Publié par Guy Millière le 26 septembre 2011

Lors de son discours devant les Nations Unies vendredi, Binyamin Netanyahu a rappelé longuement en quoi les Nations Unies sont devenus une « maison du mensonge » dans laquelle tout est inepte : donner la présidence du Conseil de Sécurité à un pays régi par le Hezbollah est effectivement ubuesque, avoir confié les clés de la commission du désarmement à Saddam Hussein et celle du conseil des droits de l’homme au Soudan est digne du scénario d’un mauvais film burlesque. Netanyahu ne s’adressait pas aux gens assemblés aux Nations Unies, mais, son discours étant retransmis à la télévision, à la population américaine, et il a dit l’essentiel avec justesse sur la réalité telle qu’elle est, sur son désir de faire la paix, sur les impératifs de sécurité d’Israël, sur les conséquences du retrait de Gaza. 
 
Il a ajouté être prêt à voir naître un Etat palestinien pour peu que celui-ci signe la paix, et reconnaisse Israël en tant qu’Etat juif et les impératifs de sécurité d’Israël : il sait que les dirigeants palestiniens ne signeront jamais la paix en reconnaissant Israël en tant qu’Etat juif et en acceptant les impératifs de sécurité d’Israël. Ce qui renvoie au statu quo. 
 
Néanmoins, ce statu quo maintient Israël dans une position défensive qui me semble intenable à moyen terme. Les pressions européennes et obamiennes vont continuer. Il faudra tôt ou tard trouver un moyen, selon l’expression de Michael Freund, de tracer une ligne sur le sable, et de dénoncer l’imposture en rétablissant les faits historiques et en sortant du piège d’Oslo. 
 
L’OLP reste une organisation totalitaire, terroriste, aux intentions génocidaires, qui pratique sans cesse le mensonge. Elle ne représente pas un « peuple palestinien ». Elle est un outil de la guerre arabe et islamique contre Israël et elle se rend coupable chaque jour de crimes et de complicité de crime contre l’humanité. Si on confiait la définition de la ligne offensive à substituer à la ligne défensive actuelle à Michael Freund, Caroline Glick, Barry Rubin ou moi-même, cela donnerait un tout autre discours, qui tôt ou tard devra être tenu. Tout espoir de passer un accord quel qu’il soit avec l’Autorité Palestinienne est vain. 
 
Pour voir en quoi tout espoir de ce genre est vain, il suffit d’écouter le discours tenu par Mahmoud Abbas le jour même où Netanyahu a parlé, et dans le même lieu. Inutile d’entrer dans les détails : chaque mot est faux et porteur de distorsion, la réalité décrite n’existe pas sur terre et n’existe, en fait, que dans la tête des psychopathes schizophrènes de son espèce. Abbas et ses semblables vivent dans une réalité alternative qui a sa propre logique et ses propres règles ou, pour le moins, parle comme s’il vivait dans une réalité alternative.
 
Les dirigeants occidentaux, plutôt que le prendre au sérieux, devraient ou bien lui parler comme un psychiatre parle à un malade en crise paranoïde : « bien sûr, le ciel est vert et des monstres à double tête vous plantent des aiguilles dans la tête, rentrez chez vous, et n’oubliez pas vos comprimés le soir ». Ou bien, ils devraient lui prescrire de puissants sédatifs et lui passer une camisole de force. Ou encore, ils devraient lui demander de montrer, en parlant de la réalité dans laquelle nous vivons, et non dans sa réalité psychopathologique, qu’il n’est pas un malade mental. Mais le traiter comme s’il n’était pas un psychopathe, ou comme s’il ne parlait pas comme un psychopathe, n’a aucun sens et ne peut mener nulle part. 
 
Je sais : Abbas est loin d’être le seul à se conduire comme un psychopathe ou à parler comme un psychopathe.
 
Nous sommes dans un monde où les trois quarts des dirigeants de la planète se conduisent et parlent comme des psychopathes. D’où les ovations reçues par Abbas aux Nations Unies. D’où aussi les autres discours entendus et émanant d’Ahmadinejad ou d’Erdogan. 
 
Les Nations Unies sont bien plus qu’une « maison du mensonge » : une sorte de grand asile d’aliénés. 
 
Il serait temps que les pays occidentaux se ressaisissent, cessent de parler aux aliénés comme s’ils étaient sains d’esprit, et parlent eux-mêmes comme des gens sains d’esprits. Le futur de la liberté est à ce prix. 
 
Ou bien nous serons gouvernés par un asile d’aliénés, ou bien nous traiterons les aliénés comme il se doit, c’est à dire comme des aliénés : le temps presse, et il faudra vite trancher. 
 
Le fait qu’il y ait à la Maison Blanche un homme qui semble être atteint de diverses formes de psychopathologies n’arrange, bien sûr, strictement rien. 
 
Pour l’heure, disais-je en commençant, nous allons vers un statu quo. L’homme de la Maison Blanche va continuer à faire pression sur Israël. Il n’y aura qu’à le faire attendre. Novembre 2012 n’et plus très loin. Les Européens vont être très occupés avec l’effondrement de l’Europe qui s’annonce. 
 
Quant aux agités du Proche-Orient, je dirai à leur sujet ce que me disait il y a quelques années un ami psychiatre : même un fou furieux a des éclairs de lucidité et ne veut pas nécessairement mourir. S’il veut mourir, son vœu peut être exaucé avec une arme de précision. S’il ne veut pas mourir : on peut le laisser vociférer en lui rappelant seulement qu’on a une arme, et qu’on s’en servira sans fléchir si nécessaire.
 
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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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