec Israël, certains vont tomber des nues, mais ça ne fera qu’entériner ce qui existe depuis longtemps.
Déjà, les EAU n’auraient jamais signé les accords d’Avraham sans l’aval de l’Arabie Saoudite.
Très intéressant et révélateur de la schizophrénie du monde arabe. En surface, une tonitruante condamnation pour satisfaire les pulsions genocidaires de la rue fanatisée : en réalité, aucune mesure contraignante pour Israël. Est-ce que les dirigeants de ces pays se rendent compte qu’ils ne sont pas à l’abri d’un coup d’Etat des frères musulmans financé par le Qatar ou l’Iran ?