Israël n’a pas participé à la conférence organisée par Macron à Paris le 9 novembre dernier. Israël n’avait rien à faire dans cette conférence à laquelle l’Autorité Palestinienne, qui n’a pas renoncé au terrorisme, était invitée.

Le discours tenu par Macron le 9 novembre parlait de “paix”, de “solution à deux Etats”, et de “trêve humanitaire”. Macron disait qu’il faut tout à la fois combattre le terrorisme et protéger les populations civiles. Le lendemain il est allé plus loin, puisqu’il a déclaré que “des bébés, des femmes, et des personnes âgées sont bombardés et tués sans justification” et a demandé à Israël d’arrêter les bombardements. Il n’est, depuis, pas revenu sur ses propos, résolument anti-israéliens et désinformateurs, destinés à séduire la “rue arabe” française.

Quand les populations civiles sont utilisées comme boucliers humains par des terroristes, protéger pleinement les populations civiles implique de cesser de combattre le terrorisme, sans quoi il y aura toujours des victimes dans la population civile. Macron ne peut l’ignorer.

Plutôt qu’accuser Israël de bombarder et tuer, c’est l’utilisateur de boucliers humains que Macron devrait incriminer.

Et, Macron semble l’avoir oublié : il y a une justification à s’en prendre au Hamas.

De fait, c’est le Hamas qui a commis un massacre abominable le 7 octobre dernier en Israël.

Et il faut l’ajouter : c’est le Hamas qui souhaite qu’il y ait des morts à Gaza et qui veut qu’il y en ait beaucoup. Pour filmer les cadavres.

C’est le Hamas qui, après avoir assassiné des Juifs, condamne à mort des habitants de Gaza.

L’armée israélienne, elle, fait tout son possible pour éviter qu’il y ait des morts parmi les habitants de Gaza, tout en sachant qu’hélas il y en aura, et, Macron semble l’avoir oublié aussi, à la différence des terroristes fanatiques du Hamas, l’armée israélienne respecte la vie humaine. Elle est même vraisemblablement l’armée la plus respectueuse de la vie humaine aujourd’hui sur terre.

Macron semble, en outre, refuser de le voir : Israël se bat pour sa survie et pour la sécurité de sa population. Et c’est Israël qui a été agressé et qui a subi un massacre : le Hamas est l’agresseur, et a promis de recommencer s’il le peut, et d’exterminer la population israélienne.

Israël a dû choisir : attendre le prochain massacre ou mettre les massacreurs hors d’état de nuire. Israël a choisi et cette fois, vu l’ampleur du massacre, Israël entend éliminer les massacreurs une fois pour toutes. Est-ce difficile à comprendre ?

J’ajouterai, puisqu’on parle de “civils innocents” à Gaza, que le Hamas a endoctriné la population de Gaza, qui est aujourd’hui emplie de haine anti-juive, et (cela doit être souligné) des habitants de Gaza ont suivi les assassins du Hamas pour piller les domiciles des Juifs israéliens assassinés et s’acharner sur les cadavres. 

Je l’ajoute : parler de “paix” en ce moment, comme l’a fait Macron, n’a aucun sens sauf si l’on veut accuser Israël de ne pas vouloir la paix. Aucune organisation “palestinienne”, strictement aucune, ne veut la moindre paix. L’Autorité Palestinienne a approuvé le massacre du 7 octobre. Les Arabes vivant dans les territoires de Judée-Samarie occupés par l’Autorité Palestinienne sont eux-mêmes gorgés de haine anti-juive, et un sondage réalisé auprès des Arabes susdits, et publié voici peu aux Etats-Unis, montre que les trois quarts de ces Arabes se sont réjouis du massacre et considèrent que le massacre les a rendus fiers d’être “Palestiniens” ! Il n’y a rien à faire avec ces gens et avec les dirigeants qui en ont fait des monstres.

Israël est entouré d’ennemis et doit rétablir sa capacité de dissuasion. Détruire le Hamas rétablira la capacité de dissuasion d’Israël, et Israël entend totalement détruire le Hamas, et c’est légitime. Pleinement légitime.

Il ne faut pas l’oublier en outre : Israël est dans la douleur et dans le deuil, et dans ce contexte, accuser Israël sous des prétextes désinformateurs est hideux moralement.

Aux morts du 7 octobre, 1200 (le chiffre a été revu à la baisse, mais reste très élevé), aux près de 5000 blessés, doivent s’ajouter les 500.000 Israéliens qui ont dû quitter le Sud d’Israël pour se réfugier plus au Nord. Parmi eux, nombre sont ceux qui n’ont plus de domicile et qui ont tout perdu, nombre sont ceux qui ont perdu des membres de leur famille ou des amis et qui ont assisté à des scènes si effroyables qu’elles les marqueront pour le reste de leur vie.

Parler de “solution à deux Etats” comme l’a fait Macron, est hypocrite et implique un aveuglement extrême face à ce qu’est l’Autorité Palestinienne, face à ce qu’elle fait, face à ce que disent ses dirigeants. Je l’ai écrit plus haut : aucune organisation “palestinienne” ne veut la moindre paix. L’Autorité Palestinienne a approuvé le massacre du 7 octobre.

Macron n’a pas encore compris, ou le fait-il exprès ?

La “trêve humanitaire” évoquée par Macron ne servirait qu’a une seule chose, permettre au Hamas de se réorganiser, et sans doute de survivre.

Macron le sait, et on peut penser qu’il veut sauver le Hamas.

Il n’est pas le seul en ce cas. Il n’est pas le seul à rêver d’une solution à deux Etats et à vouloir, donc, un Etat terroriste anti-israélien à côté d’Israël. Tous les dirigeants européens veulent d’une solution à deux Etats et veulent donc un Etat terroriste anti-israélien à côté d’Israël. Il n’est pas le seul à parler de trêve humanitaire. Et tous les dirigeants européens se disent, comme Macron, “amis d’Israël”….

Si on les écoute, on voit qu’ils rêvent maintenant qu’après la guerre, la bande de Gaza soit confiée à l’Autorité Palestinienne ! Et on voit qu’ils souhaitent qu’Israël ne garde aucune possibilité d’intervenir ultérieurement dans la bande de Gaza.

Savent-ils que l’Autorité Palestinienne ne parvient pas à gérer les territoires de Judée Samarie qu’elle occupe et que sans la présence de l’armée israélienne en Judée-Samarie, elle aurait déjà été balayée par le Hamas ? Savent-ils combien de temps, après qu’Israël s’en soit retiré, l’Autorité Palestinienne a été au pouvoir dans la bande de Gaza avant d’être chassée par le Hamas ? Bien sûr qu’ils le savent !

Veulent ils sauver le Hamas, imposer la création d’un Etat terroriste anti-israélien à côté d’Israël, et attendre que cet Etat soit un Etat Hamas ? Je n’ose le penser. C’est une idée qui m’avait déjà traversé la tête quand j’avais écrit Comme si se préparait une seconde Shoah.

Les organisations humanitaires ne valent pas mieux que les dirigeants européens. Elles demandent une “trêve humanitaire”, elles aussi. Elles n’ont eu aucune considération humanitaire pour les Juifs massacrés par le Hamas. Elles incriminent Israël, jamais le Hamas. Leur attitude est suspecte. Très suspecte. Celle des pseudo organisations de défense des “droits de l’homme” telles Amnesty International, qui défendent les droits des “Palestiniens”, tout en portant des accusations mensongères contre Israël, mais ne se préoccupent pas du tout du droit des juifs israéliens, elle, est davantage que suspecte.

Tout ce que je viens d’écrire vaut pour l’administration Biden- qui parle de “paix”, de “solution à deux Etats”, et de “trêve humanitaire”, rêve que la bande de Gaza soit confiée à l’Autorité Palestinienne et veut qu’Israël ne garde aucune possibilité d’intervenir ultérieurement dans la bande de Gaza.

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Dans les discours qu’on entend en France et sur les grandes chaines d’information américaines, Binyamin Netanyahou est copieusement insulté et décrit comme responsable du massacre, et il importe sur ce point de dire ce qui doit l’être. Et je le dis.

Binyamin Netanyahou a été l’un des plus grands dirigeants d’Israël et a fait immensément pour son pays. Il fait l’objet d’une campagne de diffamation de la part de la gauche israélienne depuis des années, et il a même fait l’objet de mises en examen pour des crimes inexistants par des ennemis politiques qui ont voulu se débarrasser de lui. Il a été chassé du pouvoir par une coalition hétéroclite unie seulement par la haine que les dirigeants qui la composaient éprouvaient à son égard. Il est revenu démocratiquement au pouvoir après que cette coalition ait échoué et se soit effondrée. Il est confronté à une campagne de déstabilisation depuis son retour au pouvoir, et cette campagne a nui à la préparation de l’armée à une éventuelle attaque, puisque la déstabilisation s’est accompagnée d’appels à la désobéissance chez les réservistes. Cette campagne a donné d’Israël une image de vulnérabilité qui a pu inciter le Hamas à passer à l’attaque. Binyamin Netanyahou a subi la déstabilisation, Israël aussi. La gauche israélienne est coupable d’avoir mené la déstabilisation, et elle devrait avoir des comptes à rendre.

Binyamin Netanyahou est accusé par la gauche d’avoir accepté que le Qatar donne aux habitants de Gaza les moyens de survivre, et d’avoir donc laisse financer le Hamas : l’aide du Qatar était là quand le premier ministre s’appelait Naftali Bennett et quand il s’appelait Yair Lapid. Et si Israël n’avait pas accepté la moindre aide aux habitants de Gaza, Israël aurait été accusé d’être un pays monstrueux. La haine d’Israël fait qu’Israël a toujours tort, et quand il s’agit de Binyamin Netanyahou, aux yeux des pour les “bien-pensants” autoproclamés, tous les crachats sont permis.

Binyamin Netanyahou est accusé par d’avoir mobilisé l’armée en Judée Samarie et d’avoir dégarni militairement le Sud du pays : des terroristes agissaient du côté de Jénine, et Israël aurait dû ne pas agir. Vraiment ? Et agir du cote de Jénine n’empêche pas d’agir sur le front Sud. En France, on parle de “colonies” en “Cisjordanie” que Binyamin Netanyahou a envoyé l’armée défendre parce qu’il est d’”extrême droite” : discours odieux et antisémite ! Il y a des villes et villages juifs en Judée-Samarie que des terroristes arabes antisémites menacent, et l’armée israélienne défend les villes et villages juifs quand ils sont menacés. Il n’y a pas de colonies israéliennes en Judée-Samarie. Il y a des Arabes antisémites qui ne veulent pas coexister avec des Juifs.

Binyamin Netanyahou n’a pas anticipé l’attaque du Hamas ? Un premier ministre n’est pas extra-lucide et doit se baser sur ce que disent ses services de renseignement et son armée. Les services de renseignement et l’armée israélienne disent n’avoir rien vu et rien entendu. On verra bientôt des gens pour dire le contraire, je sais. Quand on veut abattre son chien, on dit qu’il a la rage, et des gens de gauche dans les services de renseignement et dans l’armée israélienne sont prêts à dire que Netanyahou à la rage : ils l’ont montré au cours de l’année écoulée, depuis que le gouvernement Netanyahou est au pouvoir.

Il semble établi que les services de renseignement américains, eux, étaient au courant et n’ont rien dit à Netanyahou. Cela parait grave et scandaleux, je sais. Mais avec l’administration Biden, rien ne doit étonner. Des articles précis sont parus sur le sujet aux Etats-Unis, mais leur contenu ne sera pas divulgué en France où l’administration Biden a le statut de vache sacrée.

Les dirigeants européens et les commentateurs européens détestent Netanyahou, et les commentaires qu’ils énoncent à son sujet sont indignes dans un moment où Netanyahou est à la tête d’un pays menacé et en guerre. Deux commentateurs en France sont particulièrement odieux ces derniers jours : Frédéric Encel, qui a compris qu’en retournant sa veste et en tournant le dos à Israël, on est soudain invité sur tous les plateaux de télévision, et Jacques Attali.

L’administration Biden déteste Netanyahou elle aussi et veut qu’il tombe. Elle a financé la campagne de déstabilisation contre Netanyahou en Israël. Biden n’a jamais reçu Netanyahou à la Maison Blanche depuis qu’il est à la tête du gouvernement actuel. Jamais ! C’est un comportement sans précédent de la part d’un politicien américain. Obama, qui détestait Netanyahou, le faisait entrer par la porte de service, pour l’humilier, mais il le recevait.

Je le souligne de mon côté : heureusement que Netanyahou est là pour parler, pour expliquer, pour mener des négociations diplomatiques. Il fait en ce moment un travail remarquable. Il a su résister aux pressions, intenses, de l’administration Biden et ne pas céder aux chantages exercés par celle-ci ou, quand il n’a pu faire autrement, ne céder que très peu.

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Malgré les pressions intenses et les chantages de l’administration Biden, malgré l’attitude et les propos des dirigeants européens, le Hamas est en train de perdre et d’être écrasé, comme il le mérite.

Le Hamas voulait embraser tout le monde musulman en pratiquant un massacre génocidaire et en créant une situation où l’armée israélienne ne pouvait que se retourner contre lui (ce qui était censé susciter l’embrasement). Le monde musulman ne s’est pas embrasé. Le Hezbollah ne s’est pas risqué à entrer en guerre, car il savait que cela signifierait la destruction du Liban. L’Iran n’est pas entre en guerre non plus. Les dirigeants des pays arabes sunnites n’ont aucune sympathie pour le Hamas, à l’exception du Qatar, et n’ont jamais envisagé d’entrer en guerre.

L’administration Biden n’a pas réussi à détruire les accords d’Abraham et les dirigeants du monde arabe Sunnite voient ce qu’ils ont à gagner en poursuivant dans la direction tracée par les accords d’Abraham et par Donald Trump, et ce qu’ils auraient à perdre en soutenant un groupe terroriste islamiste horrible, partie intégrante des Frères Musulmans, soutenu par le régime des mollahs qui est leur ennemi tout autant qu’il est l’ennemi d’Israël.

L’administration Biden, qui est la grande responsable de tout ce qui se passe, car elle a permis que des dizaines de milliards de dollars arrivent dans les caisses du régime des mollahs qui les a utilisés pour financer et armer le Hamas, n’a rien obtenu de Netanyahou, sinon des pauses de quatre heures.

L’administration Biden voudrait obtenir une “pause” de cinq jours en échange de la libération de 50 otages. 50 otages seulement ! Et cinq jours ! De quoi donner au Hamas beaucoup de temps pour se réorganiser face à Israël. La proposition de l’administration Biden est une honte ! Netanyahou a dit qu’il voulait la libération de tous les otages, et pas de “pause”. Netanyahou entend aller jusqu’au bout.

Les chefs du Hamas qui sont au Qatar seront peut-être provisoirement sauvés. Ils auront une cible sur leur tête et un moyen pour les éliminer viendra.

Netanyahou refuse le retour de l’Autorité Palestinienne à Gaza. Il dit qu’Israël n’occupera pas Gaza, mais veillera sur la sécurité d’Israël en veillant sur la situation à Gaza.

Quand Israël aura pleinement gagné, et que les opérations militaires prendront fin, il ne faut avoir aucune illusion. L’administration Biden fera strictement tout pour que Netanyahou tombe, strictement tout pour qu’un gouvernement de centre gauche remplace le présent gouvernement israélien, strictement tout pour que l’Autorité Palestinienne vienne régir Gaza, strictement tout pour créer un Etat terroriste palestinien à Gaza. Elle aura pour cela l’appui des dirigeants européens.

Netanyahou le sait. Il a l’habileté stratégique pour résister aux pressions et aux chantages. J’espère qu’il résistera. S’il ne parvient pas à résister, et si son gouvernement est renversé, les turbulences pour Israël vont continuer et s’accentuer.

Netanyahou n’est pas parfait, mais aucun dirigeant politique israélien en ce moment n’a son habileté stratégique. C’est un fait qui doit être regardé en face.

Même si Israël gagne, Israël ne sera pas tiré d’affaire tant que l’administration Biden sera au pouvoir à Washington.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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