Publié par Michèle Mazel le 9 novembre 2023

Qui ne connaît pas ces marches silencieuses pour honorer la mémoire d’un enfant ou d’un jeune mort tragiquement ?

A l’appel de parents ou d’amis, relayé par les réseaux sociaux et les médias, des centaines et parfois des milliers de personnes, certaines portant des fleurs blanches, défilent sous des portraits de la victime et des pancartes réclamant justice. Difficile de comprendre pourquoi il n’y a rien eu de tel, après l’assaut donné par les terroristes du Hamas sur les kibboutz paisibles du pourtour de Gaza.

Ecoutons le consul général de France à Tel-Aviv dans un entretien au Point :

“Les images sont d’une barbarie telle qu’on n’en a pas vues depuis les années 1940, On a senti tout de suite que c’était d’une inhumanité sadique, d’une violence et d’une barbarie jamais vécues depuis très, très longtemps.»

Rien de tel non plus pour évoquer les bébés israéliens massacrés avec une férocité rarement égalée le 7 octobre dernier.

Comment oublier le plus jeune de ces petits innocents, arraché au ventre de sa mère et décapité avant d’avoir poussé son premier cri, par un terroriste hilare qui s’est empressé de poster sur les réseaux sociaux les images enregistrées par sa caméra GoPro.

Comment oublier les petits corps martyrisés, déchiquetés, carbonisés ? On aurait pu, on aurait voulu, entendre des voix au sein de ceux qui soutiennent de bonne foi la cause palestinienne, proclamer avec force «non ! pas ça ! Ces barbares n’ont pas agi en notre nom». Il n’en a rien été.

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Le Secrétaire général des Nations Unies a trouvé des circonstances atténuantes aux atrocités du Hamas, et s’inquiète du sort des Palestiniens de Gaza. Il n’a pas eu une pensée pour les 32 enfants kidnappés par les terroristes et détenus en otage depuis un mois, au mépris de toutes les conventions de Genève et d’ailleurs. Leur sort ne l’interpelle donc pas ? N’était-il pas, n’est-il pas de son devoir de hausser le ton et d’exiger que la Croix Rouge, qui n’a toujours pas été autorisée à les voir, reçoive immédiatement cette autorisation ? N’est-il pas du devoir des grandes puissances, qui réclament avec insistance l’ouverture de corridors humanitaires, de faire de même ? Comment se peut-il que les ennemis d’Israël soient en mesure de mobiliser des centaines de milliers de manifestants en Amérique, à Londres et à Paris, agitant des drapeaux du Hamas et appelant ouvertement à la destruction de l’Etat juif, et il ne se trouve pas ne fut-ce qu’une fraction de ce nombre, pour rappeler au monde que des bébés, de tout-petits israéliens, sont depuis un mois aux mains d’une organisation terroriste qui a tué leurs parents ?

La conscience universelle ne se révolte donc pas devant leurs souffrances ? On s’en voudrait de penser que c’est du fait qu’ils sont juifs, que se trouve l’explication d’une si monstrueuse indifférence. Pourtant, on ne peut que constater la montée d’un antisémitisme qui ne cherche même plus à se cacher.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.

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